La liberté, rien que la liberté

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lundi 27 juillet 2009

VISITE DU PRESIDENT BIYA EN FRANCE


LE PRESIDENT SARKOZY A ETE FERME
PARIS - Nicolas SARKOZY a invité Paul BIYA, au pouvoir au Cameroun depuis 27 ans malgré des contestations, à améliorer la gouvernance et la démocratie dans son pays, fait savoir la présidence française.


Lors d'un déjeuner de travail d'une heure vendredi à l'Elysée, Nicolas SARKOZY a invité Paul BIYA, au pouvoir au Cameroun depuis 27 ans malgré des contestations, à améliorer la gouvernance et la démocratie dans son pays. (Reuters/Benoît Tessier)
Lors d'un déjeuner de travail d'une heure, le président français a évoqué "librement" avec Paul Biya la situation intérieure du Cameroun, "y compris les questions de gouvernance, de démocratie et de droits de l'homme", a précisé l'Elysée.
"Il a dit au président BIYA que les efforts des dernières années devaient être poursuivis et approfondis", a-t-on ajouté de même source. "Il a rappelé que la bonne gouvernance était la condition essentielle du développement."
Selon l'Elysée, Nicolas SARKOZY a également jugé "essentiel" l'organisation d'élections dans les pays africains.
Paul Biya a remplacé fin juin sans explication son Premier ministre Ephraim Inoni, qui était en place depuis plus de quatre ans et tentait d'obtenir du Fonds monétaire international une aide pour amortir l'impact de la crise financière mondiale.
Paul Biya a dû faire face à une vague de mécontentement en raison de la hausse du coût de la vie et le gouvernement a annoncé en juin des réductions de 25% des prix de produits de base tels que le riz, le sel ou le poisson.
En 2008, un amendement constitutionnel l'autorisant à briguer un nouveau mandat en 2011 avait provoqué de violentes manifestations, greffées sur des émeutes de la faim.
En dépit d'un PIB supérieur à celui du Ghana ou du Sénégal, le Cameroun est à la traîne dans des domaines comme la santé et l'éducation, et il est considéré comme l'un des pays les plus corrompus d'Afrique.
Dans une interview accordée en mars à Reuters, le cardinal de Douala a estimé que la corruption et la mauvaise gouvernance alimentaient les frustrations et que la jeunesse du Cameroun chasserait le gouvernement actuel, en cas d'élections libres.
"Nous sommes plus proches d'une dictature que d'une démocratie", avait ajouté Mgr Christian TUMI.
L'opposition et des représentants de la société civile camerounaise accusent Paul BiIYA d'avoir truffé de partisans une nouvelle commission électorale censée être neutre.

Sources : LEXPRESS.fr - extraits

Pour voir la vidéo des manifestations des camerounais à Paris contre la visite du Président BIYA, allez au site : http://videos.nouvelobs.com/video/iLyROoafMW_u.html

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