La liberté, rien que la liberté

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lundi 3 août 2009

UN AUTRE DANGER POUR LE CAMEROUN

FRU NDI AUSSI DANGEREUX QUE BIYA
Il nous faut un véritable opposant

Serge Siméon Noumba : John Fru Ndi a une vision vétuste

FRU NDI et BIYA sont de véritables dangers pour la démocratie camerounaise. L'un et l'autre sont des dictateurs d'une autre race, celle des ténèbres. FRU NDI a tué l'opposition au Cameroun dans ses arrangements avec BIYA. Il se tait aujourd'hui devant les grands problèmes de société parce qu'il a reçu des avantages substantiels du régime. La seule chose qui lui reste, c'est d'exclure de sa chapelle tous ceux qui osent lever la tête. le texte à suivre est un bon témoignage de la dictature et du tribalisme extrême que développe FRU NDI dans son parti. Il nous faut donc un véritable opposant contre le régime de Monsieur BIYA.

Député à l`Assemblée nationale et exclu au niveau régional à l`Ouest du Sdf, il remet en cause les capacités du Chairman à demeurer leader de ce parti.

Vous avez été exclu du Sdf par la coordination régionale de l`Ouest, il y a une semaine. Comment appréciez-vous cette décision ?
J`ai appris cette exclusion des médias, puisque je n`étais pas au Cameroun quand cela s`est passé. Je n`ai même pas encore été notifié de cette décision. Mais, si d`aventure le groupe à Keyanfé a pu faire une telle chose, son comportement est illégal et illégitime. Il est illégal parce que cette structure qui officie au nom du Sdf au niveau régional, a été mise hors service par une décision de justice prononcée par le Tgi du Mfoundi à Yaoundé, en faveur de Romuald Tamo qui a été élu à Bangangté. Elle est illégitime parce que, les membres de cette coordination n`ont pas été élus par la base. Cette base ne se reconnaît pas en cette coordination régionale.

Vous voulez dire que cette décision ne vous fait pas frémir ?
Pas du tout. Elle ne me fait pas peur. Un député du peuple comme moi ne saurais trembler devant une décision prise par des gens qui ne sont ni légaux, ni légitimes. Les statuts du Sdf qui ont amené beaucoup de gens à y adhérer ne sont pas respectés. S`ils l`avaient été, on ne serait pas arrivé à ce niveau. C`est la deuxième fois que ce groupe à Keyanfé m`applique l`article 8 alinéa 2, qui veut traduire mon exclusion. Il le fait en violation des dispositions du statut du Sdf. Donc, dès que mon conseil juridique va s`y pencher pour me donner une dernière décision, je ne tarderai pas à l`interpeller devant les juridictions.

Parmi les exclus, on compte des militants et responsables Romuald Tamo, Edouard Mboulefack et Pierre Fankam. Avez-vous les mêmes points de vue que ces derniers en ce qui concerne la vie de votre parti ?
En fait, c`est des camarades de parti. Et vous devez savoir qu`il y a beaucoup d`autres dans l`ombre, qui sont en train de vouloir que les anciennes habitudes cessent. Nous avons dénoncé par le passé la "tribalisation" du Sdf. Nous avons dénoncé la dictature au mépris des statuts ou manifeste du Sdf. Tout cela attire un nombre de militants qui veulent que les choses marchent normalement. Voilà pourquoi, spontanément, ceux qui veulent que le Sdf change, se retrouvent dans ce panier.

Vos contradicteurs avancent plusieurs arguments. Vous avez fait défiler le Sdf à Bafoussam 1re le 20 mai dernier, contre une décision de la hiérarchie de votre patri. Vous avez favorisé l`implantation d`une Circonscription électorale parallèle (Ce) du Sdf à Bafoussam 1er, lors du renouvellement des organes de base ?
Nous fonctionnons à merveille. Que je sois là ou pas les structures du parti fonctionnent. Et jusqu`ici, nous reconnaissons que les deux circonscriptions n`ont pas été jumelées. Je le dis sincèrement, nous n`avons d`injonction à recevoir de personne. Chaque circonscription est autonome. Parler de structure parallèle, ça ne nous ressemble pas. Nous sommes un groupe de patriote. Parler de la fête de l`Unité, je crois que les cinquante cellules et militants qui ont défilé le 20 mai, défileront s`il fallait faire la fête nationale du Sdf. Ce n`est pas la gesticulation qui nous ferait reculer. La fête nationale n`est pas la fête d`un parti. Les partis politiques passent et la nation reste. Nous ne pouvons pas détourner ce principe cher aux Camerounais.

Quels sont, actuellement, vos rapports avec le président national du Sdf, Ni John Fru Ndi ?
Sur le plan individuel, nous n`avons aucun problème. Sur le plan rapport hiérarchique non plus. Je suis un militant de la base. Mais, sur le plan des idées et du changement que l`on attend du Sdf, je crois que nous n`avons pas la même vision. Le Chairman du Sdf a une vision vétuste. Il faut le dire parce que je suis sûr que, s`il était de mon âge, il réfléchirait exactement comme moi. Propos recueillis par Michel Ferdinand

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