Un incendie d'origine crimin
elle a détruit dans la nuit de mardi à mercredi une trentaine de bus dans un dépôt des transports en commun lyonnais, dont les salariés observent un mouvement de grève très dur depuis près d'une semaine.

Le maire de Lyon et le directeur général de Kéolis, la société qui exploite le réseau de transports en commun, ont demandé aux grévistes de reprendre le travail dès ce jour.
"La piste criminelle est confirmée et c'est la police judiciaire qui est saisie", a déclaré à Reuters le procureur de la République de Lyon, Xavier Richaux.
Selon Bernard Tabary, directeur de Kéolis, c'est le jet d'un cocktail molotov qui a provoqué l'incendie dans le dépôt de bus du cours Suchet, où se trouvaient 80 véhicules.
"Vers 02h30, un cocktail molotov a été jeté sous un bus du dépôt de Perrache et l'incendie de ce véhicule s'est propagé à 33 autres bus", a-t-il dit à la presse.
"Dans ces circonstances très graves, je demande (aux 882 agents grévistes) de cesser leur mouvement de protestation, qui est en décalage complet avec la réalité des changements présentés, et de reprendre le travail", a-t-il ajouté.
Les salariés des Transports en commun lyonnais (TCL) sont en grève depuis le 24 septembre contre la réorganisation de leurs horaires, notamment l'obligation d'étaler leurs vacances d'été qui étaient auparavant prises en juillet et en août, ainsi que contre l'appel à des intérimaires.
"La piste criminelle est confirmée et c'est la police judiciaire qui est saisie", a déclaré à Reuters le procureur de la République de Lyon, Xavier Richaux.
Selon Bernard Tabary, directeur de Kéolis, c'est le jet d'un cocktail molotov qui a provoqué l'incendie dans le dépôt de bus du cours Suchet, où se trouvaient 80 véhicules.
"Vers 02h30, un cocktail molotov a été jeté sous un bus du dépôt de Perrache et l'incendie de ce véhicule s'est propagé à 33 autres bus", a-t-il dit à la presse.
"Dans ces circonstances très graves, je demande (aux 882 agents grévistes) de cesser leur mouvement de protestation, qui est en décalage complet avec la réalité des changements présentés, et de reprendre le travail", a-t-il ajouté.
Les salariés des Transports en commun lyonnais (TCL) sont en grève depuis le 24 septembre contre la réorganisation de leurs horaires, notamment l'obligation d'étaler leurs vacances d'été qui étaient auparavant prises en juillet et en août, ainsi que contre l'appel à des intérimaires.
"TENSION EXTRÊME"
Les syndicats ont refusé le protocole d'accord proposé en juin dernier, qui n'a été signé que par la direction. Mais 68% des bus circulent désormais à Lyon.
Fait inédit, le préavis de grève a été déposé jusqu'au 1er janvier. Il est reconductible toutes les 24 heures.
Depuis l'échec des négociations qui ont repris mardi après-midi entre direction et syndicats, un vingtaine de grévistes s'est barricadée au siège de Kéolis.
Bernard Tabary doit rencontrer dans l'après-midi une délégation de syndicalistes.
Il a estimé le montant des dégâts à 12 millions d'euros "sans compter les dommages causés au dépôt de bus".
Kéolis France prévoit d'envoyer à Lyon des bus d'autres réseaux pour compenser cette destruction.
Le maire de Lyon, Gérard Collomb, a souhaité que le dialogue reprenne au plus vite entre les syndicats et la direction.
"C'est évidemment lié à une crise qui, aujourd'hui à Lyon, produit une tension extrême (...) Je demande aux salariés de reprendre le travail dès aujourd'hui", a dit le sénateur PS.
Dans un communiqué, le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, dénonce un "événement d'une extrême gravité (qui) pénalise durablement le réseau de transport urbain" de la ville.
"Cet incendie maîtrisé à cette heure, qui a nécessité l'évacuation de 25 personnes d'un immeuble voisin et menacé une réserve de gazole, n'a heureusement pas fait de victimes", souligne-t-il.
Reuters
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