La liberté, rien que la liberté

La liberté, rien que la liberté

vendredi 7 mai 2010

Cameroun : Tuer pour faire survivre un régime



La perpétuation du crime, comme mode de gouvernement


Bien au-delà du vœu pieux de la démission de tel ou tel dirigeant camerounais (notamment de l’actuel secrétaire général à la présidence de la République Laurent ESSO, commanditaire de l’incarcération arbitraire du journaliste décédé en prison); ce qui déconcerte et inquiète davantage, c’est la cruauté d’une génération de dirigeants (sans exception), qui n’hésitent pas à tuer leurs semblables sur la base de suspicions ou d’interêts bassement alimentaires.Quelle valeur ces criminels d’Etat attachent-ils à la vie du commun des camerounais? visiblement aucune, sans l’ombre d’un doute.

Il est plus que jamais de la responsabilité de la communauté internationale de faire à ce que les uns et les autres répondent effectivement de leurs meurtres….
Sinon il faudra se résigner à l’impossible renaissance démocratique et de l’état de droit au Cameroun; le voir ainsi se condamner à une perpétuation du crime (sous toutes ses formes) comme unique mode de gouvernement, à travers les générations.

Voilà la vraie préoccupation pour le devenir de ce pays.

D’où l’impératif de sortir des petites compromissions, des petites lâchetés, des petites aigreurs, surtout des corruptions rampantes….qui gangrènent le “quatrième pouvoir” au Cameroun.
Déplorons la mort d’un Journaliste (un de plus…sur une longue liste macabre) ; et disons-nous surtout qu’aucun être humain (fût-il « Epervier ») ne doit être arrêté, incarcéré dans un état de droit (digne de ce nom), sans avoir été équitablement jugé et condamné dans un tribunal indépendant.

C’est précisément parce que nombre de journalistes au Cameroun, ont longtemps pensé que ce sont des « malheurs » qui n’arrivent qu’aux autres (qui le méritent et croupissent donc à vie dans leurs univers concentrationnaires dites « cellules spéciales » ), que lesdits journalistes ont fait le lit de la terreur sanguinaire qui s’abat mortellement sur eux aujourd’hui.
Car celle-ci s’est crue tout autorisée, du fait des petites compromissions, des petites lâchetés, des petites aigreurs, surtout des corruptions…. distillées à dose homéopathique au sein du « quatrième pouvoir » par la tyrannie en place au Cameroun.

Redevenons d’abord collectivement des Hommes; et nous saurons alors nous élever efficacement contre les crimes et traitements dégradants infligés par le Régime de Paul BIYA à nos semblables, journalistes et citoyens lamda au Cameroun.

Je vous remercie.

1 commentaire:

  1. bel article. juste apporter un correctif, car l'article laisse l'impression que le ministre d'état est l'acteur majeur du décès de BIBI NGOTA. laurent ESSO, selon nons investigations, n'a jamais porté plainte contre quelques journalistes que ce soit. il a instruit la police d'investiguer sur Monsieur Harrys Robert MINTIA MEKA, connu des sommier de la police comme un maitre chanteur, c'est ce dernier qui, aucour des enquêtes, dénonce BIBI NGOTA, HERVE NKO'O, SABOUANG Serge et, trois hautes personnalités de la république dont un Directeur général, un Ministre et un responsable de la présidence de la république comme étant les instigateur du faux document dans le but de nuire à laurent ESSO et ainsi amener le chef de l'état à le remplacer au secrétariat général de la présidence de la république, malheureusement, BIBI NGOTA y laissera la vie.

    RépondreSupprimer