La liberté, rien que la liberté

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mardi 9 novembre 2010

Cameroun : Le régime dictatorial de Paul BIYA veut détruire Yves Michel FOTSO




Le passeport de Yves Michel Fotso de nouveau retiré par la police



Comme nous vous l'annoncions dans nos colonnes jeudi dernier, ce n’est décidément pas demain la veille, du jour où Yves Michel Fotso aura définitivement fini avec la police. Jeudi dernier, l'on notait la présence des forces de l'ordre autour de son domicile. Le délégué régional de la Sureté nationale, Albert Mbida Nkili qui conduisait les troupes au début avait été relayé par quelques hauts cadres de la police judiciaire. Même si rien n’avait filtré sur les motifs de cette descente, quelques hommes en tenue rencontrés par nos soins se refusaient de tout commentaire. Hier très tôt dans la matinée, pour répondre à une convocation qui lui avait été servie samedi dernier par le chef par intérim de la division régionale de la Police judiciaire du Littoral, le commissaire principal Iya,il a été reçu par le commissaire divisionnaire Mbida Nkili, qui lui a indiqué l’objet de la convocation : « retrait de passeport ».

Selon nos sources, Yves Michel Fotso a pour un premier temps refusé de remettre son passeport et a souhaité déposer ce dernier sur la table du commissaire divisionnaire Mbida Nkili, sous "décharge". Ce qui a été fait toujours selon la même source avec l'aval de Martin Mbarga Nguelé, délégué général à la sureté nationale.

Yves Michel Fotso a été administrateur directeur général de la défunte Camair. Son séjour à la tête de la compagnie nationale de transports aériens fait l'objet d'une enquête judiciaire dans le cadre de l'affaire Albatros, du nom de l'avion présidentiel que de hautes responsables du Cameroun ont tenté d'acquérir pour le président Biya.

Le 28 avril 2008, au pied de l’immeuble de la Commercial Bank à Bonanjo (Douala) se trouvait une immense foule de curieux. À l’étage, se tenait le conseil d’administration de la Cbc. L’immeuble siège avait en effet été quadrillé par des éléments de la gendarmerie et de la police judiciaire sous le regard très attentif de journalistes venus assister à l’arrestation de Yves Michel Fotso. Pourtant, il s'agissait simplement de la signification de sa première convocation dans le cadre de l’affaire Albatros, du nom d’un avion présidentiel dont l’acquisition, en 2004, s’est faite dans des conditions peu claires.

Yves Michel FOTSO sera entendu à la direction de la police judiciaire à Yaoundé le mercredi 30 avril 2008, audition au cours de laquelle son passeport lui sera retiré et restitué 17 mois plus tard.

Signalons que l’héritier de Victor Fotso qui a toujours clamé son innocence à la fois par rapport à l’opération épervier et sa gestion de la CAMAIR, n’a jamais été entendu par un juge d’instruction; ses convocations se limitant à la police judiciaire pour des enquêtes préliminaires. Au moment où nous quittions le quartier Bali ce jour aux environs de 20 heures, l'on pouvait encore apercevoir devant les deux grands portails de la résidence de Yves Michel Fotso, quelques éléments de la police. Pourquoi procéder au retrait du passeport YMF sous fond de tapage médiatique ? Est ce pour l'empêcher de vaquer à ses occupations quotidiennes en dehors du territoire camerounais ? se demande ce matin Bernard Mouliom dans sa chronique hebdomadaire dans le jounal la république dans sa parution de ce matin.
© Camer.be : Albert N. à Douala

1 commentaire:

  1. Bienvenu au site de la manip. Il est interdit de toucher au fils du milliardaire de Banjoun. On peut arrêter tous les camerounais, du Nord au sud, sauf bien sûr, Yves Miché… on a arrêté des ministres et cela a été applaudit par (presque) tous ! mais le simple fait que le passeport d’Yves Michel Fotso soit de nouveau retiré par la police judiciaire, bouge les montagnes et remue les montages comme si une digue invisible tenait à prendre la justice en otage. On s’en indigne. Puis, on s’en prendra à Biya. De grâce, SVP, laissez la justice camerounaise mener ses investigations. L’affaire Albatros-Camair est encore en instruction. Evitons des commentaires qui feraient entrave à la Justice.

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