La liberté, rien que la liberté

La liberté, rien que la liberté

jeudi 18 août 2011

Cameroun : L'intégralité du programme politique du Professeur Jean GATSI

Présidentielle 2011 au Cameroun
Le programme politique du Professeur Agrégé Jean GATSI (MPLC)
Pour le changement et la réconciliation des Camerounais

230 propositions pour le changement et la réconciliation des Camerounais




Les 20 principaux thèmes abordés dans le cadre de mes 230 propositions pour le changement et la réconciliation des Camerounais
1 - Economie et emploi 2 - Institutions 3 - Diaspora 4 - Justice 5 - Réconciliation nationale 6 - Corruption/Tribalisme 7 - Agriculture et pêche 8 - Sécurité 9 - Santé 10 - Education 11 - Enseignement supérieur et recherche 12 - Culture et Sport 13 - Environnement 14 - Tourisme 15 – Transport, Mines et Energie 16 - Fiscalité 17 - Médias 18 - CEMAC/Coopération sous-régionale 19 - Politique étrangère 20 - Société


Camerounaises, Camerounais,
Mes chers compatriotes,

La politique que je vous propose est une politique volontariste, basée sur le retour aux valeurs de démocratie et de progrès social.

Je veux être à votre service et respecter la Constitution de notre pays.

L'une des premières mesures à prendre après mon élection consistera en l'organisation d'un référendum pour la mise en place de nouvelles institutions, avec des dispositions non modifiables relatives par exemple à la durée et au nombre de mandats aux différentes fonctions électives.

Elu Président de la République du Cameroun, je ne resterai au pouvoir que pendant trois ans, le temps de créer les conditions de la transparence électorale. A cet effet, je ferai modifier la Constitution, par référendum, pour fixer la durée du mandat présidentiel à cinq ans renouvelable une seule fois, pour prévoir deux tours de scrutin à toutes les élections, et pour installer une véritable Commission Nationale Indépendante. Au bout de trois ans, j'organiserai une nouvelle élection présidentielle à laquelle je ne serai pas candidat.

Mon programme a pour ambition de mettre fin aux systèmes de tribalisme, de corruption et de privilèges développés par le pouvoir RDPC dans notre pays depuis une trentaine d’années. Je veux redonner confiance aux Camerounais, sans oublier de tendre la main à tous ceux qui, de bonne foi, ont servi le Cameroun au cours de cette période. Je vous propose un Cameroun où le sentiment d'appartenir à une nation n’est plus dévoré par la haine tribale. Je suis donc le candidat du changement et de la réconciliation.

Le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) au pouvoir vous a montré ses limites : « aucune vision, aucune projection, on ne sait ou on va et d'où on veut partir ; une économie désorganisée, une fonction publique tribalisée, mécanisée, métallisée, immobilisée et sclérosée par des maux qui ne devraient plus faire partie du langage politique (tribalisme, corruption, achat des concours, achat des consciences, absence de neutralité politique des fonctionnaires...) ».
Avec vous, je veux faire un autre Cameroun. Ma politique est de celle de la libération des énergies, du sauvetage de notre économie du chômage, en particulier de celui des jeunes. Sa mise en place permettra de créer 500 000 emplois en deux ans. Je veux lutter contre la misère et rendre aux Camerounais leur fierté.

A travers les 230 mesures que je vous propose, nous pouvons construire un Cameroun des libertés.


1 - Economie et emploi
01- Densification du tissu industriel : usines de montage des motos et des voitures par un transfert des technologies.
02- Développement du design industriel et du textile.
03- Mobilisation de 20% des ressources pétrolières et minières pour l’emploi des jeunes.
04- Création d’un « contrat premier emploi » pour les jeunes diplômés. Les entreprises qui recrutent au moins deux jeunes dans le cadre de ce contrat bénéficieront d’un allègement considérable de leurs charges salariales.
05- Création d’un service public de l’emploi des jeunes.
06- Création des bureaux de placement des jeunes dans les établissements d’enseignement.
07- Mise en place d’une politique de formation professionnelle et de validation des acquis de l’expérience.
08- Augmentation du nombre des inspecteurs du travail et de la prévoyance sociale.
09- Sanctions exemplaires à l’encontre des entreprises qui ne respectent pas les droits des salariés (affiliation sociale, représentation du personnel, représentation syndicale).

Chapitre 2 - Institutions
10- Respect de la Constitution, des lois en vigueur et des institutions de la République, signes de notre indépendance et de notre souveraineté.
11- Création d’un poste de Vice-président de la République de sexe féminin.
12- Création d’un Sénat dans les six mois du début du mandat, afin de répondre aux attentes des citoyens en matière d’amélioration de la qualité des textes, à travers une participation des deux chambres au déroulement du processus législatif.
13- Limitation à deux mandats de cinq ans non renouvelables, de la durée de toutes les fonctions électives.
14- Réduction du pouvoir de nomination du président de la République et association du Parlement aux nominations importantes.
15- Inscription dans la Constitution d'une "disposition spécifique" selon laquelle les règles portant sur la limitation des mandats électifs ne peuvent être modifiées.
16- Fixation à 75 ans révolus de la limite d'âge pour les candidats aux différentes élections.
17- Intervention du président de la république devant le parlement réuni en Congrès, une fois par an (mois de février).
18- Déclaration de politique générale du premier ministre une fois par an (mois de janvier) devant le parlement réuni en Congrès.
19- Instauration du référendum d’initiative populaire.
20- Création d’un Conseil constitutionnel, avec une indépendance garantie.
21- Création d'un Conseil Supérieur de la Démocratie (CSD), chargé de vérifier la manière dont les responsables politiques exercent leurs fonctions. Le Conseil Supérieur de la Démocratie, représenté dans chaque région, rend tous les six mois des observations publiques, de nature à éclairer les citoyens et les institutions de la République, sur le respect des promesses électorales et les principes de bonne gouvernance.
22- Formation d’un gouvernement paritaire (50% d’hommes – 50% de femmes).
23- Formation d’un gouvernement de 24 ministres dont un vice premier ministre de sexe différent de celui du premier Ministre.
24- Introduction d’une dose de proportionnelle aux élections législatives et municipales, permettant de représenter l’ensemble des sensibilités politiques du pays.

Chapitre 3 - Diaspora
25- Création d’un Conseil des camerounais de la Diaspora avec des représentants à l’Assemblée Nationale. Ce Conseil sera le cadre permanent du dialogue avec les Camerounais de l’étranger.
26- Instauration de la double nationalité dès les premiers mois du mandat présidentiel.
27- Participation de la Diaspora à toutes les consultations électorales.
28- Facilitation du droit de vote des camerounais de la Diaspora. Vote avec une simple Carte d’Identité Camerounaise ou un passeport en cours de validité.
29- Instauration d’une rencontre annuelle des camerounais de la Diaspora avec le Président de la République.
30- Election des députés et maires de la Diaspora, par aire géographique continentale. Ces députés et maires participeront au débat national, de la même manière que ceux élus sur le territoire national.

Chapitre 4 - Justice
31- Garantie de l’indépendance de la justice.
32- Garantie de l’égalité devant la justice.
33- Modification de la carte judiciaire pour tenir compte de la réalité de la décentralisation.
34- Instauration d’un plan de carrière pour les magistrats.
35- Séparation des carrières du siège et celles du parquet pour garantir l’indépendance des juges du siège.
36- Réévaluation considérable du traitement des magistrats.
37- Spécialisation des magistrats afin d’accélérer les procédures.
38- Sanction administrative des magistrats dont les procédures sont exagérément lentes au point de créer un déni de justice.
39- Spécialisation des juridictions : création des tribunaux de commerce, des tribunaux du travail, des tribunaux de paix sociale, etc.
40- Réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature pour donner davantage de place aux magistrats.
41- Possibilité pour les citoyens de saisir directement le conseil supérieur de la magistrature en cas d’abus d'un magistrat.
42- Prévoir une « Veille Judiciaire », organisme chargé de recueillir les récriminations des justiciables envers les magistrats et de les transmettre au Conseil Supérieur de la Magistrature.
43- Renforcement des droits de la défense ainsi que la présomption d’innocence.
44- Respect des droits de l’homme dans les prisons.
45- Construction de nouvelles prisons pour améliorer la condition carcérale des personnes détenues.
46- Jugement des mineurs délinquants multirécidivistes comme des adultes.
47- Emprisonnement et déchéance des droits civiques des magistrats corrompus.
48- Attribution de nouvelles charges d’huissiers de justice et de notaires.
49- Réforme et assainissement de la profession d’avocat.
50- Création des Instituts d’Etudes Judiciaires ou de formation aux métiers du barreau.
51- Création de nouveaux emplois dans les professions judiciaires.

Chapitre 5 - Réconciliation nationale
52- Transfert de la dépouille du Président AHIDJO au Cameroun et organisation de funérailles nationales.
53- Elaboration d’un statut protecteur des anciens chefs de l’Etat.
54- Auto-détermination par rapport à d’éventuelles poursuites contre un ancien Chef de l’Etat.
55- Lancement d’une conférence nationale du pardon et de la réconciliation à laquelle participeront tous les acteurs.
56- Réhabilitation de tous les nationalistes Camerounais.
57- Construction de monuments à la mémoire des nationalistes camerounais.

Chapitre 6 - Corruption/Tribalisme
58- Suppression de la mention "origine" ou "race" dans les actes de l'état civil, et considérer que le citoyen est originaire de là où il est né. - Suppression de la mention "origine" ou "race" dans les actes de l'état civil, et considérer que le citoyen est originaire de là où il est né.
59- Limitation à cinq non renouvelable du mandat à la tête d’une entreprise publique ou d’un établissement public.
60- Création d’une police de la gouvernance des entreprises et établissements publics.
61- Création des Tribunaux de paix sociale, juridictions spécialisées chargés de juger des affaires de corruption et de tribalisme.
62- Accélération des procédures et sanctions exemplaires à l’encontre des corrupteurs, des corrompus et auteurs d’actes de tribalisme.
63- Publication dans la presse nationale de la liste des personnes condamnées pour corruption ou tribalisme.
64- Exclusion des marchés publics des personnes condamnées pour corruption ou pour tribalisme.
65- Déchéance des droits civiques des personnes condamnées pour corruption ou pour tribalisme.
66- Licenciement du fonctionnaire convaincu d’actes de corruption ou de tribalisme.
67- Publication des règles objectives de recrutement dans la fonction publique.
68- Publication des règles ayant présidé au choix des postulants à l’occasion de tout concours administratif.

Chapitre 7 - Agriculture et pêche
69- Favoriser l’installation de jeunes agriculteurs, à travers des prêts cautionnés par l’Etat.
70- Lutter contre la pêche sauvage et illégale sur les côtes camerounaises, et développer la préférence nationale en matière de pêche.
71- Création de lycées professionnels agricoles dans toutes les régions du Cameroun et particulièrement adaptés aux réalités locales. Les jeunes pourront y entrer avec le BEPC ou le CAP, et leur formation sera spécialisée dans les différents métiers de l'agriculture.
72- Octroi de microcrédits garantis par l'état aux meilleurs diplômés en Techniques agricoles (options culture, volaille, élevage, pêche, pisciculture, etc.), pour créer leur entreprise agricole et employer d'autres jeunes Camerounais. 10 microcrédits par région et par an.
73- Accompagnement des bénéficiaires de microcrédits agricoles dans la réalisation de leurs projets par des experts agréés.
74- Développement et extension de la culture du riz, notamment dans les plaines de NDOP et de MBO.
75- Engagement d’un plan intensif de relance de la culture du café, du coton, du cacao, de l’hévéa, de l’arachide, etc.
76- Densification de la culture du maïs et du manioc.
77- Développement des projets-pilote financés par l’Etat en matière agricole.

Chapitre 8 - Sécurité
78- Création d’une unité de force spéciale de 5000 hommes pour la sécurisation de nos frontières.
79- Renforcement des capacités des troupes en vue de la prévention et intensification de la lutte contre le terrorisme.
80- Réorganisation des différents corps de sécurité en vue d’une meilleure efficacité.
81- Elaboration d’un contrat civique entre les forces de défense et de sécurité et les citoyens camerounais.
82- Rapprochement de la police et de la gendarmerie de la population : Dans chacune des régions, 2500 policiers et gendarmes seront recrutés.
83- Création de nouveaux centres de formation et augmentation du nombre d’instructeurs.
84- Suppression à vie des droits civiques des criminels.

Chapitre 9 - Santé
85- Mise en place d’un système national d’assurance maladie.
86- Augmentation du nombre d’hôpitaux publics.
87- Création d’un pôle gouvernance dans les hôpitaux, chargés de lutter contre la corruption en milieu hospitalier. Le pôle gouvernance devra également s’assurer qu’aucun citoyen malade entrant dans un hôpital public ne bénéficie pas de soins faute de moyens ou de prise en charge.
88- Mise en place d’un système d’« assistance hospitalière » afin de faciliter la prise en charge totale et gratuite des personnes démunies et sans ressources.
89- Augmentation des crédits pour les recherches médicales.
90- Création de 20 000 postes de professionnels de la santé (médecins, infirmières etc.).
91- Subvention en vue de la baisse des prix des médicaments trop chers par rapport au niveau de vie des camerounais.
92- Gratuité de l’interruption de grossesse pour les jeunes filles ayant subi un viol.
93- Gratuité des préservatifs et de la pilule du lendemain.
94- Aide à la recherche et la visibilité de la médecine douce traditionnelle.
95- Gratuité d’une visite médicale par an pour toutes les jeunes filles dans les collèges, lycées et universités.
96- Interdiction de vente des boissons alcoolisées à moins de 500 mètres d’un établissement scolaire ou universitaire.

Chapitre 10 - Education
97- Hausse de budget de l'éducation nationale.
98- Elaboration de programmes pédagogiques adaptés à la réalité sociale.
99- Suppression du Probatoire.
100- Enseignement de la philosophie dès la classe de seconde.
101- Création des collèges et lycées professionnels, avec des spécialisations dès la première année, pour faciliter l’accès direct au monde du travail.
102- Passage automatique en classe supérieure de tout élève ayant obtenu son diplôme à la fin de l’année.
103- Valorisation de la place des associations et des clubs au sein des collèges et lycées : club de lecture, débat, humour, langues étrangères, etc.
104- Liberté pédagogique pour les enseignants.
105- Mise en place d’un meilleur contrôle des frais d’APE (Association des Parents d’Elèves).
106- Mise en place de la gouvernance financière des établissements publics et privés, à travers l’instauration d’un « administrateur indépendant » doté d’un pouvoir de dénonciation au Procureur de la République.
107- Fonctionnement effectif des internats et des restaurants à prix mesurés dans les lycées publics.
108- Revalorisation de la place du sport à l’école, creuset des futurs champions.
109- Renforcement du bilinguisme dès le jeune âge.
110- Intégration de tous les enseignants vacataires.
111- Limitation du nombre d’élèves par salle de classe : pas plus de 30, tant dans le public que dans le privé.
112- Inscription de plus d’ouvrages d’auteurs camerounais au programme des enseignements.
113- Vulgarisation de la lecture sur tout le territoire national.

Chapitre 11 - Enseignement supérieur et recherche
114- Création d’un Ministère d’Etat chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
115- Vote d'une loi pour réformer la gouvernance au sein des universités publiques et privées.
116- Doublement du budget de l’enseignement supérieur et création d’un programme d’investissement adapté sur cinq ans.
117- Renforcement de l’encadrement pédagogique : Recrutement de 10 000 nouveaux enseignants sur deux ans.
118- Création d’un corps spécialisé de contrôleurs dans les universités, doté d’un pouvoir de dénonciation au Procureur de la République des actes de corruption et de tribalisme.
119- Réévaluation considérable du traitement des enseignants du supérieur.
120- Suppression de l’interdiction pour les enseignants du supérieur d’être en même temps avocats.
121- Création et construction d’au moins une université d’Etat par région.
122- Election des principaux responsables des universités d’Etat par leurs pairs.
123- Clarification des règles de promotion des enseignants définies selon des critères d’objectivité scientifique.
124- Recrutement sur des bases objectives de 5 000 (cinq mille) jeunes comme personnel d’appui pour renforcer les capacités de fonctionnement de nos universités.
125- Augmentation du nombre d’Instituts Universitaires de Technologie (IUT) sur l’étendue du territoire national.
126- Accélération du processus d’équipement des laboratoires dans les universités.
127- Accélération de la professionnalisation, à travers la création de filières nouvelles et innovantes.
128- Ouverture des universités tous les jours de la semaine afin de mieux couvrir les programmes.
129- Renforcement de la construction des logements étudiants.
130- Instauration de critères objectifs d’attribution des chambres d’étudiants.
131- Création des aires de jeu et de repos ainsi que des points d'eau potable dans les différentes universités.
132- Réduction du prix du repas au restaurant universitaire à 50 francs par étudiant. Prévoir par ailleurs une réduction à 25 francs aux étudiants issus de milieux défavorisés.
133- Encouragement à la création des associations d’étudiants en leur confiant notamment la gestion des cantines de l’établissement.
134- Réduction des droits universitaires à 10 000 francs par étudiant en cycle classique.
135- Instauration d’une bourse mensuelle à tous les étudiants méritants, payable dès le premier jour de la rentrée universitaire, et ensuite par avance, chaque début de mois : Bourse mensuelle de 50 000 francs aux meilleurs étudiants, à savoir ceux qui réussissent leur entrée en classe supérieure dès la première session des examens. C'est un encouragement à l'excellence ; Bourse mensuelle de 25 000 francs aux étudiants qui réussissent leur entrée en classe supérieure à la seconde session des examens. Pas de bourse en cas de redoublement d’une classe.
136- Fixation de l'âge du départ à la retraite à 70 ans pour les enseignants de rang magistral.
137- Création de véritables bibliothèques universitaires, pourvues en documentation pédagogique.
138- Création, dans tous les établissements de l’université, de bibliothèques spécialisées par département.
139- Ouverture des bibliothèques universitaires aux étudiants sept jours sur sept et jusqu’à 22 heures.
140- Création d'une grande Bibliothèque, la "Bibliothèque du Cameroun", où les chercheurs et étudiants camerounais pourront y trouver le nécessaire pour leurs travaux, sans dépenser d'énormes sommes d'argent pour les déplacements à l'étranger. La "Bibliothèque du Cameroun" pourra employer une centaine de jeunes permanents, et sera ouverte 24h/24.
141- Création des antennes de la "Bibliothèque du Cameroun" dans toutes les régions.
142- Obligation d’avoir un Master 1 pour passer le concours d’avocat et la plupart des concours administratifs.
143- Gratuité du permis de conduire pour les 10 dix premiers jeunes de chaque niveau de formation universitaire.
144- Autonomie des universités privées, avec un contrôle du respect des règles déontologiques par le ministère de l’Enseignement supérieur.

Chapitre 12 - Culture et Sport
145- Augmentation du budget alloué à la culture et au sport.
146- Création d’un fonds de solidarité des auteurs d'œuvres de l'esprit, alimenté par un prélèvement de 0,2% sur les impôts indirects perçus par l'Etat.
147- Amélioration des mécanismes de perception et de répartition des droits d'auteurs et des droits voisins.
148- Création de plusieurs sociétés de gestion des droits d'auteurs et des droits voisins par catégorie.
149- Création d’un corps d’enquêteurs spécialisé dans la lutte contre la piraterie, avec des pouvoirs étendus : 50 enquêteurs par région.
150- Réouverture des salles de cinéma sur l’étendue du territoire national.
151- Obligation pour les médias camerounais de diffuser au moins 50% de la musique Camerounaise dans leurs programmes quotidiens.
152- Création d’une « Maison des artistes camerounais », haut lieu de valorisation des talents.
153- Encouragement à la création des logiciels et autres outils informatiques.
154- Soutien à la baisse du prix de l’abonnement à Internet.
155- Création d’au moins une salle de spectacles dans chaque région.
156- Construction d’un grand stade dans toutes les régions, en vue de favoriser l’émulation sportive de la jeunesse / Réhabilitation des stades en mauvais état.
157- Sélection des futurs champions sportifs dans les établissements scolaires.
158- Construction d’une école des champions réservée aux jeunes ayant une vocation sportive.
159- Création de 2000 empois supplémentaires dans les métiers du spectacle.

Chapitre 13 - Environnement
160- Création d’un ministère d’Etat en charge de l’environnement doté de moyens nécessaires à la réalisation d’une politique de l’heure.
161- Renforcement de la recherche dans le domaine environnemental.
162- Encouragement au reboisement sur toute l’étendue du territoire.
163- Création des espaces verts dans toutes les villes du Cameroun.
164- Transformation utile des déchets ménagers et industriels.
165- Développement de la fiscalité écologique.
166- Encouragement à l’utilisation du vélo comme moyen de transport en ville, et réservation des espaces de circulation.
167- Repositionnement des motos taxi aux périphéries des agglomérations et élaboration de leur statut.
168- Renforcement du transport ferroviaire de personnes et de marchandises.
169- Encouragement à la création des associations de défense de l’environnement par le financement de leurs projets novateurs.
170- Limitation de la déforestation par des sanctions exemplaires.
171- Valorisation des forêts camerounaises dans un but écologique et pour créer des emplois.

Chapitre 14 - Tourisme
172- Développement des formations supérieures aux métiers du tourisme, arrimées au système LMD.
173- Renforcement de la publicité en faveur du tourisme au Cameroun, dans les médias camerounais et étrangers.
174- Mise en place une politique audacieuse du tourisme vert, en y associant les chefferies traditionnelles.
175- Optimisation de l’exploitation des lieux touristiques.
176- Concession de la gestion des plages aux entreprises privées en vue de leur meilleure visibilité.

Chapitre 15 – Transport, Mines et Energie
177- Construction d’un second pont sur le Wouri.
178- Aménagement et sécurisation de l’entrée dans la ville de Bamenda.
179- Construction des autoroutes pour relier les grandes agglomérations.
180- Entretien spécifique des routes dans les zones d’exploitation forestière et minière.
181- Développement du réseau routier dans l’arrière pays.
182- Electrification intensive de l’arrière pays.
183- Développement de la recherche pétrolière et minière par la diversification des acteurs.
184- Amélioration de l’exploitation pétrolière et audit des contrats pétroliers.
185- Transparence en matière de gestion des ressources pétrolières et minières.
186- Développement et vulgarisation de l’énergie solaire.
187- Création d’une entreprise publique de maintenance des routes urbaines et autoroutes du Cameroun.

Chapitre 16 - Fiscalité
188- Elaboration d’une nouvelle politique fiscale, sociale et plus attractive pour les nouveaux investisseurs.
189- Prévision de moins d’impôts pour les pauvres, et plus d’impôts pour les riches.
190- Baisse de l’impôt sur les sociétés pour les entreprises qui réinvestissent intégralement leurs bénéfices en vue de la création des emplois.
191- Prévision d’un mécanisme efficient de contrôle des contrôleurs-vérificateurs.
192- Imposition du train de vie et sanctions sévères de la dissimulation de la matière imposable.
193- Formation des agents compétents pour assurer une véritable optimisation fiscale.
194- Création d’un impôt sur les sociétés à taux réduit au profit des entreprises qui recrutent au moins cinq jeunes au cours d’une année, par contrat à durée indéterminée ou par contrat à durée déterminée d’au moins cinq ans.
195- Baisse de la T.V.A sur les vêtements et produits de consommation courante.
196- Relèvement du taux de TVA sur l’alcool et le tabac.
197- Création d’une taxe spéciale pour les véhicules 4X4.

Chapitre 17 - Médias
198- Augmentation substantielle de l’aide publique aux médias.
199- Garantie de l’indépendance des médias et journalistes.
200- Allègement du contrôle administratif des médias.
201- Adoption d’un Code de déontologie des médias dont le respect sera assuré par une autorité administrative indépendante.
202- Sanctions sévères à l’encontre des médias et personnes qui portent atteinte aux droits d’autrui.

Chapitre 18 - CEMAC / Coopération sous-régionale
203- Renforcement de l’importance et du rôle du parlement communautaire de la CEMAC.
204- Développement d’une politique agricole sous-régionale.
205- Renforcement de la coopération sous-régionale en matière de lutte contre la criminalité organisée et le blanchiment d’argent.
206- Création d’un organisme commun et dissuasif de lutte contre le terrorisme dans la sous-région Afrique centrale.
207- Respect des principes communautaires, notamment la libre circulation des personnes et des marchandises.
208- Création d’une « Université de l’Afrique Centrale », spécialisée dans des formations de développement.
209- Mise en place de programmes sous-régionaux d’échanges d’élèves et d’étudiants.
210- Développement de la coopération entre les universités de la sous-région Afrique centrale.
211- Création d’un fonds sous-régional d'accompagnement à l'entrepreneuriat profitant aux jeunes de moins de 40 ans pour financer la création d’entreprises.
212- Harmonisation des politiques environnementales au sein de la CEMAC.

Chapitre 19 - Politique étrangère
213- Maintien et renforcement de la Coopération avec les pays amis, notamment la France et les Etas Unis d’Amérique.
214- Discussions rapides avec la France pour une libération progressive du compte d’opérations. Les fonds reçus seront prioritairement consacrés à l’emploi des jeunes, l’éducation et l’agriculture.
215- Mise en exergue des préoccupations écologiques dans les négociations commerciales internationales.
216- Multiplications des conventions fiscales internationales bilatérales en vue d’une coopération économique juste et équitable.
217- Développement, avec les pays amis, d’une véritable politique industrielle reposant sur un transfert effectif de technologie.
218- Renforcement de la présence des diplomates Camerounais dans les pays du monde.
219- Rupture des relations diplomatiques avec les pays qui soutiennent le terrorisme ou utilisent la violence contre leurs populations.
220- Renforcement de la coopération Sud-Sud.

Chapitre 20 - Société
221- Abolition de la peine de mort.
222- Réduction de la majorité civile à 18 ans.
223- Création de maisons d’accueil pour les jeunes en déperdition.
224- Encouragement à l’enseignement des langues maternelles et locales.
225- Baisse drastique du prix du carburant, surtout du pétrole lampant.
226- Réduction de 15% du prix de l'eau, de l'électricité et du gaz pour les ménages.
227- Interdiction de la prostitution sur la voie publique, sous peine d'emprisonnement des clients.
228- Prison à vie pour toute personne convaincue de viol ou d’inceste (auteur et complices).
229 - Protection et renforcement de la liberté d’association.
230- Installation de points d’eau potable dans les villages non pourvus.


Pr. Jean GATSI
Président National du MPLC (Mouvement Pour la Libération des Camerounais)
Candidat à l’élection présidentielle de 2011 au Cameroun

4 commentaires:

  1. Voici un programme, qui illustre pratiquement ce dont le Cameroun a besoin. le MPLC se présente comme la lueur que les camerounais attendais. Très bon programme Monsieur le professeur agrégé et que la discussion pour convaincre les indécis commence.

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  2. Merci de nous montrer que la politique peut se faire autrement, professeur. Que les autres, notamment le RDPC, au lieu de chercher systématiquement la fraude, fasse sa part de propositions et nous jugerons.

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  3. Merci Professeur agrégé. Où est le programme des autres partis ? Le choix des camerounais se fera sur les programmes. Que ceux qui critiquent ce programme présentent le leur. Merci merci.

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  4. Voici de la politique, la vraie. Je me suis toujours dit que le jour où les intellectuels vont entrer dans ces choses là, ça va barder. Just wait and see.

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