La liberté, rien que la liberté

La liberté, rien que la liberté

mercredi 3 août 2011

Cameroun : Il est temps de la pensée critique


Le temps de la pensée critique au Cameroun



Dans le Cameroun d’aujourd’hui, il ne se passe de journée sans que l’on nous alimente de faits divers aussi scabreux les uns que les autres par leur contenu, tant il est vrai d’ailleurs que sans contenant, celui-là ne peut qu’être vide. Paradoxalement, ce vide fait l’actualité, parce que certains ont besoin de justifier le soutien à une certaine politique auprès d’un hypothétique sauveur, envoyé de Dieu pour certains ou alors tout simplement le créateur pour d’autres.
Dans ce contexte peu propice au dialogue, c’est l’intolérance qui constitue la règle. Tout est bon pour détruire l’adversaire, le voisin ou le frère devenu ennemi, parce que passé dans l’autre camp. L’équation devient alors simple. Pour les uns, ceux qui ne soutiennent pas le régime sont des opposants, et l’opposant n’est bon à rien ; il n’a même le droit de critiquer ou de vivre. Pour les autres, ceux qui soutiennent le régime en place sont des malades qui ne sauraient avoir une seule pensée positive.
Entre les deux extrêmes, il y a pourtant place à de la civilité, à ce que des êtres pensants peuvent scruter et conserver, dans une perspective d’avenir. Construire une société, c’est prêter une oreille attentive aux bruits d’ailleurs, du voisinage et de proximité ; c’est accepter que l’autre existe et qu’il est forcément différent, accepter qu’il peut réfléchir, qu’il est semblable créature, de sorte que ses idées ne sont pas forcément mauvaises. Il est donc temps de la pensée critique au Cameroun, extrême de la pensée unique aux confins de la tolérance.

I - La pensée critique, à l’extrême de la pensée unique

La pensée critique est aux antipodes de la pensée unique, et elle constitue un acquis des libertés, véritable indice du progrès social.

A- La pensée critique, un acquis des libertés

Les révolutions ont souvent détruit des sociétés entières, mais elles ont aussi laissé des traces les plus visibles pour l’homme et son quotidien, en termes de libertés. A la vérité, si nous pouvons nous permettre de discuter en public des choses qui relevaient habituellement des interdits, c’est parce que des hommes et femmes, libres d’esprit, ont voulu que cette liberté soit l’une des choses les plus partagées. Au péril de leurs vies, ils ont mené des luttes contre un pouvoir sourd et démoniaque.
L’histoire récente du Cameroun démontre à suffisance comment des compatriotes, habités par un esprit de libertés, ont pensé à l’avenir, tout en sachant parfois même que le leur était compromis à court terme. Félix MOUMIE, Ruben UM NYOBE, Ernest OUANDJIE et autres sont entrés dans l’histoire pour avoir eu la pensée critique. Le contexte dans lequel ces derniers revendiquaient les libertés était d’ailleurs plus contraignent, parce que dominé par un ennemi qui ne laissait guère de chance à des sous-hommes qu’il fallait dominer par des massacres exemplaires. Des millions de camerounais en sont morts, les combattants de la liberté avec. Mais il en est résulté un acquis pour les générations futures. Certes l’indépendance ne l’était que de nom. C’était cependant un début de liberté qu’il fallait préserver.
La constitution progressive d’une élite nationale a permis d’acquérir de nouveaux espaces de libertés, progressivement mal gérés par des hommes acquis à la cause inverse. Les hommes de libertés n’ont alors pas pu savourer cette victoire, la mort programmé et donnée leur ayant fermé à jamais la porte de nouvelles revendications. On l’a souvent regretté, mais c’est le destin naturel de tous ceux qui militent pour la liberté de leurs peuples.
L’étape suivante fut aussi sanguinaire que la précédente. Les pseudo-dirigeants ont fait du parti unique un modèle de société, interdisant alors toute pensée critique. Des arrestations et détentions arbitraires ont constitué la règle durant de nombreuses années. Mais de nouveaux combattants de la liberté, des « hommes-courage » se sont imposés, dans une société camerounaise qui développait de nouveaux maux tel celui du tribalisme. Ils ont été pourchassés, certains d’entre-eux massacrés sans complaisance. Mais c’était oublier que la liberté n’avait aucun adversaire à sa hauteur, et que les idées nouvelles de progrès étaient, en fait, celles de la majorité des camerounais. La torture et l’assassinat des jeunes en quête des libertés, surtout de jeunes étudiants qui tentaient de s’organiser, a laissé des traces indélébiles. Certains ont réussi à s’enfuir à l’étranger, y ont continué le combat, et constituent aujourd’hui des modèles en matière de lutte pour l’instauration d’une véritable démocratie dans notre pays. Le régime en place les déteste. Mais sans leur veille, leur enthousiasme débordant, les hommes de terrain seraient massacrés à la vitesse grand « V ».
Les revendications ont permis l’instauration du multipartisme, de la liberté contrôlée d’opinion et de la presse. Mais tout reste à construire afin de développer la pensée critique, indice du progrès social.

B - La pensée critique, un indice du progrès social

Aucune société ne peut se développer sans acteurs capables de formuler une alternative face au pouvoir dominant. Et le Cameroun ne saurait faire exception, parce que « le Cameroun c’est le Cameroun ». Il s’agit là d’une idée saugrenue que certains développent en longueur de journée pour justifier l’injustifiable, l’injustice, le mépris et la barbarie du régime en place. La considération que le pouvoir doit avoir des composantes sociales doit être à la hauteur de l’ambition qu’il pourrait nourrir pour ce pays, grande ou petite. Nous ne sommes pas au crépuscule des mesurettes, car l’image d’une nation ne saurait se limiter à un adjectif dont la place dans la volonté politique de son initiateur pourrait traduire un certain embarras, et peut être même de l’inconscience au regard du quotidien des Camerounais.
Pour permettre à la société Camerounaise d’évoluer dans la modernité, il faut accepter la pensée critique, avoir une oreille attentive aux prises de position et sollicitations des citoyens. Dans les sociétés occidentales, la permanence du dialogue, et donc de la pensée critique, permet au détenteur du pouvoir d’ajuster ses propositions, et de mener une politique en faveur de la masse, qui le jugera à la plus prochaine rencontre électorale. Je pense d’ailleurs que même avec une transparence absolue, l’alternance peut ne pas s’inscrire au calendrier des électeurs qui jugent que le pouvoir en place a fait le nécessaire, dans l’intérêt supérieur de la Nation.
Au Cameroun, les choses se présentent autrement. Par le refus de la pensée critique, le pouvoir RDPC se complaît dans ce que ses idéologues, le plus souvent incompétents, peuvent proposer comme solutions aux problèmes du pays. Or ces « gourous », par volonté d’aider à la conservation du pouvoir à tout prix, privilégient leurs intérêts au détriment de ceux du peuple. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les élections ne traduisent pas une volonté franche de rencontre avec le peuple camerounais ; il s’agit plutôt d’une occasion de démonstration de la force du RDPC et de sa capacité à frauder pour se maintenir au pouvoir.
Les choses seraient pourtant bien simples avec la pensée critique qui met en exergue l’intérêt supérieur de la Nation. On ferait alors l’économie de débats de bas étage comme celui récent portant sur la candidature du Président BIYA à la prochaine élection présidentielle. Véritable débat de quartier, signe de la régression sociale et des idées. La pensée critique n’a pas été au rendez-vous des intelligences omnibulées dans une passion frisant la haine. En effet, si Paul BIYA a fait modifier récemment la Constitution de la République dans des conditions aussi rocambolesques pour faire sauter le verrou de la limitation des mandats, c’était bien pour se représenter à la prochaine élection présidentielle. Sa candidature ne saurait alors souffrir d’aucune contestation constitutionnelle. Il faut par ailleurs reconnaître que derrière le Président BIYA, il y a un parti politique organisé, le RDPC, bien décidé à le présenter comme candidat à l’élection présidentielle.
La maturité politique devrait nous inciter à accepter le combat électoral, avec tous les acteurs potentiels. Cela dit, Paul BIYA devrait lui-même se poser la question de savoir s’il est de l’intérêt du Cameroun, qu’il se présente à nouveau à la magistrature suprême, après un aussi long règne, près de trente années, et contre l’opposition farouche d’une importante partie du peuple, prête à en découdre. « L’appel du peuple » ne serait-il pas alors « l’appel de trop » de ceux qui profitent de sa présence à la tête de l’Etat pour piller le Cameroun ? Le président BIYA devrait prendre en compte cette interrogation.
Selon moi, le seul débat qui vaille à l’heure actuelle est celui portant sur la gestion transparente de l’élection à venir. Les conditions de son déroulement ne sont pas les meilleures. Mais il ne faudrait pas oublier que dans cette période d’apprentissage démocratique, nous avons le devoir, en tant que citoyens, d’œuvrer pour la vérité des urnes, à travers les scrutateurs et l’observation de la société civile. Partout dans le monde, le pouvoir érige des règles qui lui sont favorables, et le peuple en veille s’organise pour conquérir de nouvelles libertés. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication pourront d’ailleurs être d’utilité, pour éventuellement dénoncer un hold up électoral.
Nous pouvons ainsi, à travers des jugements objectifs, assurer le progrès de notre pays. Cela se vérifie d’autant plus la pensée critique se situe aux confins de la tolérance.

II - La pensée critique, aux confins de la tolérance

La pensée critique n’est pas un slogan creux. Elle induit une attitude de tolérance, tant du côté du pouvoir en place que celui de l’opposition républicaine.

A – La tolérance du pouvoir RDPC en place

L’une des choses qui caractérise le pouvoir RDPC en place au Cameroun, c’est l’intolérance vis-à-vis de la pensée critique. Tous ceux qui ont des idées contraires à celles du régime sont qualifiés d’opposants, et condamnés au mépris, à la haine, à la souffrance, en attendant leur mort prochaine. C’est bien le souhait de ceux qui ne comprennent pas l’utilité de l’opposition dans une démocratie, et qui tentent de corrompre la pensée critique, en chantant en longueur de journée : « si tu n’es pas avec nous, on ne te nomme pas … », un peu comme si la nomination rendait la vie éternelle.
Ces propos sont peut-être ceux d’acteurs isolés, néanmoins dignitaires du pouvoir en place. Et les faits démontrent à suffisance les difficultés d’insertion que rencontrent les citoyens ayant une pensée critique. La volonté de les détruire est telle que l’on se demande si l’on est vraiment en démocratie. Tous les moyens sont bons pour mettre à mal ceux qui osent penser autrement : arrestations arbitraires, rumeurs, chantage, menaces de mort, etc. Le passage à l’acte constitue parfois l’étape ultime, franchie avec une extrême facilité par ceux qui, dans un excès de zèle, pensent servir le régime en place qui ne lui a pourtant délivré aucun permis de tuer.
Le pouvoir pourrait pourtant assurer davantage la protection de tous ses fils, en sanctionnant sévèrement des comportements dictés par la haine envers la critique. Hélas, les administrations camerounaises regorgent de personnes frustrées par leurs supérieurs hiérarchiques, pour avoir eu le malheur de réfléchir et de penser autrement. C’est dire que la pensée unique domine encore chez certains compatriotes, seuls détenteurs de la vérité, parce que proches du pouvoir en place.
L’opposant ou le citoyen à la pensée critique est aussi Camerounais que les autres. J’ai même l’impression que certains dignitaires du régime RDPC confondent la fonction de Président de la République et celle de Président de leur parti qu’ils doivent défendre à tout prix. Les choses sont pourtant simples. Paul BIYA est le Président de la République du Cameroun, et donc Président de tous les camerounais : grands ou petits, opposants ou membres du régime, capables ou incapables, etc. Faire comme si le Président de la République appartenait à un parti politique ou à une communauté ethnique, c’est faire preuve d’intolérance et de mépris de la fonction présidentielle. Ceux qui causent du tort à un compatriote qui critique la politique du Président de la République s’enferment au dialogue tant nécessaire à la construction de notre Nation. L’acceptation d’autrui, avec sa pensée critique, constitue une preuve de maturité d’esprit et un gage de la paix sociale. Son rejet est signe de dictature, vecteur de malheurs pour la société.
Dans des situations extrêmes, l’intolérance gagne le cœur des proches (parents, collaborateurs, amis). Ceux qui soupçonnent un des leurs d’une « infirmité » résultant de leur pensée critique sont alors prompts à les abandonner ou à les renier. C’est dire combien de fois, dans notre société, tout est programmé pour faire échec à l’esprit critique. C’est surtout montrer à quel point les relations humaines se détériorent et sombrent dans l’intolérance ou le mépris vis-à-vis de personnes qui n’ont pour seul péché que d’émettre une pensée critique.
C’est malheureusement le triste sort auquel sont voués tous ceux qui sont différents, et qui pensent faire avancer la société. Le phénomène a d’ailleurs pris corps dans les rangs de l’opposition républicaine.

B- La tolérance de l’opposition républicaine

Le Cameroun d’aujourd’hui rime avec l’intolérance, et la violence avec laquelle une certaine partie de l’opposition républicaine traite les dignitaires et autres responsables du pouvoir en place témoigne du refus de toute pensée critique.
L’intolérance de l’opposition se manifeste, tout d’abord, dans la violence dirigée contre le Président de la République, taxé de tous les maux qui minent la société camerounaise. Pourtant, avec un minimum de bon sens, et donc de pensée critique, on aboutirait à des conclusions plus objectives. En effet, en sa qualité de garant des institutions et de protecteur des libertés, le Président de la République donne des ordres à ses subordonnés qui doivent, à leur tour, les transmettre à des subalternes. Il peut arriver que, pour des raisons diverses, l’ordre soit mal transmis ou mal interprété dans la chaine de commandement, occasionnant de ce fait un préjudice aux citoyens. N’oublions d’ailleurs pas qu’il y a beaucoup d’opposants cachés, au sein du régime en place au Cameroun, qui peuvent avoir intérêt à ce que les choses se passent mal dans un secteur déterminer.
Il ne s’agit pas pour moi de disculper le Président de la République, qui dispose en dernier ressort du pouvoir de sanctionner ces irresponsables, au besoin en les relevant de leurs fonctions. Mais force est de constater que ces sanctions arrivent souvent bien tard. Il n’est pas rare en effet, de voir un mauvais gestionnaire rester en fonction pendant plus d’une dizaine d’années. S’installe alors inévitablement chez ce dernier un excès de zèle qui, dans certains cas, se transforme en schizophrénie, l’amenant à torturer de nombreux administrés et collaborateurs.
Certains s’amusent même à proposer la saisine de juridictions pénales internationales pour faire condamner le chef de l’Etat Camerounais. Une telle proposition traduit le mépris de la Nation et du peuple Camerounais et reflète un refus de l’esprit critique. Le Président de la République est un bien commun à tous les Camerounais. Il est donc inadmissible d’admettre qu’il puisse être traduit, pour quelle cause que ce soit, devant des juridictions étrangères acquises au désordre et à la division des peuples africains. Selon moi, à la fin de ses fonctions, le Président BIYA devra librement prendre sa retraite, comme tous les camerounais. Seule une juridiction camerounaise pourrait éventuellement le juger pour des fautes commises dans l’exercice de ses fonctions, et en respect des textes en vigueur dans notre pays. C’est aussi de cette manière que la pensée critique peut contribuer à la préservation de la paix sociale.
L’intolérance de l’opposition républicaine se manifeste, ensuite, à l’endroit des institutions de la République, taxées de partisanes. La pensée critique commande à tout citoyen de respecter les institutions en place, et de proposer des améliorations au regard de leur fonctionnement. Avec cette pensée, l’on vit la démocratie, et l’on ne conteste les institutions établies que dans leur mode de fonctionnement.
C’est dire que la pensée critique ne devrait pas nous amener à faire un procès d’intention, à considérer par exemple ELECAM comme uns coquille vide. Il est constant en effet de juger le maçon à l’œuvre, au pied du mur. ELECAM est une nouvelle institution que nous devons juger à son fonctionnement régulier. L’abandon de l’ONEL pour ELECAM constitue d’ailleurs une résultante de la pensée critique, et il n’est pas exclu qu’à l’avenir, cette pensée conduise à la création d’une autre structure d’organisation des élections dans notre pays.
Je pense en revanche qu’ELECAM, comme tous les autres acteurs du processus électoral (électeurs, partis politiques, administration et société civile), ne sont pas encore prêts pour contribuer à un bon déroulement du prochain scrutin présidentiel. Il est donc indispensable de reporter ces élections, afin de donner une chance à la paix sociale à travers une participation effective des électeurs et une acceptation du verdict des urnes par les parties prenantes.
L’intolérance de l’opposition se manifeste, enfin, envers les citoyens qui font le choix de soutenir le régime du Président BIYA. Le multipartisme étant un acquis dans notre pays, il est du droit de chacun de soutenir le parti politique ou le candidat de son choix. On n’est pas nécessairement un « vendu » si l’on manifeste son soutien indéfectible au Président de la République ou au régime RDPC au pouvoir au Cameroun. Il s’agit là d’un problème de liberté individuelle que la pensée critique doit pouvoir considérer. Selon moi, la tolérance issue de la pensée critique induit à l’acceptation d’autrui, notamment dans ses choix idéologiques.
N’oublions d’ailleurs pas que beaucoup de compatriotes soutiennent le régime RDPC en raison des facilités qu’il pourrait leur offrir en termes d’amélioration de leurs conditions de vie. On cherche, ici et là, une nomination, à placer son fils, à gagner un marché, à protéger ses intérêts, etc. Le système mis en place est tel que ceux qui se trouvent en dehors ne doivent bénéficier d’aucun avantage. Il est mauvais. Mais la tolérance devrait nous amener à comprendre et accepter ces frères et sœurs qui choisissent la belle vie, aux frais du prince. Après tout, il faut que des citoyens occupent des postes de responsabilité pour faire fonctionner le pays.
C’est dire que la volonté de changement ne devrait pas amener l’opposition républicaine à faire n’importe quoi. Avec la pensée critique, elle pourrait mieux appréhender les problèmes, dépassionner le débat politique, contribuant ainsi à l’éducation des masses. C’est à ce prix que le Cameroun de demain sera une grande démocratie, un pays dans lequel les élections se feront librement afin que les meilleurs accèdent aux responsabilités politiques.
© Pr. Jean GATSI
Agrégé des facultés de droit
Président national du Mouvement Pour la Libération des Cameroun
ais (MPLC)
Candidat déclaré à l’élection Présidentielle de 2011 au Cameroun

3 commentaires:

  1. Merci professeur. seule la pensée critique peut sortir notre pays du chaos actuel. Il est vraiment temps de la pensée critique. Mais le RDPC ne l'aura jamais, je les connais.

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  2. Les partis politiques de l’opposition sont pour la critique destructive et non pour la critique constructive. Je ne lis ça et là, aucune proposition de l’opposition sur le plan de la construction du pays. La seule critique qui les intéresse c’est Paul Biya. Voilà donc comment on va construire un pays avec le nom Paul Biya.

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  3. Professeur,

    Je suis convaincu et persuadé du bien-fondé de votre analyse et, en parodiant Pierre Rimbert, dans son Enquête sur les intellectuels contestataires, je pense que la pensée critique devrait s'inscrire dans une pratique militante de tous les instants si nous voulons un avenir meilleur, non pas pour nous-mêmes, mais pour les generations futures.

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