Lazare Dolou devrait déposer une plainte contre son agresseur, le commandant de brigade de GALIM a l’ouest du Cameroun
La scène a eu lieu vendred
i dernier, en marge de la tournée de prise de contact du Délégué général à la sûreté nationale à Bafoussam, que le journaliste était aller couvrir. C’était dans un débit de boisson, aux alentours de la légion de gendarmerie de l’Ouest, face à la résidence du gouverneur de région, où il prenait un pot avec un ami. Selon son récit, un adjudant-chef de gendarmerie, qu’on présentera par la suite comme étant Ngoa Patrice, commandant de la brigade territoriale de Galim dans le département des Bamboutos, est entré dans le bar et l’a fixé longtemps, puis est parti. « Il est revenu 3mn après alors que je téléphonais. Il m’a dit : ‘’quand tu travailles à la radio, tu ne connais pas mon nom. On m’a affecté. Je peux te tuer maintenant et même le Colégion (commandant de légion, ndlr) ne pourra rien me faire ». Sous cette menace, il sort. Revient 5mn après avec une bière ouverte. « Il m’a balancé le contenu sur la tête. Je me suis levé et il a commencé à me rouer de coups », rappelle-t-il. Les témoins rapportent que ce sont des agents de la sécurité militaire, présents, qui l’ont porté hors du bar, alors qu’il avait porté la main sur son arme en menaçant de tirer sur le journaliste de la Crtv. Il partira à bord d’un pick up de gendarmerie, apparemment son véhicule de service. Immédiatement après, en compagnie de son chef de station, Lazare Dolou s’est rendu chez le commandant de la légion de gendarmerie, lui rendre compte de l’incident. Apparemment très occupé, il les aurait renvoyés à mercredi prochain. Chef de service des programmes et animateur de « La radio utile », une émission satirique qui passe sur la Crtv Ouest, il avait « chicoté » les gendarmes et le commandant de la brigade de Galim, il y a environ six mois, pour des exactions commises à l’endroit des paysans qui rentraient des champs, dans cette région très fertile.

paul bia leur fait croire que le pays leur appartient et que nos vies n'ont pas de sens
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