La liberté, rien que la liberté

La liberté, rien que la liberté

jeudi 6 août 2009

LE PRIX DE LA LIBERTE

Je mesure votre capacité de nuisance
mais je ne recule pas devant le combat pour la Liberté

Suffit-il de pouvoir se déplacer à l’intérieur du triangle national pour se considérer comme un homme libre ? Je me pose une telle question parce que ce soir, un homme m’a fait comprendre que je ne devrais plus parler comme je le fais à la télévision, et que le fait de marcher libre est un grand pas sous la politique du renouveau.

Mais de quoi parlait-il au fait. Dans un pays d’injustice caractérisée, la question ne se pose plus sur le terrain de la liberté individuelle. Un petit groupe a décidé de se partager les richesses du Cameroun, en orientant la plus grande partie de la population vers la mort certaine. Et l’on ne devrait pas parler sans risque de subir des pressions ou des menaces.

Des menaces de ce genre sont légion, et le régime Camerounais est parfois passé à l’action : des compatriotes ont ainsi vu leur vie basculer dans le néant, parce qu’ils ne soutenaient pas le régime de Monsieur BIYA ; des compatriotes ont tout perdu pour avoir dénoncé la corruption et le tribalisme dans ce pays ; des compatriotes en ont payé de leur vie.

Au fait, sachez que je suis un intellectuel, un "vrai". Et le propre de l’intellectuel est de guider la société, non nécessairement dans le sens du pouvoir en place. Beaucoup ont choisi une place "au chaud", au mépris de leurs convictions et du respect de la personne humaine ; beaucoup ont vendu leur âme au "Diable" pour avoir une place dans la "société inhumaine", la vôtre, pour avoir de quoi vivre, et peut-être mieux vivre en détournant les deniers publics.

A la vérité, le régime Camerounais a chosifié les intellectuels au point que certains n’arrivent plus à penser, à ouvrir les yeux pour dire ce qui est, ce qui n’est pas, à dénoncer l’injustice sous toutes ses formes et à participer, de ce fait, à la construction d’un État démocratique. Bon nombre de ces intellectuels végètent mais ne se posent jamais la vraie question : comment être libre. Bien au contraire, ils s'associent au régime RDPC en espérant un jour piller à leur tour les richesses du peuple Camerounais.

J’ai choisi de ne pas être de ceux-là, d’être un Agrégé différent, sans doute un marginal dans votre monde sans foi ni loi, mais d’être moi-même. J’ai choisi d’être un homme entier, de m’opposer à un régime qui ne pense pas à son peuple, un régime irresponsable, corrompu et tribaliste, dont les géants n’ont aucun sens de l’humanité, de l’être. J’ai choisi d’être moi-même, et cela vous dérange. Cela dérange au point que certains croient pouvoir m’intimider.
Je refuse de mourir sans crier, crier si fort, afin que le monde entier sache qui vous êtes véritablement. Ce n'est plus une surprise pour beaucoup mais ma voix, associée à celle ses sans voix, est là. Je refuse catégoriquement de mourir sans aider les plus faibles, ceux que vous abandonnez dans la rue, dans la misère ; ceux que vous méprisez au quotidien, c'est-à-dire le peuple Camerounais.
Je suis moi-même une victime de votre système, parce que je suis né ailleurs que dans votre village, votre clan, mais je suis né au Cameroun. Vous allez faire avec moi dans ce pays qu'est le Cameroun, qui n'est pas votre pays, qui est le nôtre. Dans le cas contraire, prenez vos responsabilités et assumez.
Je ne serai pas avec vous pour cautionner le "crime contre la jeunesse" que vous organisez au quotidien, parce que je respecte les Camerounais de tous origines, je respecte l'être humain.

Vous faites donc fausse route car je sais depuis longtemps le prix à payer pour la liberté sous une dictature la vôtre. Le prix de la liberté, c’est la souffrance ou la mort. Si vous m’avez alors compris, vous devez particulièrement faire attention.

Pr. Jean GATSI, Agrégé des facultés de droit

LES DICTATEURS D'AFRIQUE

VOICI LES DIX PREMIERS DICTATEURS EN AFRIQUE


Le Président Omar BONGO ONDIMBA du Gabon est décédé, après près de 42 ans au pouvoir. Qui hérite de son titre de Doyen des dictateurs en Afrique ?
Paul BIYA apparait au deuxième rang des premiers dictateurs en Afrique centrale, tout juste derrière son frère de la Guinée équatoriale. Il occupe également un rang honorable (sixième) parmi les 10 plus grands dictateurs d’Afrique qui ont choisi de mourir au pouvoir en faisant souffrir le peuple.

N° 10/ Ben Ali : 21 ans au pouvoir
Le Président Zine el-Abidine Ben Ali est arrivé au pouvoir en novembre 1987, suite à un coup d'Etat sans effusion de sang. Il a succédé à Habib Bourguiba, jugé inapte à la fonction présidentielle pour cause de "sénilité." Zine el Abidine Ben Ali a marqué le 21ème anniversaire de son accession au pouvoir en libérant 44 prisonniers politiques.

N° 9/ Blaise Compaoré : 21 ans au pouvoir
Un certain mystère entoure encore les circonstances de la mort du prédécesseur et ami de Blaise Compaoré, le capitaine Thomas Sankara. Une chose est sûre : après l’assassinat, le 15 octobre 1987, de « Sankara le rebelle » par un groupe de soldats, Blaise Compaoré s’est emparé du pouvoir. Depuis, il a remporté trois élections présidentielles, arrivant en tête lors du dernier scrutin, en 2005, avec 80% des suffrages.

N° 8/ Le Roi Mswati III du Swaziland : 23 ans au pouvoir
Le roi Mswati a accédé au trône en avril 1986 ; en tant que fils du roi Sobhuza, il était l'héritier du trône swazi. Mais il a fallu trois ans après la mort de son père pour qu’il soit installé sur le trône. Monarque absolu, il a un goût modéré pour les élections. Sous son règne, les partis politiques restent interdits.

N° 7/ Le Président Yoweri Museveni de l'Ouganda : 23 ans au pouvoir
Après plusieurs années dans le maquis, l'ex-officier Yoweri Museveni a conduit au pouvoir l’Armée Nationale de Résistance, en janvier 1986. Il a renversé Basilio Okello, qui avait lui-même renversé six mois auparavant Milton Oboté, lors d’un coup d'Etat militaire. Yoweri Museveni a également remporté trois élections, mais c’est seulement lors du dernier scrutin, en 2006, que des candidats issus d’autres formations politiques ont été autorisés à se présenter à l’élection présidentielle.

N° 6/ Le Président Paul Biya du Cameroun : 26 ans au pouvoir
En Novembre 1982, le premier président du Cameroun, Ahmadou Ahidjo, a officiellement démissionné pour cause de maladie et remis le pouvoir à son premier Ministre, Paul Biya. Depuis, ce dernier a remporté cinq élections, ce qui – selon l'opposition - n'est pas surprenant, étant donné que les résultats ont toujours été « retouchés » par des cadres du parti au pouvoir.

N° 5/ Le président égyptien Hosni Moubarak : 27 ans au pouvoir
Hosni Moubarak s’est emparé du pouvoir après l'assassinat du président Saddate par des militants islamistes, en octobre 1981. Il a été confirmé comme président à la suite d’un référendum. Lors de la dernière élection en 2005, il a réalisé un score de 88% des suffrages. Une rumeur persistante circule au Caire au sujet de son fils Gamal, que le Président préparerait à lui succéder.

N° 4/ Le Président Robert Mugabe du Zimbabwe : 29 ans au pouvoir
Le monde a applaudi quand, après avoir mené une longue guerre de guérilla, Robert Mugabe a conduit son parti, la Zanu, à la victoire lors des élections de février 1980, consécutives à l’accession du Zimbabwe à l’indépendance. Mais il a beaucoup perdu de son aura aujourd’hui et l'opposition l'accuse de mener son pays à la destruction, en s’accrochant au pouvoir. Il conserve les rênes d’un pouvoir qu’il s’est vu contraint de partager avec un premier ministre, Morgan Tsvangirai, issu de l’opposition.

N° 3/ Le Président José Eduardo dos Santos d'Angola : Près de 30 ans au pouvoir
Le président José Eduardo dos Santos a pris le pouvoir après la mort du premier président de l'Angola, Agostinho Neto, en septembre 1979. Mais pour la plupart du temps, il n’a dirigé que la moitié du pays, l’autre moitié ayant été contrôlée par l’Unita, le mouvement rebelle de Jonas Savimbi. Avec la fin de la guerre et la défaite de l’Unita lors des élections législatives de l’année dernière, des voix se sont élevées pour réclamer une élection présidentielle. Aucune date n'a encore été fixée pour ce scrutin.

N° 2/ L’Equato-guinéen Teodoro Obiang Nguema : Près de 30 ans au pouvoir
Le Président Teodoro Obiang Nguema est arrivé au pouvoir en août 1979 dans un style classique, après avoir déposé son oncle, Macias Nguema, qui avait fui, avant d’être capturé puis exécuté. En dépit des revenus générés par l’exploitation du pétrole, 60% de la population vivent avec moins d’un dollar par jour. Mais ils semblent éprouver un amour indéfectible pour leur président, puisqu’ils étaient 97% à le plébisciter lors de la dernière élection, en 2002.

N° 1/ Le Colonel Mouahammar Khaddafi de Libye : 39 ans au pouvoir
... Et la palme revient au doyen incontesté des chefs d’Etat africains, tout juste couronné après la mort du chef d’Etat gabonais, le dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, arrivé au pouvoir une décennie avant son dauphin de la Guinée Equatoriale. Le colonel Kadhafi s’est emparé du pouvoir en septembre 1969, créant ensuite son propre système politique, dont les grandes lignes ont été consignées dans le Livre Vert. Il est resté au pouvoir depuis. L'année dernière, il a été fait "roi des rois" lors d’une réunion de chefs traditionnels africains.
Dans ces conditions, comment l'Afrique peut-elle s'en sortir ?

LE SACRIFICE ANNONCE

LE DECRET PRESIDENTIEL REND FOU

Bras de fer : Préfet du Wouri (Okalia Bilaï) Délégué du gouvernement de Douala (Fritz Ntoné Ntoné)


Ils s’affrontent au marché Congo à Douala.
Au fait, que veut la Préfecture du Wouri, sinon créer un trouble grave à l’ordre public ? En s’opposant manifestement au Délégué du Gouvernement, la Préfecture du Wouri cherche l’affrontement qui justifiera peut-être l’éviction déjà annoncée du Délégué. Depuis quelques semaines, l’homme qui a fait des efforts pour changer le visage de la ville de Douala est régulièrement désavoué par le représentant de Paul BIYA dans le département. Il semblerait que le clan gestionnaire du Cameroun ait décidé de le remplacer par un homme plus favorable à la tribu eu peu soucieux des intérêts de la population de la ville de Douala. La République bananière de Monsieur BIYA n’aime pas les travailleurs, on le savait déjà.

Un homme déjà sacrifié ............

L`ambiance était électrique dimanche dernier au marché Congo de Douala. " Trois policiers du commissariat du 3ème arrondissement sont venus installer deux containers sur la servitude (la chaussée) qui passe devant nos boutiques ", raconte une commerçante. Les commerçants se sont opposés à l`installation de ces boutiques de fortune. " Ces containers vont non seulement boucher la route, créer l`embouteillage mais aussi empêcher aux sapeurs pompiers d`intervenir efficacement là il y a des fréquents incendies. Par ailleurs, ces boutiques vont barrer l`entrée de nos boutiques et on va perdre notre clientèle et on sera incapable de payer nos impôts (elle a un régime d`imposition ``réel``). Mais qu`est-ce que les autorités veulent au juste ?", fulmine, Mme Clotilde Nzutep épouse Nzogne. Pour justifier leurs résistances, les commerçants brandissent quelques textes administratifs dont Mutations a pu avoir des exemplaires. Le 28 novembre 1991, Dr Pokossy Ndoumbe, alors délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala adressait une correspondance aux auteurs des constructions anarchiques illicites sur l`avenue Triomphale (quartier Congo) où il autorisait la " démolition des échoppes bâties à l`entrée Triomphale par la rue Congo, en infraction au plan d`urbanisation et à la réglementation domaniale ", peut-on lire. Tout récemment, le 17 mars 2009, Fritz Ntoné Ntoné, le délégué du gouvernement de Douala prenait une série de mesures contre des propriétaires de certains kiosques construits de manière anarchique. Un délai de 48h avait été donné à ces derniers pour procéder à l`enlèvement des kiosques. " Passé ce délai, la communauté urbaine de Douala se verra contrainte de procéder d`office et sans préavis à l`enlèvement dudit kiosque… ", écrit Fritz Ntoné Ntoné. Ces correspondances s`adressaient entre autres à M. Laurent Nyanke, Berthe Mameza épouse Niamekon, etc.
Au commissariat du 3ème arrondissement qui jouxte le marché Congo, le patron des lieux se veut serein : " Nous n`avons pas imposé quoi que ce soit. Nous appliquons tout simplement une note administrative signée du 2ème adjoint préfectoral ", précise le commissaire Christophe Mbarga. En effet, par la note N°764/2009/L/C19/CAB, le 2ème adjoint préfectoral, se fondant sur un dossier adressé à lui par le gouverneur de la Région du Littoral instruit le président du comité de gestion de marché Congo de " bien vouloir prendre toutes les dispositions à l`effet de réinstaller [Mesdames Mameza Berte épouse Niamekon et Mbaho Viviane, ndlr] ; les recoupements ayant révélé que leurs espaces sont toujours disponibles alors qu`elles avaient été irrégulièrement été mises en demeure ", écrit l`adjoint du préfet du Littoral. Une note qui entre en conflit par une autre mesure prise par Fritz Ntoné Ntoné en janvier courant où il signifiait que "les constructions sans autorisations (au marché Congo) seront purement et simplement détruites sans une autre forme de préavis".
A l`analyse de ces textes administratifs, on se retrouve en plein bras de fer entre le Préfet du Wouri (Okalia Bilaï) et le délégué du gouvernement de Douala (Fritz Ntoné Ntoné) sur la gestion des marchés de Douala. Devant cette bataille de textes administratifs, le commissaire Mbarga dit ne s`en référer qu`au texte le plus récent. Emmanuel Abo, le représentant de la succession Fonou, propriétaire de l`immeuble devant lequel l`autorité administrative veut imposer les kiosques à but commercial en pleine servitude, évalue déjà les dégâts : " les habitants de l`immeuble vont perdre l`éclairage du soleil, les dizaines des commerçants vont perdre leur clientèle à cause de ces boutiques de fortune posées sur le parking, beaucoup de commerçants ne pourraient plus payer leurs impôts à cause de la baisse des chiffres d`affaires et notre immeuble se transformerait en poubelle à cause de ces boutiques de fortune ", énumère Emmanuel Abo. Son conseil, le cabinet Wette, annonce avoir déposé depuis hier un recours gracieux auprès du gouverneur du Littoral. Et si cette initiative n`est pas couronnée de succès ? " La procédure va suivre son cours ", avise le conseil d`Emmanuel Abo.
Eric Roland Kongou

mardi 4 août 2009

LE SAVIEZ VOUS

LE CODE AVAIT FRAPPE A BRUXELLES


Le Leader Charismatique du "CODE" le 19 mai 2009 est allé remettre pour une troisième fois le Cercueil de Paul Biya à l'Ambassade du Cameroun à Bruxelles en Belgique, avec les Camerounais et les Camerounaises, avec 27 ballons symbolisant les 27 ans de dictature de Paul Biya au pouvoir au Cameroun.

Pour plus de détails, consulter le site : http://thecdc.canalblog.com/

Par ailleurs, consultez ces dix photos extraites de la manifestation de bruxelles.

lundi 3 août 2009

UN AUTRE DANGER POUR LE CAMEROUN

FRU NDI AUSSI DANGEREUX QUE BIYA
Il nous faut un véritable opposant

Serge Siméon Noumba : John Fru Ndi a une vision vétuste

FRU NDI et BIYA sont de véritables dangers pour la démocratie camerounaise. L'un et l'autre sont des dictateurs d'une autre race, celle des ténèbres. FRU NDI a tué l'opposition au Cameroun dans ses arrangements avec BIYA. Il se tait aujourd'hui devant les grands problèmes de société parce qu'il a reçu des avantages substantiels du régime. La seule chose qui lui reste, c'est d'exclure de sa chapelle tous ceux qui osent lever la tête. le texte à suivre est un bon témoignage de la dictature et du tribalisme extrême que développe FRU NDI dans son parti. Il nous faut donc un véritable opposant contre le régime de Monsieur BIYA.

Député à l`Assemblée nationale et exclu au niveau régional à l`Ouest du Sdf, il remet en cause les capacités du Chairman à demeurer leader de ce parti.

Vous avez été exclu du Sdf par la coordination régionale de l`Ouest, il y a une semaine. Comment appréciez-vous cette décision ?
J`ai appris cette exclusion des médias, puisque je n`étais pas au Cameroun quand cela s`est passé. Je n`ai même pas encore été notifié de cette décision. Mais, si d`aventure le groupe à Keyanfé a pu faire une telle chose, son comportement est illégal et illégitime. Il est illégal parce que cette structure qui officie au nom du Sdf au niveau régional, a été mise hors service par une décision de justice prononcée par le Tgi du Mfoundi à Yaoundé, en faveur de Romuald Tamo qui a été élu à Bangangté. Elle est illégitime parce que, les membres de cette coordination n`ont pas été élus par la base. Cette base ne se reconnaît pas en cette coordination régionale.

Vous voulez dire que cette décision ne vous fait pas frémir ?
Pas du tout. Elle ne me fait pas peur. Un député du peuple comme moi ne saurais trembler devant une décision prise par des gens qui ne sont ni légaux, ni légitimes. Les statuts du Sdf qui ont amené beaucoup de gens à y adhérer ne sont pas respectés. S`ils l`avaient été, on ne serait pas arrivé à ce niveau. C`est la deuxième fois que ce groupe à Keyanfé m`applique l`article 8 alinéa 2, qui veut traduire mon exclusion. Il le fait en violation des dispositions du statut du Sdf. Donc, dès que mon conseil juridique va s`y pencher pour me donner une dernière décision, je ne tarderai pas à l`interpeller devant les juridictions.

Parmi les exclus, on compte des militants et responsables Romuald Tamo, Edouard Mboulefack et Pierre Fankam. Avez-vous les mêmes points de vue que ces derniers en ce qui concerne la vie de votre parti ?
En fait, c`est des camarades de parti. Et vous devez savoir qu`il y a beaucoup d`autres dans l`ombre, qui sont en train de vouloir que les anciennes habitudes cessent. Nous avons dénoncé par le passé la "tribalisation" du Sdf. Nous avons dénoncé la dictature au mépris des statuts ou manifeste du Sdf. Tout cela attire un nombre de militants qui veulent que les choses marchent normalement. Voilà pourquoi, spontanément, ceux qui veulent que le Sdf change, se retrouvent dans ce panier.

Vos contradicteurs avancent plusieurs arguments. Vous avez fait défiler le Sdf à Bafoussam 1re le 20 mai dernier, contre une décision de la hiérarchie de votre patri. Vous avez favorisé l`implantation d`une Circonscription électorale parallèle (Ce) du Sdf à Bafoussam 1er, lors du renouvellement des organes de base ?
Nous fonctionnons à merveille. Que je sois là ou pas les structures du parti fonctionnent. Et jusqu`ici, nous reconnaissons que les deux circonscriptions n`ont pas été jumelées. Je le dis sincèrement, nous n`avons d`injonction à recevoir de personne. Chaque circonscription est autonome. Parler de structure parallèle, ça ne nous ressemble pas. Nous sommes un groupe de patriote. Parler de la fête de l`Unité, je crois que les cinquante cellules et militants qui ont défilé le 20 mai, défileront s`il fallait faire la fête nationale du Sdf. Ce n`est pas la gesticulation qui nous ferait reculer. La fête nationale n`est pas la fête d`un parti. Les partis politiques passent et la nation reste. Nous ne pouvons pas détourner ce principe cher aux Camerounais.

Quels sont, actuellement, vos rapports avec le président national du Sdf, Ni John Fru Ndi ?
Sur le plan individuel, nous n`avons aucun problème. Sur le plan rapport hiérarchique non plus. Je suis un militant de la base. Mais, sur le plan des idées et du changement que l`on attend du Sdf, je crois que nous n`avons pas la même vision. Le Chairman du Sdf a une vision vétuste. Il faut le dire parce que je suis sûr que, s`il était de mon âge, il réfléchirait exactement comme moi. Propos recueillis par Michel Ferdinand

DEPENSES OSTENTATOIRES DE PAUL BIYA

LES CAMEROUNAIS ONT LE DROIT DE SAVOIR
Visite en France: Comment Paul Biya a gaspillé l’argent du contribuable


Le chef de l’Etat et sa suite, qui ont prolongé leur séjour après la visite officielle, étaient logés dans l’un des hôtels les plus chers de Paris. Qui va payer la note? Contrairement à ce qu’on aurait pu penser (lire Le Messager du mardi 28 juillet 2009), la visite privée du chef de l’Etat, Paul Biya, et de l’ensemble de la délégation qui l’accompagne en France, s’est prolongée jusqu’au vendredi 31 juillet. Le président de la République n’en avait pas encore terminé avec les nombreuses audiences qu’il a bien voulues accorder à différentes personnalités du monde économique, scientifique et même politique. Puisqu’il a reçu, dans sa suite de l’hôtel Le Meurice, un certain nombre de chefs d’Etats africains. Le nouvel homme fort de la sous-région Afrique Centrale, depuis la mort du président gabonais Omar Bongo Ondimba, début juin dernier, prend très au sérieux le rôle que Nicolas Sarkozy veut désormais le voir jouer dans cette partie du continent. Hôtes de la France jusqu’au 24 juillet dernier, Paul Biya et sa délégation ont prolongé leur séjour d’une semaine supplémentaire reservée au volet privé de cette visite.

Avec une délégation comprenant environ 28 personnes, logées au 228 rue de Rivoli, dans le premier arrondissement de Paris, le Cameroun s’est revélé un bon client du Meurice hôtel. Un établissement hôtelier qui a autrefois accueilli des noms aussi prestigieux que la reine Victoria, le Roi et la reine d’Espagne, pour ne citer qu’eux. Classé parmi les 85 plus grands hôtels de la capitale française sur un total de 1950 établissements, ce joyau architectural dont l’entrée donne directement en face du célébrissime jardin des Tuileries, se distingue par les intérieurs marbrés avec des chandeliers et parquets en mosaïque. Le restaurant, avec des prix à priori abordables si ce n’est qu’il faut débourser entre 80 euros et 560 euros (52 400 et 366 800 Fcfa) pour boire une bouteille de vin, est considéré comme l’une des plus belles tables de Paris.

450 000 à 2 000 000 Fcfa la nuit

Il est entièrement éclairé au candélabre, les couverts sont en porcelaine de Limoges. Quant aux chambres, elles sont toutes ornées de peintures de maîtres, de meubles de Louis XV, Louis XVI ou de l’Empire. Surtout, Le Meurice hôtel, avec ses 5 étoiles (le Comité du tourisme français régional le classe plutôt en un hôtel 4 étoiles de luxe), a engagé en 2007 (du 5 au 11 décembre) et du 20 juillet au 28 août 2008, d’importants travaux qui l’ont amené à revoir ses prix à la hausse. A titre indicatif, il faut débourser 665 euros (environ 450. 000 Fcfa) la nuit pour une chambre simple et jusqu’à 3.000 euros (autour de 2.000.000 Fcfa) la nuit pour l’Exécutive Suite avec vue sur les Tuileries. Rien que ça! C’est vrai, ce n’est pas le Crillon, entre la place de la Concorde et la rue du Faubourg St-Honoré qui a l’Exécutive Suite à 8.000 euros (environ 6 millions Fcfa !). Mais tout de même.

Par ailleurs, l’appareil de PrivatAir loué par la présidence de la République du Cameroun « pour une visite officielle en France », serait resté en stand by depuis le 21 juillet 2009. Le directeur des ventes de PrivatAir, Edgar Van Schaik, contacté par Le Messager pour savoir jusqu’à quand courait la location a eu pour seule réponse: « Nous n’avons rien à communiquer à ce sujet ».
Ajoutant: « Le respect de la confidentialité des informations concernant nos clients est la règle majeure chez nous ». Soit. Mais, selon nos investigations, la compagnie suisse, leader incontesté dans le domaine de l’aviation privée, n’avait pas de nouvelles de son appareil dix jours après l’arrivée du chef de l’Etat et de sa délégation en France. Quant au prix du type d’avion loué, il ne serait pas moins de 300.000 euros par jour, soit environ 196 millions Fcfa/jour. Qu’il faut multiplier par les 11 jours du séjour du chef de l’Etat. Est-ce bien raisonnable pour un pays pauvre et très endetté? D’autant plus que le discours officiel peine à donner de façon claire les retombées de cette double visite pour le pays…
© Le Messager : Enquête de Jean-Célestin EDJANGUE à Paris

RETOUR FOLKLORIQUE DE PAUL BIYA

PAUL BIYA RENTRE AU CAMEROUN
Un rertour folklorique

Après une visite officielle en France dont les résultats restent attendus, le Chef de l’Etat Camerounais et son épouse ont regagné la cité capitale.

Il était 16heures 32, lorsque l’avion les transportant a touché le tarmac de l’Aéroport International de Yaoundé-Nsimalen. Au bas de la passerelle pour les accueillir se trouvaient le Premier-Ministre Chef du gouvernement, Philemon YANG ; le Ministre d’Etat Secrétaire Général de la Présidence de la République, Laurent ESSO ; le Premier Vice-président de l’Assemblée Nationale, Hilarion ETONG, enfin, le Chargé d’Affaire de l’Ambassade de France au Cameroun, Patrick BONALD.
Sur l’esplanade arrière où s’est rendu immédiatement Paul BIYA, les militants de son parti, le RDPC (Rassemblement Dangereux des Petits Copains), avaient organisé, comme d’habitude, une ambiance des grands jours. Les étudiants de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS), et les membres des associations présidentielles, la PRESBY et la JACHABI faisaient partie des déportés pour la circonstance.
Bien évidemment, pour que le folklore soit entier, des groupes de danses agrémentaient l’assistance.

Paul BIYA qui ne vit presque pas à Yaoundé, mais dans son village natal, a profité de l’occasion pour accorder quelques audiences à l’intérieur du Pavillon d’Honneur. Il s’est entretenu tour-à-tour avec le Premier-Ministre, le Secrétaire Général de la Présidence de la République, le Directeur-Adjoint du Cabinet Civil. En effet, l’on sait depuis de longues années que le Président BIYA s’entretient rarement avec les membres de son Gouvernement. Les Conseils de Ministres sont rares, et des Ministres quittent parfois le gouvernement sans avoir eu la chance de rencontrer un jour le Chef de l’Etat.
Dans cette attente où le chef de l’Etat faisait un compte rendu de sa visite non au peuple ou à ses représentants (députés), mais à quelques responsables du pouvoir, la Première Dame Chantal BIYA échangeait au salon attenant avec les épouses des proches collaborateurs du Chef de l’Etat, déportées également à l’aéroport pour la circonstance.

Paul BIYA et son épouse ont finalement quitté l’esplanade de l’aéroport International de Yaoundé-Nsimalen, après un bain de foule auprès des militants de son parti. Comme d’habitude, la circulation a été bloquée tout au long de l’itinéraire du cortège présidentiel jusqu’au du Palais de l’Unité. Les camerounais ne pouvaient plus circuler librement parce que leur Président était de retour. C’est aussi cela la République Bananière.
Mais si Paul BIYA était tant aimé par son peuple, il n’aurait pas eu besoin de faire bloquer les routes de la capitale à son passage. Paul BIYA sait de quoi il a peur.

Pendant ce temps, le peuple Camerounais, dans sa majorité, souffre et ne sait quoi faire pour sortir le pays de la dictature d’un petit groupe.

dimanche 2 août 2009

PAUL BIYA DEPENSE EXAGEREMENT

DEPENSES EXCESSIVES ET INUTILES DU PRESIDENT BIYA
Paul BIYA a dépensé trop d'argent lors de sa récente visite en France
Les voyages officiels des dirigeants responsables de ce monde sont dorénavant qualifiés d’éclairs. On peut citer : le cas du président américain qui programme plusieurs autres voyages lorsqu’il assiste au dernier sommet du G8 en Italie ; Le cas de la secrétaire d’État Mme Clinton qui effectuera un rallye dans plusieurs pays du continent africain lors de sa prochaine visite ; Le cas du président français qui a opté d’utiliser la même stratégie en visitant plusieurs pays d’Afrique lors de son dernier voyage dans ce continent.

L’exception camerounaise a fait sa marque une fois de plus, lors de la dernière visite officielle de M. Biya en sol français. Une visite d’une durée quatre jours pour tout ceci :
L’analyse de presse laisse songeuse. Au niveau des activités officielles du locataire d’Etoudi, on note : M. Biya a bu du vin bordeaux à Bordeaux ; Il a fait une ballade avec M. Jupé à une exposition sur la vente des noirs ; Il a rencontré le président français lors d’un entretien au palais de l’Élysée, Il a rencontré les militants du RDPC France et il y a eu fête ( 86 millions de FCFA ont été débloqués pour faire singer la galerie) ; Des publicités parues dans certains journaux français, il y a en eu et la facture est salée…
Voila le bilan de quatre jours de visite officielle de M. Biya en France. Combien a bien pu coûter aux contribuables camerounais cette visite pour si peu de réalisations ?
Aucune rencontre avec des industriels, aucune rencontre avec une chambre de commerce finalement aucune rencontre avec le secteur économique ce durant quatre jours de visite officielle il faut le faire surtout en cette période économique difficile.
Quand un pays si endetté comme le notre se permet de dilapider les fonds publics dans les non événements comme : 86 millions a la section RDPC de France pour singer au passage de la délégation camerounaise, presque 125 millions de FCFA au journal le monde en frais de publicité, près de 30 millions de FCFA au journal l’Express en frais de publicité aussi, il est légitime d’exiger le montant des coûts du dernier voyage officielle de M. Biya en France au frais des contribuables camerounais.
Avec une telle facture salée juste en frais publicitaire, si on ajoute les frais de transport, d’hébergement, de sécurité… est il nécessaire de s’interroger sur le pourquoi nous sommes pays pauvre et très endetté ? N’oublions pas que la dette du Cameroon envers la France dépasse les 20 milliards d’euros, (soit 160 pour cent du PNB).
La dernière visite de M. Biya en France vient nous rappeler l’urgence de sonner la fin de la récréation. Il est inadmissible de dilapider les fonds publics alors que l’état de nos routes, hôpitaux, universités, écoles laisse choir.
Il est temps que l’exception camerounaise dans des dépenses exorbitantes inutiles, fasse place à la tendance de l’heure qui est cette stratégie des dirigeants responsables possèdent ainsi : annuler si possible les voyages inutiles, regrouper plusieurs voyages à l’étranger lors d’un seul déplacement. Tout ceci dans le but de réduire les dépenses et investir dans la santé, l’éducation, l’économie…
Une question me survient brusquement. Ou’ est passé M. Biya après sa visite officielle de quatre jours en France ? Depuis le 24 juillet on est sans nouvelle de lui, est-ce encore les contribuables camerounais qui assument tous ces frais de l’oisiveté et de villégiature ?
Est-ce que ce voyage de M. Biya en France était nécessaire puisque les retombés économiques semblent inexistants. Un ministre pouvait faire ce voyage et à moindre coût il me semble. Combien coûte ce luxe auprès des contribuables camerounais ?