La liberté, rien que la liberté

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mardi 5 janvier 2010

Cameroun : Le CODE est prêt pour le changement

LE CODE SE PREPARE A « CHANGER LE CAMEROUN A TOUT PRIX ! »


Dans le cadre de son action pour l’avènement d’une démocratie au Cameroun, le CODE a décidé de s’organiser et de mener une vaste campagne d’information, de mobilisation et d’action pour l’avènement d’une démocratie patriotique au Cameroun. Cette campagne est intitulée « Changer le Cameroun à tout prix ! ». Elle a été lancée le jeudi 17 décembre 2009 à Bruxelles, et s’étendra au moins tout au long de l’année 2010.

Le détail de cette campagne sera régulièrement fourni sur le blog du CODE, à savoir http://lecode.afrikblog.com
Tout les Camerounais parlent de vouloir le « changement ». On n’entend que ça de la bouche de tous les Camerounais, même ceux du RDPC, l’ex-parti unique toujours au pouvoir. Mais de quel changement parle-t-on, et surtout, les conditions du changement sont-elles réunies ?
Le CODE pense que les conditions du changement ne sont pas totalement réunies, et qu’il y a un travail à faire pour que ces conditions soient totalement réunies afin que le changement soit véritable et ait lieu de la manière la plus efficace possible, pacifiquement ou non. Le CODE étant un Collectif d’organisations Démocratiques, il privilégie naturellement les voies démocratiques à toute autre voie. D’où le développement d’actions et de projets qui auront avant tout le caractère démocratique et populaire indispensable. Tout en n’oubliant pas que, lorsque les voies politiques sont clairement épuisées, la démocratie a toujours eu le droit de recourir à d’autres voies pour se défendre ou s’instaurer. Et cela aussi, le CODE l’envisage sans complexe ni tambours, si cela devait s’avérer nécessaire.
Le CODE a indiqué dans sa conférence de presse que, dans un premier temps, les principaux thèmes de la campagne seront les suivants :

La question électorale :
Il s’agira de mener des actions pour :
- aider le peuple camerounais à faire des prochaines échéances électorales, contre le gré du régime dictatorial, des élections véritablement démocratiques ou, en cas d’échec de cette première voie,
- à aider le peuple camerounais à résister avec succès à la mascarade électorale qui aura alors lieu dans ce cas là.

Les droits humains et citoyens :
Il s’agira de mener des actions pour :
- contribuer concrètement à casser la spirale de terreur et de violations des droits fondamentaux que le régime fait subir au peuple et principalement aux acteurs de la société civile et politique, et
- rompre le désengagement des populations de la chose politique, désengagement induit par la décrédibilisation de l’opposition visible.

Pour cela, la campagne « Changer le Cameroun à tout prix » connaîtra quelques temps forts :
Sur la thématique des élections, le premier temps fort de la campagne sera le lancement de l’opération : « Boomerang », par allusion à l’effet boomerang qui retourne contre l’agresseur l’arme avec laquelle il comptait agresser. Il s’agira, pour le CODE, en comptant sur le soutien de la diaspora patriotique et du peuple camerounais, de mener campagne (actions concrètes et projets) à tous les niveaux pour obliger le régime et ses outils anti-démocratiques (MINATD-ONEL-ELECAM-QUOI D’AUTRE ENCORE), à :
- Remettre automatiquement la carte d’électeur au moment de l’inscription sur la liste électorale
- Publier de manière transparente le fichier électoral bien avant le jour de l’élection
- Faire voter sur un bulletin unique, ce qui diminue de plus de 30 % le coût du processus électoral
- Utiliser une encre indélébile pour marquer les votants
- Prévoir dans chaque bureau de vote, autant d’originaux de procès-verbal de dépouillement que de représentants officiels de tous les candidats, originaux à faire contresigner par tous les autres représentants.

Ces actions seront menées en complément en soutien à d'autres exigences déjà formulées par certaines organisations camerounaises, telles que l'Union des Population du Cameroun (voir les 6 conditions), le groupe des écclésiastes camerounais, le prof. Eyinga, etc.
Des projets allant dans le sens des soutiens à ces conditions seront dévoilés en temps utile.

Une brève présentation du CODE

Comité de coordination actuel du CODE

Moïse ESSOH, Secrétaire exécutif ; Délégué du CODE en Belgique
Guillaume TENE SOP, Secrétaire à la communication, Délégué du CODE en Allemagne
Patrice NDJOUMI, Secrétaire aux finances
Franklin NYAMSI, Secrétaire aux affaires politiques

Les délégués du CODE :
- Délégué du CODE en France : René EMEH ELONG
- Délégué du CODE au Royaume Uni : Magloire ZINTCHEM
- Délégué du CODE aux USA : Raymond TAGNIDOUNG

Le Collectif des organisations Démocratiques et Patriotiques de la Diaspora Camerounaise, en abrégé CODE, est officiellement né le 08 décembre 2003 à Bruxelles, à l’initiative de jeunes progressistes Camerounais et avec comme membres fondateurs des organisations progressistes camerounaises. Il répondait ainsi à la volonté des membres fondateurs de fédérer toutes les forces patriotiques de la diaspora camerounaise et de contribuer plus efficacement à la lutte du peuple camerounais pour l'instauration d'une véritable démocratie au Cameroun et pour l’amélioration de ses conditions de vie. Le CODE est une organisation de droit belge, une association sans but lucratif, enregistrée au Moniteur belge depuis le 31 mai 2007.
Depuis décembre 2003, le CODE a déployé une campagne d’information, préférentiellement dans et vers l’Union Européenne, et de mobilisation de la diaspora camerounaise dans ce combat qui est le leur. Le CODE a ainsi rencontré plusieurs fois les autorités européennes.
Le CODE a également organisé plusieurs manifestations, rencontres, séances d’information, et débats en rapport avec la situation des droits humains au Cameroun, en soutien à des personnalités ou des groupes locaux qui œuvrent pour le respect des droits de l’homme et de la démocratie.
Lors des émeutes de février 2008 au cours desquelles plus de 200 personnes ont trouvé la mort en 3 jours, le CODE a été nommément ciblé par le régime de M. Biya. En effet, sur les antennes de Radio France Internationale, un dignitaire du régime, membre du Bureau politique de l’ex-parti unique toujours au pouvoir, avait accusé nommément le CODE d’être à l’origine de ces émeutes, ce qui fut démenti par le secrétaire exécutif du CODE sur les mêmes antennes. C’est dans ce contexte que, alors même que la situation était redevenue calme, M. Jacques Tiwa, expert-comptable directeur d’un cabinet de comptabilité et membre du Conseil National de la Résistance (organisation fondatrice et membre du CODE), a été abattu à bout portant et en pleine rue, le 28 février par des hommes en tenue, alors qu’il sortait de chez lui pour effectuer une course. Aucune enquête n’a jusqu’à présent été diligentée pour éclairer les circonstances de cet assassinat.
Lors de la visite de M. Paul Biya en France en juillet 2009, alors que les services de presse respectifs n’avaient pas annoncés ces questions à l’agenda, le CODE a réussi à mettre les questions des droits de l’homme et de la démocratie à l’agenda de la rencontre entre le président français Nicolas Sarkozy et son hôte camerounais. Le président français a ainsi appelé officiellement son hôte à faire plus « d’efforts » pour la démocratie et les droits de l’homme.
Le CODE continue de lutter pour le respect des droits humains, l’avènement d’une véritable démocratie au Cameroun et l’élévation du niveau de vie social, économique et politique des Camerounais.

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