La liberté, rien que la liberté

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dimanche 11 avril 2010

Cameroun : Refusons la mise à mort pour des raisons politiques

PETITION contre la mise à mort d'un universitaire au Cameroun


Chers visiteurs de Camerounlibre,

Je suis à l’heure actuelle victime de menaces de mort dans mon pays, le Cameroun, en raison des opinions émises sur ce site dans les commentaires des internautes et mes articles.

Je ne comprends pas l’attitude de ceux qui sont derrière ces menaces, à une époque où la liberté d’expression est consacrée dans la quasi-totalité des Constitutions du monde, dont celle de la République du Cameroun.

J’ai demandé la protection des autorités de mon pays, mais elle tarde à se manifester. Entretemps, je vous prends à témoin de la barbarie orchestrée par des hommes de main du régime en place qui risque de se déployer prochainement sur ma personne.

J’ai initié une pétition que vous pouvez signer afin de manifester votre désapprobation de la violence aveugle et politique au Cameroun. Pour ce faire, cliquez sur l'un des liens suivants :
2) http://www.mesopinions.com/Non-a-la-mise-a-mort-d-un-enseignant-au-Cameroun-petition-petitions-54a43172467077f40ae255e0789a5b90.html

Le destinataire de cette pétition est le Président de la République du Cameroun Monsieur Paul BIYA, garant de la sécurité de toutes les personnes qui résident sur le territoire national. Une Copie sera transmise aux organisations de défense des droits de l’homme.

Les menaces dont je suis l’objet ne m’empêcheront pas de continuer d’animer ce site personnel Camerounlibre et de prendre publiquement position en faveur du respect des libertés et des droits de l’homme au Cameroun.
Ma vie est en menacée dans mon propre pays, et ils finiront sans doute par m’avoir. Mais je suis prêt à payer le prix de la liberté.
Vous pouvez également envoyer directement vos messages de protestation aux adresses ci-dessous :
· M. Paul Biya, Président de la République, Palais de l’Unité, Yaoundé, Fax +237 22 22 08 70 ou 22 23 57 65
· Premier Ministre chef du gouvernement : Fax : +237 22 20 04 71 ou 22 21 43 95
· Président de l’Assemblée nationale Fax : +237 22 23 60 40
· Ministre de l’Enseignement Supérieur: Tel: +237 22 22 67 59 ; Fax: +237 222 97 24
· Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Fax : + 237 22 23 00 05
· Ministre de la Défense, 1000 Yaoundé‚ Cameroun, Fax +237 22 23 59 71
· Secrétaire d’Etat à la Défense, Chargé de la Gendarmerie, Fax +237 22 22 39 98
· Délégué Général à la Sûreté Nationale, Fax +237 22 21 00 69
· Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Fax : + 237 22 22 37 35
· Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés Fax : +237 22 22 60 82, E-mail :
cndhl@iccnet.cm
· Mission permanente de la République du Cameroun auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, Suisse, Fax : + 41 22 736 21 65, Email : mission.cameroun@bluewin.ch
· Ambassade de la République du Cameroun en Belgique, Fax : + 32 2 344 57 35. Email : embassy@cameroon.be et ambassade.cameroun@skynet.be
. Consulat Général du Cameroun à Paris Fax : (0033) 01.40.71.54.32Ambassade du Cameroun en Grande Bretagne. 84, Holland Park London w11 3SB; Tel : 00 44 20 77 92 48 25; Fax : 00 44 20 72 29 32 91
. Dr. Jean PING, Union Africaine Fax : 00 251 11 5513036 E-mail:
chairperson@africa-union.org
. Securité et Paix, Union Africaine, Ramtane Lamamra. Fax:(251) 11 551 78 44.
. Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples Fax : 00 220 44 10 504 Email
achpr@achpr.org
. Comission Européenne, Fax: 00 35 22929 42850. E-mail: whoiswho@publications.europa.eu
. Parlement européen, DG 7 («Édition») Fax : 00 35 2 43 55 78 E-mail: idea@europarl.europa.eu
. Cour de Justice Union Europeenne, Service d'information Fax : (352) 4303-2500 E-mail: Carla.Simon@curia.europa.eu
. Amnesty International, Secrétariat Londres: Fax: +44-20-79561157, Email: contact@amnesty.org
. Reporters sans Frontières, Secrétariat Europe/Afrique: Fax.+33 1 45 23 11 51. E-mail : rsf@rsf.org ou afrique@rsf.org
. Comité pour la protection des Journalistes (CPJ)/ New York, Fax: 001(212) 465 9568. Email: info@cpj.org ou mkeita@cpj.org
. Secrétariat de l'IFEX (Échange international de la liberté d'expression) Canada fax : +1 416 515 7879 Email : ifex@ifex.org

Pr. Jean GATSI, Agrégé des facultés de droit, Président National du Mouvement pour Libération des Camerounais (MPLC)

9 commentaires:

  1. Quelle honte pour le système universitaire camerounais. Que font les responsables politiques face à de telles menaces ? A en croire qu'ils sont complices (passifs). L'image du Cameroun ne grandit pas face à de telles absurdités.

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  2. On dirait que le Cameroun n'est pas un Etat de droit. Sinon comment expliquer de telles extrémités ? Les autorités doivent se saisir de ce dossier qui dénote manifestement la violation des droits de l'homme par le régime en place.

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  3. Djàzoup-Djàze NGASSA13 avr. 2010, 21:14:00

    Veuillez publier "les contenus de ces menaces en précisant :le jour, l'heure, le lieu et les canaux à titre de preuves (est ce sur votre blog ou par téléphone ou bien par des tracts ou autres support? En bref les moyens utilisés). Avez vous des témoins? Rassemblez si vous le pouvez tous ces éléments aux fins de rendre votre pétition plus crédible. Du courage. Le combat des Droits de l'Homme se doit d'être une conviction. C'est pour cette raison que l'on est déterminé et disponible pour le mener en tous lieux sans aucune hésitation!

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  4. L'université camerounaise est entre les mains de voyoux qui peuvent torturer et menacer de mort quand ils veulent. C'est une bonne initiative que de faire appel au Chef de l'Etat afin qu'il sache quel est le degré de folie de certaines personnes qu'il a nommé. Bon courage au professeur. Surtout ne reculez pas sur le chemin de la vérité.

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  5. Nul ne saurait avoir le droit de vie ou de mort sur l'autre. Nous ne sommes pas dans la préhistoire. On connaît ceux qui ont recours à ce genre de pratiques depuis des années, spécialement à l'université de Douala et on ne fait rien. Le professeyr a raison de crier haut et fort pour que le monde entier sache ce qui se passe dans cette université qui n'est que de nom. C'est un haut lieu de torture morale et de mise à mort des enseignants. Le cameroun n'est pas un Etat de droit car ces individus devraient être en prison depuis longtemps. Mais qu'ils sachent que rien ne sera plus comme avant. On connaît très bien celui qui veut la mort du professeur. S'il réussit à le tuer, il devra rendre compte, lui et toute sa famille. Trop c'est trop. Citoyens levez vous pour dire non à la violation flagrante des droits de l'homme par des hommes de main du régime.

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  6. Encore une preuve de la violation des droits des citoyens par le régime en place au Cameroun.

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  7. La mise à mort des opposants est une application des grandes ambitions, politique chère au régime en place au Cameroun. Que c'est triste, vraiment triste.

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  8. Le Président Paul Biya est un homme bien, un homme de paix et de dialogue, un vrai démocrate. Seulement, des individus mal intentionnés se réclament souvent de lui pour commettre des exactions comme ce recteur de l'université de Douala. Le pays a besoin plus que jamais du Président Paul Biya.

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  9. Le président BIYA ne menace pas de mort les camerounais et ne demande pas de les menacer de mort. Ceux qui prennent de telles initiatives n’engagent qu’eux-mêmes et ne sauraient représenter le RDPC parti au pouvoir. Nous sommes des démocrates et acceptons les divergences politiques qui grandissent notre démocratie.

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