La liberté, rien que la liberté

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lundi 7 juin 2010

Cameroun : Le régime de Paul BIYA ne protège pas tous les citoyens camerounais

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Les suites de la pétition contre la mise à mort programmée d’un universitaire au Cameroun

Chers internautes,
Il y a de cela quelques semaines, j’ai sollicité votre vote en initiant une pétition contre la barbarie et la violence politique à l'adresse suivante http://www.PetitionOnline.com/rmameuac/petition.html, en faveur du respect des droits de l’homme au Cameroun. J’étais alors victime de menaces de mort, par des personnes aisément identifiables, connues pour leurs forfaits quotidiens contre le peuple et la jeunesse, occupant de surcroit de hautes fonctions en vertu d’un acte de désignation signé par le Président de le République.

Je vous remercie vivement de votre vote massif. A l’heure actuelle, plus de 1000 (mille) internautes ont montré leur indignation en allant voter sur ce site. En même temps, ils ont manifesté leur désapprobation de la violence aveugle et politique au Cameroun.

A l’occasion, j’avais sollicité une protection des autorités. Mais je dois vous avouer que ma demande est restée lettre morte. C’est comme si les autorités camerounaises étaient complices de la démarche odieuse. Ce n’est que tout récemment, il y a environ deux semaines, que j’ai reçu un appel des personnes se présentant comme chargées de suivre ce dossier.

J’en tire une conséquence logique : Les autorités en place au Cameroun ne protègent pas tous les citoyens lorsqu’ils sont l’objet de menaces de mort. Elles font un tri entre les bons et mauvais citoyens, ceux qui sont pour le régime et les opposants, ceux qui doivent mourir et ceux qui doivent vivre.

Pour ma part, je sais que je n’ai échappé que provisoirement à la mort programmée par des dignitaires du régime camerounais. D’ailleurs, je suis quotidiennement suivi dans mes déplacements par des individus qui seraient à la solde d’instructions macabres.

Comme je l’ai affirmé à plusieurs reprises, je ne reculerai pas devant le combat que je mène pour la liberté, la démocratie et le respect des droits de l’Homme au Cameroun. Il m’est impossible de soutenir un régime qui ne sanctionne pas des responsables corrompus et tribalistes, qui torture et tue des journalistes, un régime qui viole les droits humains au quotidien. J’accepte de payer le prix qu’ils fixeront.

La pétition n’étant pas clôturée, vous pouvez encore voter.
Je rappelle qu’à l’issue des votes, cette pétition sera transmise au Président de la République du Cameroun et aux organisations de défense des droits de l’Homme.
© Pr. Jean GATSI, Agrégé des facultés de droit, Président national du Mouvement Pour la Libération des Camerounais (MPLC).

5 commentaires:

  1. Djàzoup-Djàze NGASSA7 juin 2010, 18:23:00

    Quelles sont ces personnes qui vous ont contacté?
    Quelles sont leurs fonctions?
    Que vous ont-ils dits?

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  2. C. Kwami

    Qui êtes- vous qui pour avoir droit à une protection approchée? Imaginez si on devait protéger toutes les personnes qui se disent menacées de mort. C’est trop facile. En plus, vous reconnaissez vous-même qu’une personne chargée du dossier vous a appelé. Vous avez déjà de la chance qu’on vous ait appelé. Aucun pays au monde n’a les moyens de donner un garde du corps à tous les citoyens. De plus, comment le pouvoir peut-il faire la différence entre les menaces de mort imaginaires et les menaces de mort réelles?
    Vous accusez le régime de faire la différence entre les bons et les mauvais citoyens. Combien de bons citoyens ont un garde du corps? Est-ce que vous vous plaignez du fait que vous n’avez pas été protégé alors que votre vie était menacée ou est-ce que un prétexte pour faire le procès du régime camerounais ?

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  3. Le régime en place au Cameroun cherche effectivement à tuer tous les intellectuels et citoyens libres comme ce professeur. Les services de renseignement savent tout ce qui se passe, mais personne n'ose instruire ce dossier parce qu'un opposant mort arrange les affaires du régime. Le professeur doit vraiment faire attention. C'est dommage pour un pays comme le Cameroun de faire croire qu'en 2010, même des intellectuels de haut vol doivent s'alligner, et dans le cas contraire les livrer à la mort. Honte pour le régime en place de ne pas s'intéresser à ce qui se passe autour de la vie d'un de ses brillants sujets.

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  4. Réponse à C. Kwami : Oser dire à un professeur agrégé qu'il a la chance d'avoir été appelé c'est insulter les étudiants que nous sommes et qui savons ce qui se passe autour de lui à l'université de Douala. Vous faites partie des gens qui bénéficient de ce régime et qui sont prêts à nier l'évidence. Le professeur n'a à ma connaissance demandé aucune garde rapprochée. C'est vous qui l'insinuez pour tenter de soutenir un régime qui refuse le dialogue politique, la démocratie et la transparence électorale. Mais il a le droit comme tout camerounais de saisir les autorités pour que l'on regarde de plus près ce qui se passe autour de lui. Vous l'appelez deux mois après, juste pour vérifier s'il n'est pas encore mort. Je suis sûr que vous auriez agi différemment s'il s'agissait d'un professeur membre du RDPC. Vous faites honte à ce pays, mais sachez qu'il y a un temps pour tout. Vous même, vous êtes qui par rapport à cet homme de sciences ? Vous avez quel niveau pour le juger ? Je suis sûr que vous n'êtes qu'un petit profiteur du régime. ça devient quoi finalement ? J'en ai terminé.

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  5. Nous discutons même de quoi alors que le professeur est encore en vie ? Laissons ces débats de quartier et soyons de tout coeur avec lui. Sinon ils vont l'avoir facilement.

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