La liberté, rien que la liberté

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vendredi 4 juin 2010

Cameroun : Nous devons tous sauver le Président Paul BIYA




Campagne «SAUVONS LE PERE BIYA»


On est encore à plusieurs mois de la campagne pour l’élection du président de la république au Cameroun. Celle-ci n’est prévue en effet qu’en octobre 2011. Mais nombre de camerounais sont inquiets de leur avenir et appellent vivement de leur vœux l’avènement d’un changement, d’une alternance surtout; parce qu’en ce moment, le RDPC, parti au pouvoir multiplie les appels à la candidature de monsieur Biya, chefs de l’état au pouvoir depuis 28 ans. Un camerounais a imaginé cette supplique qui consiste à dire à monsieur de se retirer non pas pour le bien de son peuple (seulement) mais,… pour son propre bien.
Lisons plutôt
Au moment même où elles célèbrent la Fête du Travail, les personnes encore en activité pensent déjà au temps du Repos qui viendra inéluctablement. Celles qui, par-delà les risques et les accidents, ont longtemps travaillé, attendent l’heure de la retraite comme une terre promise. Voilà pourquoi aimer un vieux grand travailleur, c’est avant tout respecter son droit au repos.

De bonne grâce, sauvons le Président de la République, en l’aidant à se décharger du poids de la Magistrature Suprême. Accompagnons le Président camerounais jusqu’à la fin de son règne en octobre 2011. Sauvons Monsieur Biya afin qu’il se repose enfin dans notre cher et beau Cameroun.

Beaucoup de compatriotes enracinés dans leur culture témoignent leur déférence au Président de la République, entre autres personnes âgées, par le renforcement de son nom de famille. Par exemple, nous l’appelons « le père BIYA », question de lui décerner un titre plein de respect pour le géniteur de plus d’un enfant du Cameroun d’une part, pour le citoyen ayant une expérience exceptionnelle des affaires étatiques d’autre part. Pourquoi ne pas remercier l’homme d’Etat qui a consacré au moins 27 de ses 77 ans aux devoirs de ses charges ? Naturellement, nous avons la même obligation de diminuer les charges de chaque père que nous honorons, sachant qu’aucun sexagénaire ne dispose plus de la jouissance pleine et entière de toutes ses capacités physiques et mentales, comme il se dégage de cette sagesse de chez nous : « Que celui qui a vieilli dépêche l’enfant à sa place ». Il convient de préciser que, par opposition au père vieillissant, le jeune qui conserve la plénitude de ses aptitudes est appelé à prendre honorablement la relève.

Mais, quel n’est pas l’étonnement de tout Camerounais fier de ses racines culturelles ! Depuis quelques années, au mépris de l’âge du père BIYA, au mépris du poids des charges d’un Chef d’Etat, au mépris des services rendus à ses partisans par le Président BIYA, des collaborateurs de Monsieur BIYA qui lui sont tellement redevables estiment qu’il n’y a que lui pour diriger le Cameroun et ce même au-delà de l’an 2011. En voilà des « enfants » qui ne sont pas de taille et qui sont décidés à forcer Monsieur BIYA à rester au pouvoir, alors qu’ils savent très bien que cela revient, dans le système présidentialiste (où l’ensemble des pouvoirs est concentré dans les mains du Président de la République seul), à consumer davantage celui-ci par l’usure. Quelle meurtrière idée, de soumettre astucieusement un septuagénaire qui entrevoit déjà son 80e anniversaire au fardeau de la fonction présidentielle ! Qui n’a pas constaté, pour le déplorer avec nous, que Monsieur Biya est encore appelé, à grand renfort de motions de soutien les unes plus hypocrites que les autres , à se porter candidat à l’élection présidentielle prévue en 2011, par des flatteurs et parfois des ingrats qui lui souhaitent intérieurement une fin semblable à celle du Roi Christophe, le héros d’une tragédie politique d’Aimé Césaire ? Il est à craindre que le Président de la République du Cameroun en fonction soit pris en otage par des prébendiers qui veulent l’amener à faire des déclarations irréparables. Déjà en 1990, des militants autrement zélés du RDPC avaient organisé des marches contre le multipartisme. En vain car M. Biya avait alors choisi le camp du peuple. Cette fois– ci, nous pouvons prédire que si le Président Paul BIYA venait à succomber aux flagorneries, ce serait une candidature de trop.

Compte tenu de tous les loyaux services rendus au peuple camerounais depuis près de trente ans par le Président Paul BIYA, nous aimerions citer à son intention Julius NYERERE de la Tanzanie, Sam NUJOMA de la Namibie et Nelson MANDELA de l’Afrique du Sud qui ont su passer le témoin pour jouir chacun d’une retraite paisible au bercail. Finalement, personne ne sera plus heureux ou admiré que le père BIYA dans son éventuelle posture d’ancien Président de la République du Cameroun. De bonne grâce, sauvons le Président de la République, en l’aidant à se décharger du poids de la Magistrature Suprême. Accompagnons le Président camerounais jusqu’à la fin de son règne en octobre 2011. Sauvons Monsieur Biya afin qu’il se repose enfin dans notre cher et beau Cameroun. Ca suffit !!

La Dynamique Orange, qui assurera la gestion du Cameroun dès Novembre 2011, est fondée sur la Réconciliation Nationale et le respect des parents, à charge pour ces derniers de savoir quitter les affaires à temps pour leur propre bien.

Fait à Bafoussam, le 24 mars 2010
Pour la Dynamique Orange, et pour le Comité Stratégique N°2
TIGOUFAK (Léon Charles), Professeur à la retraite

2 commentaires:

  1. Effectivement, le Président Biya doit se reposer après avoir tant donné pour le Cameroun. Il le mérite. Je suis tout à fait d'accord avec l'analyse développée dans cet article.

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  2. Tout travailleur va à la retraite, et c'est le mérite de tous. Le Président de la République Paul Biya devrait donc suivre cet exemple, qui est d'ailleurs celui des grands hommes politiques. Il doit devenir, en tant qu'ancien Président, la référence, le sage, celui que les jeunes politiciens consultent régulièrement sur des sujets d'intérêt. Il doit aussi s'occuper de sa famille en dehors de toute pression. Il mérite donc qu'on le laisse prendre sa retraite.

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