La liberté, rien que la liberté

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samedi 13 novembre 2010

Cameroun : La répression honteuse des hommes de main du dictateur Paul BIYA




L’auteur de "L’Antécode Biya" incarcéré à la prison de New-Bell



Bertrand Téyou a été entendu mercredi dernier par le procureur de la République, qui le poursuit pour diffamation à l’égard de la première dame, Chantal Biya.

L’auteur de l’ouvrage intitulé L’Antécode Biya, Bertrand Téyou, n’a pas bénéficié de clémence, comme par le passé. Selon nos informations, il a été déféré devant le procureur de la République, mercredi dernier.

Celui-ci l’a entendu sur procès-verbal avant de décider de sa mise sous mandat de dépôt. Bertrand Téyou est donc incarcéré, depuis avant-hier, à la prison centrale de Douala. Il est poursuivi pour « manifestation illégale » et « diffamation à l’égard de la première dame du Cameroun », Chantal Biya. Une proche parente de l’auteur, jointe au téléphone hier par le reporter du Jour, a confié que « Bertrand ne se sent pas bien ; il allait très mal ce matin, il a encore ressenti un grand malaise au réveil ». Celle qui se présente comme la « sœur » de l’auteur affirme qu’elle lui a rendu visite hier matin.

Pourtant, le lundi 08 novembre, Bertrand Téyou a été traversé par un maigre espoir au sujet de sa probable libération. « Le commissaire aux renseignements généraux et son homologue du commissariat central m’ont encore interrogé. Le premier m’a assuré que je pouvais être libéré », a affirmé l’auteur depuis sa cellule du commissariat central N° 1 à Bonanjo. Téyou a été interpellé dans la soirée du mercredi 03 novembre 2010 au quartier Bali. Il a été placé en garde-à-vue au commissariat central N°1. Ce jour-là, il avait rendez-vous dans un hôtel de la place avec la presse, à l’occasion de la dédicace de ses deux nouveaux essais intitulés « Sortir de l’impasse » et « Chantal Biya, la belle de la république bananière : de la rue au palais ». La police, sur instruction du préfet du Wouri, Bernard Okalia Bilaï, a signifié à l’auteur l’interdiction de dédicacer des ouvrages jugés subversifs par les pouvoirs publics. L’auteur du brûlot intitulé L’Antécode Biya a confié au Jour que ses enquêteurs l’ont interrogé sur les motivations qui l’ont poussé à écrire cette fois-ci sur Chantal Biya, la première dame du Cameroun. Il leur a répondu que Chantal Biya est une femme publique et que sa trajectoire est un sujet intéressant.

« Lors de mon interpellation, j’étais en possession de deux exemplaires des mes ouvrages récemment parus. Le commissaire central, astucieux, et faisant semblant de les acheter, les a pris et ne me les a plus remis. Au sortir de la cellule, je ferai tout mon possible pour qu’il me restitue mes ouvrages », a assuré l’auteur.
© Le Jour : Théodore Tchopa

2 commentaires:

  1. Qui cherche trouve ! l’adage est clair là-dessus. C’est ignoble te sale de lire les ordures que rédige l’abominable Bertrand Teyou contre le couple présidentiel camerounais. Après le livre "L’Antécode Biya", cet individu qui vient de s’attaquer à son épouse, madame Biya a tant cherché la prison, il l’a, enfin. On ne peut pas dire qu’il ne l’ait pas cherché, ce salopard. Je m’excuse pour le langage ordurier, mais ce Teyou ne mérite pas être exfiltré du fumier !

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  2. La liberté au Cameroun est un fait. Mais a ne pas confondre avec le libertinage. Ecrire sur un couple, qui plus est le couple présidentiel mérite une attention particulière. Mais procédés aux injures et calomnies de toutes sortes relève d’une malhonnêteté intellectuelle. Bertrand Teyou qui était inconnu jusque là a voulu se faire connaitre, mais de quel façon… Qu’il assume dignement se qu’il arrive aujourd’hui après l’avoir cherché.

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