La liberté, rien que la liberté

La liberté, rien que la liberté

jeudi 17 décembre 2009

Cameroun : Interpellation du peuple camerounais par rapport aux échéances de 2011


Le Poème d'un jeune au peuple Camerounais



Valsero a écrit au Président des camerounais
Mais moi j'écris au peuple camerounais
Pour l'appeler à l'action.
Car, il est auteur de ses propres malédictions.
Aujourd’hui nous nous plaignons du régime en place.
Nous voulons qu'ils libèrent la place.
Mais qu'avons nous fait
Pour les défaire?
Nous avons baissé les bras
Devant des gens sans bras.
Nous sommes tous des lâches
Qui avons peur d'effectuer leurs tâches.
Pourquoi dire cela? Vous me le demanderez
Sachons donc qu'il est temps de réclamer
Ce qui nous revient de droit
Mais que nous avons vendu sans droit.
Voilà, une dernière occasion nous est donnée
De considérer les choses come n'étant pas données
Afin de restituer l'ordre national tant voulu.
Ce que je sais, c'est que nous avons remis
Notre pays à Biya et sa bande d'amis.
Et nous leur demandons nous-mêmes tous les jours
De nous conduire au gouffre pour toujours.
Chose qu'ils respectent à la lettre
Comme des marionnettes.
Chers compatriotes réveillons nos esprits
Pour payer courageusement le prix
De nos multiples erreurs
Que nous devons corriger sans peurs.
Ce que je sais aussi, c'est que les camerounais
tout comme des laquais,
Ont abandonné leurs destins
Entre les mains des Samaritains
Qui n'ont pour seul but
Que rendre ce pays sans buts.
Chers compatriotes, je nous demande juste
De penser au sort de notre pays juste
et à celui de générations futures
Pour un futur pays mature.
Je ne nous demande pas de jouer aux martyrs
Et non plus de partir.
Mais de choisir nous-mêmes nos dirigeants
En nous inscrivant sur les listes électorales massivement.
Il est stupide de penser que nous ne pouvons rien
Car sans nous ils ne sont rien.
Il est donc temps de changer nos mentalités
Et sanctionner les mauvaises mentalités.
Cessons nous-mêmes de corrompre
cessons d'oublier qu'on nous trompe
La faute est à nous
Et c'est nous qui sommes mous.
Battons nous corps et âmes
Et sauvons nos âmes.
Allons aux élections
Afin d'infliger des sanctions.
Eliminons les obstacles depuis l'enregistrement sur les listes électorales
Jusqu'aux résultats des élections présidentielles.
C’est le seul moyen pour nous
De retrouver notre Glamour.
Lisons donc ceci et faisons lire
Afin que s'arrête le délire.
Nos enfants nous le demanderont
Et je ne sais pas ce que nous leur dirons.
Ce qui est sûr c'est qu'ils ne comprendront pas
Comment tout un peuple a pu pas à pas
Se laisser tromper par si peu de gens
Tout le temps.
Préparons nous donc à l'action
Pour mettre fin à ces manipulations.
Je crois en la force du peuple
Pour débarrasser ce pays des assaillants du peuple.
© Poème anonyme publié en commentaire le 17 décembre 2009 sous un article de ce site du 02 août 2009 intitulé « l’argent du peuple dilapidé dans la publicité ; Paul BIYA n’aime pas les journalistes camerounais ».

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