Eviter toute confusion entre libérateur, dictateur et terroriste
Si le libérateur poursuit le but de voir chacun partager le bonheur souvent confisqué par la dictature ou alors réservé à une classe dominante, le dictateur, despote ou tyran est par contre une force opposée au bien-être général. Tout libérateur doit donc faire disparaître la dictature par tous les moyens. Le terrorisme peut être une méthode normale de lutte en tant qu’arme des faibles contre les forts. Mais à coté d’un tel usage légitime du terrorisme, il y a l’assoiffé du Mal, le terroriste pur, souvent utilisé par le dictateur comme étiquette contre le libérateur. Aussi ne faut-il pas perdre de vue que la libération est aussi une guerre spirituelle. Comment se positionner parmi les forces du Bien, en plus d’une solide préparation de combattant, est un chemin à visiter. *
Dans le domaine politique, le libérateur est une personne compassionnée, déterminée à libérer le Peuple de toute forme d’oppression. Il/elle poursuit le but de voir chacun dans la société ou le pays partager le bonheur souvent confisqué par la dictature ou alors réservé à une classe dominante.
Le libérateur est souvent le pire ennemi du dictateur, parce que sa mission est de renverser par tous les moyens le malfaiteur au pouvoir, ce qui est souvent l’unique condition pour atteindre son but de libération du Peuple et/ou du pays et d’établissement d’un environnement de paix et de bien-être pour tous.
Le dictateur, une force opposée au bien-être, vouée à disparaître
Le dictateur, par contre, est l’oppresseur, le despote, le tyran, une personne qui exerce tous les pouvoirs sans qu'aucune loi ou institution ne les limite. C’est une personne qui ne peut jouir de son pouvoir et de ses privilèges que sous le silence et/ou sur le cimetière de ceux qui critiquent ou contestent son pouvoir.
Rappelons ici que le despotisme est un gouvernement qui ne respecte pas les libertés des individus et dont le principe est la crainte. La terreur est donc le moyen d’action par excellence du despote. Au Cameroun, avec sa lutte contre les libertés individuelles, dont la liberté d’expression, avec le cas actuel de l’emprisonnement de Jean Bosco Talla pour « outrage » au dictateur, et son usage de la terreur, avec par exemple son dernier massacre des jeunes lors du soulèvement populaire de février 2008, le pouvoir de Paul Biya est bel et bien despotique.
La tyrannie est une forme corrompue de gouvernement par un seul, le monarque. Il n’est plus besoin de démontrer que le régime de Paul Biya a pour fondement la corruption. Il est dirigé par un monarque de fait, qui cumule tous les pouvoirs, répondant ainsi à la définition de tyrannie.
La dictature est un régime politique autoritaire et illégitime, établi et maintenu par la violence. Conservatrice comme celle de Yaoundé qui est installée depuis les années 1960, la dictature surgit souvent lors des crises sociales, où elle sert à empêcher l’évolution en cours ou à la freiner.
Une telle évolution de crise sociale est la lutte nationaliste d’indépendance et d’unification des années 1950 à 1970, et l’exigence actuelle de la démocratie et du Changement au Cameroun depuis les années 1990. Le régime y répond justement par la violence, à l’exemple de la persécution des Anglophones demandant leur séparation de cette tyrannie insupportable, les étudiants des universités dénonçant des injustices criardes, les manifestants exigeant que le tyran ne modifie pas la constitution à sa guise pour s’éterniser au pouvoir, les journalistes osant mener des enquêtes indépendantes et critiquer le despotisme au pouvoir, etc.
La dictature est un régime très personnel. Tel est le cas avec la concentration excessive des pouvoirs entre les mains de Paul Biya.
Mais les services de renseignements, l'armée ou le parti unique (le RDPC) servent de base à toute dictature institutionnelle. La dictature néocoloniale de Yaoundé en est l’illustration la plus patente.
Dans le domaine politique, on appelle dictature un régime dans lequel une personne (le dictateur), ou un groupe de personnes (les «élites » ou toute autre forme de classe sociale ou de clan), disposent d'un pouvoir absolu. Le caractère absolu du pouvoir se caractérise notamment par l'absence de séparation des pouvoirs : entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire.
L’absolutisme du pouvoir de Paul Biya est confirmé en effet par la haute main du Président de la République sur une Assemblée Nationale issue des fraudes électorales et du terrorisme d’Etat, majoritairement pliée à son service. Tandis que la justice est sous les ordres de ce Chef Suprême de la Magistrature. Cet absolutisme résulte aussi de l'absence de contrôle démocratique et d'élections libres, avec notamment la répression des opposants et le non-respect de la liberté de la presse. C’est ainsi que la Constitution actuelle, taillée sur mesure, donne des pouvoirs exceptionnels et sans limites à Paul Biya, tels ceux de « proclamer par décret, l’état d’urgence qui lui confère des pouvoirs spéciaux » et « proclamer, par décret, l’état d’exception et prendre toutes mesures qu’il juge nécessaires »
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Le dictateur, par contre, est l’oppresseur, le despote, le tyran, une personne qui exerce tous les pouvoirs sans qu'aucune loi ou institution ne les limite. C’est une personne qui ne peut jouir de son pouvoir et de ses privilèges que sous le silence et/ou sur le cimetière de ceux qui critiquent ou contestent son pouvoir.
Rappelons ici que le despotisme est un gouvernement qui ne respecte pas les libertés des individus et dont le principe est la crainte. La terreur est donc le moyen d’action par excellence du despote. Au Cameroun, avec sa lutte contre les libertés individuelles, dont la liberté d’expression, avec le cas actuel de l’emprisonnement de Jean Bosco Talla pour « outrage » au dictateur, et son usage de la terreur, avec par exemple son dernier massacre des jeunes lors du soulèvement populaire de février 2008, le pouvoir de Paul Biya est bel et bien despotique.
La tyrannie est une forme corrompue de gouvernement par un seul, le monarque. Il n’est plus besoin de démontrer que le régime de Paul Biya a pour fondement la corruption. Il est dirigé par un monarque de fait, qui cumule tous les pouvoirs, répondant ainsi à la définition de tyrannie.
La dictature est un régime politique autoritaire et illégitime, établi et maintenu par la violence. Conservatrice comme celle de Yaoundé qui est installée depuis les années 1960, la dictature surgit souvent lors des crises sociales, où elle sert à empêcher l’évolution en cours ou à la freiner.
Une telle évolution de crise sociale est la lutte nationaliste d’indépendance et d’unification des années 1950 à 1970, et l’exigence actuelle de la démocratie et du Changement au Cameroun depuis les années 1990. Le régime y répond justement par la violence, à l’exemple de la persécution des Anglophones demandant leur séparation de cette tyrannie insupportable, les étudiants des universités dénonçant des injustices criardes, les manifestants exigeant que le tyran ne modifie pas la constitution à sa guise pour s’éterniser au pouvoir, les journalistes osant mener des enquêtes indépendantes et critiquer le despotisme au pouvoir, etc.
La dictature est un régime très personnel. Tel est le cas avec la concentration excessive des pouvoirs entre les mains de Paul Biya.
Mais les services de renseignements, l'armée ou le parti unique (le RDPC) servent de base à toute dictature institutionnelle. La dictature néocoloniale de Yaoundé en est l’illustration la plus patente.
Dans le domaine politique, on appelle dictature un régime dans lequel une personne (le dictateur), ou un groupe de personnes (les «élites » ou toute autre forme de classe sociale ou de clan), disposent d'un pouvoir absolu. Le caractère absolu du pouvoir se caractérise notamment par l'absence de séparation des pouvoirs : entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire.
L’absolutisme du pouvoir de Paul Biya est confirmé en effet par la haute main du Président de la République sur une Assemblée Nationale issue des fraudes électorales et du terrorisme d’Etat, majoritairement pliée à son service. Tandis que la justice est sous les ordres de ce Chef Suprême de la Magistrature. Cet absolutisme résulte aussi de l'absence de contrôle démocratique et d'élections libres, avec notamment la répression des opposants et le non-respect de la liberté de la presse. C’est ainsi que la Constitution actuelle, taillée sur mesure, donne des pouvoirs exceptionnels et sans limites à Paul Biya, tels ceux de « proclamer par décret, l’état d’urgence qui lui confère des pouvoirs spéciaux » et « proclamer, par décret, l’état d’exception et prendre toutes mesures qu’il juge nécessaires »
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Le terrorisme, méthode normale de lutte ou soif de destruction aveugle ?
L’Histoire est essentiellement avare des cas où le libérateur et le dictateur s’entendent ou se tolèrent l’un l’autre. Chacun utilise par contre tous les moyens de lutte possibles pour éliminer l’autre, dans un rapport conflictuel qui souvent n’obéit à aucune convention (de Genève).
L’un de ces moyens de lutte, lors d’une confrontation violente, est le terrorisme : qui est un outil plus ou moins efficace pour arrêter ou détruire l’ennemi, soit complètement, soit en lui infligeant la peur.
Lors d’une lutte, souvent populaire, contre un oppresseur disposant des moyens de violence disproportionnés, le libérateur peut, parmi ses actions de résistance et de rébellion légitimes, recourir au terrorisme ; qui est alors considéré comme une arme des faibles contre les forts. De telles actions de terrorisme, absolument légitimes contre la dictature, le despotisme et la tyrannie, sont des moyens de guerre et de guérilla laissées comme le dernier recours des forces de libération.
Car le terrorisme se définit comme l'emploi délibéré de la violence (attentats, assassinats, enlèvements, ...) à des fins politiques, de telle sorte que leur retentissement psychologique – terreur et peur – dépasse largement le cercle des victimes directes, pour frapper massivement l'opinion publique concernée. Le terrorisme normal fait donc partie des stratégies courantes de toute guerre psychologique, qui va toujours de pair avec toute guerre de guérilla et ses opérations de contre-espionnage offensif et défensif.
L’abondance des conflits contemporains de plus en plus horribles a par contre engendré un acteur nouveau de plus en plus en vue sur la scène politique. C’est le terroriste, qui n’utilise pas le terrorisme comme un simple outil de guerre ou de combat contre l’ennemi, mais plutôt comme une profession. Semer la peur et la désolation, même quand les chances d’atteindre les objectifs prônés sont des plus minces, est la méthode qui marque l’existence quotidienne du terroriste.
Massacrer le maximum de personnes sur les marchés publics, les rues bondées de monde, les lieux de pèlerinage, etc., et détruire le maximum d’investissements sont en fait les objectifs et les buts des stratégies et des tactiques du terroriste, même en l’absence de toute cause noble qui, quand même elle existe, sert souvent d’habillage pour ce qui est en réalité une simple soif de terroriser.
Le terroriste est l’incarnation achevée du Mal dans ses formes extrêmes. Ces dernières années, ce terrorisme pour le terrorisme a trouvé un terrain fertile de recrutement : l’environnement religieux dans une communauté qui y prête le flanc dans ses écrits.
C’est ainsi que prenant appui sur l’actualité mondiale pour prôner un Islam essentiellement extrémiste, des groupes du Mal promettent aux jeunes recrues, contre leur suicide terroriste n’épargnant pas enfants, femmes ou vieillards, le Paradis – marqué entre autres par la mise (divine ?) de sept vierges à leur disposition éternellement, en dehors d’autres mensonges comme par exemple celui selon lequel lorsque le terroriste meurt son corps est « illuminé », que le jeune terroriste survivant de Mumbay avait eu à réaliser comme une tromperie après avoir vu les corps bousillés de ses camarades abattus (voir le Documentaire de CNN « Terror in Mumbai » avec Fareed Zakaria).
Le terroriste est donc souvent détesté, et rejeté par la société comme une personne horrible, une incarnation du Mal et de Satan, un personnage asocial et extrêmement dangereux, sur lequel il y a souvent consensus qu’il doit périr en subissant la peine de mort ; tout simplement parce que tant qu’un terroriste est en vie, il est un danger pour la société et pour toute organisation.
L’Histoire est essentiellement avare des cas où le libérateur et le dictateur s’entendent ou se tolèrent l’un l’autre. Chacun utilise par contre tous les moyens de lutte possibles pour éliminer l’autre, dans un rapport conflictuel qui souvent n’obéit à aucune convention (de Genève).
L’un de ces moyens de lutte, lors d’une confrontation violente, est le terrorisme : qui est un outil plus ou moins efficace pour arrêter ou détruire l’ennemi, soit complètement, soit en lui infligeant la peur.
Lors d’une lutte, souvent populaire, contre un oppresseur disposant des moyens de violence disproportionnés, le libérateur peut, parmi ses actions de résistance et de rébellion légitimes, recourir au terrorisme ; qui est alors considéré comme une arme des faibles contre les forts. De telles actions de terrorisme, absolument légitimes contre la dictature, le despotisme et la tyrannie, sont des moyens de guerre et de guérilla laissées comme le dernier recours des forces de libération.
Car le terrorisme se définit comme l'emploi délibéré de la violence (attentats, assassinats, enlèvements, ...) à des fins politiques, de telle sorte que leur retentissement psychologique – terreur et peur – dépasse largement le cercle des victimes directes, pour frapper massivement l'opinion publique concernée. Le terrorisme normal fait donc partie des stratégies courantes de toute guerre psychologique, qui va toujours de pair avec toute guerre de guérilla et ses opérations de contre-espionnage offensif et défensif.
L’abondance des conflits contemporains de plus en plus horribles a par contre engendré un acteur nouveau de plus en plus en vue sur la scène politique. C’est le terroriste, qui n’utilise pas le terrorisme comme un simple outil de guerre ou de combat contre l’ennemi, mais plutôt comme une profession. Semer la peur et la désolation, même quand les chances d’atteindre les objectifs prônés sont des plus minces, est la méthode qui marque l’existence quotidienne du terroriste.
Massacrer le maximum de personnes sur les marchés publics, les rues bondées de monde, les lieux de pèlerinage, etc., et détruire le maximum d’investissements sont en fait les objectifs et les buts des stratégies et des tactiques du terroriste, même en l’absence de toute cause noble qui, quand même elle existe, sert souvent d’habillage pour ce qui est en réalité une simple soif de terroriser.
Le terroriste est l’incarnation achevée du Mal dans ses formes extrêmes. Ces dernières années, ce terrorisme pour le terrorisme a trouvé un terrain fertile de recrutement : l’environnement religieux dans une communauté qui y prête le flanc dans ses écrits.
C’est ainsi que prenant appui sur l’actualité mondiale pour prôner un Islam essentiellement extrémiste, des groupes du Mal promettent aux jeunes recrues, contre leur suicide terroriste n’épargnant pas enfants, femmes ou vieillards, le Paradis – marqué entre autres par la mise (divine ?) de sept vierges à leur disposition éternellement, en dehors d’autres mensonges comme par exemple celui selon lequel lorsque le terroriste meurt son corps est « illuminé », que le jeune terroriste survivant de Mumbay avait eu à réaliser comme une tromperie après avoir vu les corps bousillés de ses camarades abattus (voir le Documentaire de CNN « Terror in Mumbai » avec Fareed Zakaria).
Le terroriste est donc souvent détesté, et rejeté par la société comme une personne horrible, une incarnation du Mal et de Satan, un personnage asocial et extrêmement dangereux, sur lequel il y a souvent consensus qu’il doit périr en subissant la peine de mort ; tout simplement parce que tant qu’un terroriste est en vie, il est un danger pour la société et pour toute organisation.
L’usage légitime du terrorisme
Le dictateur ne se gêne pas qu’on l’accuse de terrorisme, puisqu’il dispose d’un prétexte solide, celui de son utilisation de l’Etat. Ce dernier est en effet investi du monopole de la violence. Ses actions violentes ne peuvent donc pas être qualifiées de terroristes. Parce que le terrorisme d’Etat se défend d’être légitime. Fort d’une telle « légitimité », le dictateur infiltre ses agents de renseignements, assassine, massacre et détruits les installations des combattants de la liberté, dans des actions terroristes qu’il prend soin de présenter au public comme une lutte gouvernementale anti-insurrectionnelle ou « antiterroriste ».
Par contre le libérateur, dans son importante mission morale, voudrait souvent ressembler au personnage biblique de Moïse ayant délivré son peuple opprimé des mains de la tyrannie égyptienne – un exemple symbolique de toute dictature, de tout despotisme et de toute tyrannie, qui n’a cependant rien à voir avec l’Egypte historique, tout comme Israël actuel n’a rien à voir avec le peuple opprimé symbolique d’Israël biblique -, ou à Jésus Christ le Messie qui avait délivré l’Homme de foi de l’oppression satanique. Le libérateur n’acceptera donc jamais d’être confondu ou assimilé au terroriste.
Mais comme le dictateur cherchera toujours à discréditer le libérateur aux yeux du Peuple, qu’un tel dictateur entend maintenir sous son oppression, son système au pouvoir présentera toujours ce rédempteur ou messie comme un terroriste; ceci surtout toutes les fois que ce combattant de la liberté utilise des actions terroristes contre ses forces despotiques.
Dans ses stratégies de guerre psychologique, le libérateur prend donc souvent toutes les précautions pour ne jamais apparaître, preuves sérieuses à l’appui, comme un terroriste. Dans chacune de ses actions, le libérateur cherchera plutôt à paraître comme l’ami du citoyen et du Peuple, le protecteur du citoyen et du Peuple, le sauveur du citoyen et du Peuple.
La ligne de démarcation étant donc essentiellement tenue entre les actions légitimes de guérilla et le terrorisme, le libérateur n’a pas d’autre choix que d’éviter de poser des actions qui frappent le citoyen ordinaire innocent ou le faible. Au contraire, le libérateur doit avoir pour mission de protéger les innocents et les faibles.
Le dictateur ne se gêne pas qu’on l’accuse de terrorisme, puisqu’il dispose d’un prétexte solide, celui de son utilisation de l’Etat. Ce dernier est en effet investi du monopole de la violence. Ses actions violentes ne peuvent donc pas être qualifiées de terroristes. Parce que le terrorisme d’Etat se défend d’être légitime. Fort d’une telle « légitimité », le dictateur infiltre ses agents de renseignements, assassine, massacre et détruits les installations des combattants de la liberté, dans des actions terroristes qu’il prend soin de présenter au public comme une lutte gouvernementale anti-insurrectionnelle ou « antiterroriste ».
Par contre le libérateur, dans son importante mission morale, voudrait souvent ressembler au personnage biblique de Moïse ayant délivré son peuple opprimé des mains de la tyrannie égyptienne – un exemple symbolique de toute dictature, de tout despotisme et de toute tyrannie, qui n’a cependant rien à voir avec l’Egypte historique, tout comme Israël actuel n’a rien à voir avec le peuple opprimé symbolique d’Israël biblique -, ou à Jésus Christ le Messie qui avait délivré l’Homme de foi de l’oppression satanique. Le libérateur n’acceptera donc jamais d’être confondu ou assimilé au terroriste.
Mais comme le dictateur cherchera toujours à discréditer le libérateur aux yeux du Peuple, qu’un tel dictateur entend maintenir sous son oppression, son système au pouvoir présentera toujours ce rédempteur ou messie comme un terroriste; ceci surtout toutes les fois que ce combattant de la liberté utilise des actions terroristes contre ses forces despotiques.
Dans ses stratégies de guerre psychologique, le libérateur prend donc souvent toutes les précautions pour ne jamais apparaître, preuves sérieuses à l’appui, comme un terroriste. Dans chacune de ses actions, le libérateur cherchera plutôt à paraître comme l’ami du citoyen et du Peuple, le protecteur du citoyen et du Peuple, le sauveur du citoyen et du Peuple.
La ligne de démarcation étant donc essentiellement tenue entre les actions légitimes de guérilla et le terrorisme, le libérateur n’a pas d’autre choix que d’éviter de poser des actions qui frappent le citoyen ordinaire innocent ou le faible. Au contraire, le libérateur doit avoir pour mission de protéger les innocents et les faibles.
Croire ou ne pas croire aux forces spirituelles dans une lutte de libération
Nous avons examiné les aspects séculiers - c’est-à-dire ceux du monde matériel de l’espace-temps – de la cause de la libération. Mais beaucoup de combattants de la libération oublient souvent que le combat de libération n’est pas seulement séculier, mais aussi spirituel.
Dans tous les cas, s’ils se bornent à demeurer naïfs, en ne faisant foi qu’à leur ignorance qu’est une philosophie athéiste, un ennemi comme Paul Biya se frottera les mains et les écrasera à volonté. Car le régime néocolonial investit énormément pour s’allier toutes les forces diaboliques les plus puissantes qui puissent exister au monde afin d’atteindre ses objectifs de soumettre le Peuple camerounais et de bloquer mystiquement toute action de libération populaire qui menacerait de le renverser.
Certains veulent devenir des libérateurs du Cameroun mais déclarent qu’ils ne croient pas aux esprits. C’est dire qu’ils ne croient pas aux multiples témoins ayant été reçus au palais présidentiels d’Etoudi, et qui parlent toujours de barrières d’attaques spirituelles à certains lieux de ce palais.
Toute personne à l’esprit éveillé peut en effet reconnaître des présences invisibles, que l’on sent par des coups de vents normalement caractéristiques d’une personne qui passe derrière vous, par cette émotion unique semblable à une peur glaciale, qui vous donne la chair de poule, vous hérisse les poils de la peau, ou vous donne l’impression de transpercer votre cœur, etc.
Ceux qui ne croient à une réalité que lorsqu’ils la ressentent par leurs sens humains – connus pourtant comme essentiellement limités dans la perception des choses -, auraient intérêts à regarder des documentaire télévisés comme « Ghost Hunters » [Les chasseurs de fantômes]. Des chercheurs, comme les membres de TAPS (The Atlantic Paranormal Society), utilisent en effet des méthodes diverses, y compris l’émission des champs électromagnétiques pour détecter la présence des êtres aux corps subtiles (les esprits) à certains endroits, et l’enregistrement des fines vibrations ou sons que de tels esprits émettent, entre autres tests.
Dans tous les cas, des millions de personnes dans nos villes et campagnes camerounaises riraient sur votre nez si vous exprimez votre ignorance en déclarant que les esprits n’existent pas ; si déjà ils ne vous font pas la démonstration du contraire, de manière parfois tragique.
Tout ceci pour dire qu’il ne faut jamais négliger la guerre spirituelle dans toute guerre de libération. Les Mao Mao au Kenya ou les PAIGC de Guinée-Bissau l’avaient bien compris en associant leurs ancêtres dans la lutte de libération de leurs pays de l’occupation coloniale.
Nous avons examiné les aspects séculiers - c’est-à-dire ceux du monde matériel de l’espace-temps – de la cause de la libération. Mais beaucoup de combattants de la libération oublient souvent que le combat de libération n’est pas seulement séculier, mais aussi spirituel.
Dans tous les cas, s’ils se bornent à demeurer naïfs, en ne faisant foi qu’à leur ignorance qu’est une philosophie athéiste, un ennemi comme Paul Biya se frottera les mains et les écrasera à volonté. Car le régime néocolonial investit énormément pour s’allier toutes les forces diaboliques les plus puissantes qui puissent exister au monde afin d’atteindre ses objectifs de soumettre le Peuple camerounais et de bloquer mystiquement toute action de libération populaire qui menacerait de le renverser.
Certains veulent devenir des libérateurs du Cameroun mais déclarent qu’ils ne croient pas aux esprits. C’est dire qu’ils ne croient pas aux multiples témoins ayant été reçus au palais présidentiels d’Etoudi, et qui parlent toujours de barrières d’attaques spirituelles à certains lieux de ce palais.
Toute personne à l’esprit éveillé peut en effet reconnaître des présences invisibles, que l’on sent par des coups de vents normalement caractéristiques d’une personne qui passe derrière vous, par cette émotion unique semblable à une peur glaciale, qui vous donne la chair de poule, vous hérisse les poils de la peau, ou vous donne l’impression de transpercer votre cœur, etc.
Ceux qui ne croient à une réalité que lorsqu’ils la ressentent par leurs sens humains – connus pourtant comme essentiellement limités dans la perception des choses -, auraient intérêts à regarder des documentaire télévisés comme « Ghost Hunters » [Les chasseurs de fantômes]. Des chercheurs, comme les membres de TAPS (The Atlantic Paranormal Society), utilisent en effet des méthodes diverses, y compris l’émission des champs électromagnétiques pour détecter la présence des êtres aux corps subtiles (les esprits) à certains endroits, et l’enregistrement des fines vibrations ou sons que de tels esprits émettent, entre autres tests.
Dans tous les cas, des millions de personnes dans nos villes et campagnes camerounaises riraient sur votre nez si vous exprimez votre ignorance en déclarant que les esprits n’existent pas ; si déjà ils ne vous font pas la démonstration du contraire, de manière parfois tragique.
Tout ceci pour dire qu’il ne faut jamais négliger la guerre spirituelle dans toute guerre de libération. Les Mao Mao au Kenya ou les PAIGC de Guinée-Bissau l’avaient bien compris en associant leurs ancêtres dans la lutte de libération de leurs pays de l’occupation coloniale.
La libération est aussi une guerre spirituelle
Il devrait même aller sans dire que toute lutte de libération est d’abord une guerre spirituelle contre le Mal. Car les libérateurs ou héros sont toujours des forces du Bien.
Dans la mythologie ancienne égyptienne, l’esprit du Bien, Heru-Ur (Horus en Grec, d’où le nom de héro), avait dû combattre pendant des années l’esprit du Mal, son oncle Set (d’où le nom de Satan). C’est en recevant l’aide de Tehuti (divinité de la Sagesse), notamment l’Oeil de Oudjat ou Œil d’Horus (faculté de voir dans le monde spirituel), que Heru-Ur avait pu vaincre Set et établir le royaume du Bien.
Dans la Bible, il avait fallu que Moïse triomphe du mauvais Pharaon et de ses troupes du Mal pour que le peuple opprimé soit libéré ; il avait fallu que David vainque Goliath et d’autres forces du Mal pour installer son royaume du Bien ; que Elisha triomphe des magiciens et les fasse périr pour établir une société de paix ; que Jésus le Christ arrive pour vaincre et assujettir la puissance de Satan, etc.
C’est dire qu’il n’y a pas de libération sans une victoire et un anéantissement des forces du Mal. La lutte contre un régime dictatorial, despotique, tyrannique et essentiellement satanique, comme le régime néocolonial dirigé par Paul Biya, ne célébrera donc la victoire que sur le cimetière de ces forces du Mal au pouvoir depuis 1960.
Cette lutte doit être menée jusqu’à la victoire sur le plan séculier, mais aussi sur le plan spirituel. Pour lutter contre les forces du Mal, le libérateur n’a pas d’autre choix que de s’associer les forces du Bien, c’est-à-dire Dieu, ainsi que ceux de ses Ancêtres Bienheureux qui ont été acceptés dans la sphère divine.
Il devrait même aller sans dire que toute lutte de libération est d’abord une guerre spirituelle contre le Mal. Car les libérateurs ou héros sont toujours des forces du Bien.
Dans la mythologie ancienne égyptienne, l’esprit du Bien, Heru-Ur (Horus en Grec, d’où le nom de héro), avait dû combattre pendant des années l’esprit du Mal, son oncle Set (d’où le nom de Satan). C’est en recevant l’aide de Tehuti (divinité de la Sagesse), notamment l’Oeil de Oudjat ou Œil d’Horus (faculté de voir dans le monde spirituel), que Heru-Ur avait pu vaincre Set et établir le royaume du Bien.
Dans la Bible, il avait fallu que Moïse triomphe du mauvais Pharaon et de ses troupes du Mal pour que le peuple opprimé soit libéré ; il avait fallu que David vainque Goliath et d’autres forces du Mal pour installer son royaume du Bien ; que Elisha triomphe des magiciens et les fasse périr pour établir une société de paix ; que Jésus le Christ arrive pour vaincre et assujettir la puissance de Satan, etc.
C’est dire qu’il n’y a pas de libération sans une victoire et un anéantissement des forces du Mal. La lutte contre un régime dictatorial, despotique, tyrannique et essentiellement satanique, comme le régime néocolonial dirigé par Paul Biya, ne célébrera donc la victoire que sur le cimetière de ces forces du Mal au pouvoir depuis 1960.
Cette lutte doit être menée jusqu’à la victoire sur le plan séculier, mais aussi sur le plan spirituel. Pour lutter contre les forces du Mal, le libérateur n’a pas d’autre choix que de s’associer les forces du Bien, c’est-à-dire Dieu, ainsi que ceux de ses Ancêtres Bienheureux qui ont été acceptés dans la sphère divine.
Comment se positionner parmi les forces du Bien
Tout libérateur doit donc se préparer à devenir, en même temps qu’un bon combattant, une personne morale qui cherche à ressembler aux libérateurs historiques comme Heru, Moïse, David, Elisha ou Jésus Christ. Il/elle doit suivre individuellement la voie du service du Bien.
Pour se positionner comme une personne du Bien, la meilleure prière que le bon libérateur doit adresser chaque jour et à chaque instant à Dieu ou à ses Ancêtres Bienheureux, à travers l’outil disponible qu’est le souffle de sa parole exprimée à haute voix, peut être la suivante :
« Seigneur mon Dieu, apprends-moi à connaître ce qui mérite d'être connu, à aimer ce qui mérite d’être aimé, et à détester tout ce qui ne Te plaît pas »
Et pour savoir comment se positionner du coté des forces divines ou du bien, il n’y a pas à notre sens meilleure disposition spirituelle à adopter de celle conseillée par les béatitudes suivantes :
- Bénis sont les pauvres (c’est-à-dire ceux qui n'ont aucune possession dans le monde matériel, qui n'essaient pas d'obtenir la richesse matérielle) en esprit (plus correctement, par l'esprit, c’est-à-dire par sa propre décision, par sa propre volonté ou philosophie), parce qu’à eux est le Royaume des Cieux! - Bénis sont ceux qui pleurent (c’est-à-dire ceux qui éprouvent du remords face à leurs méfaits qui ont une importance morale), parce qu’ils seront confortés!
- Bénis sont les doux (c’est-à-dire ceux exempts d’arrogance et de prétention), parce qu’ils hériteront de la terre!
- Bénis sont ceux qui sont affamés et assoiffés de droiture, car ils seront comblés!
- Bénis sont les compatissants, car ils obtiendront la miséricorde!
- Bénis sont les purs de cœur (c’est-à-dire ceux qui suivent la Volonté de Dieu, qui n’oeuvrent que pour le Bien), car ils verront Dieu! (comme nos Ancêtres Bienheureux ayant été admis dans la sphère divine) - Bénis sont les conciliateurs (c’est-à-dire ceux qui aiment et désirent la paix, qui font la paix entre les Hommes, en sachant qu’un récepteur de paix a l’obligation d’être un fournisseur de paix), car ils seront appelés Fils de Dieu.
- Bénis sont ceux qui sont persécutés pour des motifs nobles (c’est-à-dire des causes justes, au service du Peuple et des faibles), car le Royaume des Cieux est à eux!
- Bénis vous êtes quand les autres vous insultent et vous persécutent et disent toutes sortes de méchanceté contre vous faussement dans Mon intérêt! (c’est-à-dire l’intérêt du Chemin vers Dieu, que Jésus est). Réjouissez-vous et soyez heureux, car grande est votre récompense dans les Cieux!
Ndzana Seme, http://www.africanindependent.com
Tout libérateur doit donc se préparer à devenir, en même temps qu’un bon combattant, une personne morale qui cherche à ressembler aux libérateurs historiques comme Heru, Moïse, David, Elisha ou Jésus Christ. Il/elle doit suivre individuellement la voie du service du Bien.
Pour se positionner comme une personne du Bien, la meilleure prière que le bon libérateur doit adresser chaque jour et à chaque instant à Dieu ou à ses Ancêtres Bienheureux, à travers l’outil disponible qu’est le souffle de sa parole exprimée à haute voix, peut être la suivante :
« Seigneur mon Dieu, apprends-moi à connaître ce qui mérite d'être connu, à aimer ce qui mérite d’être aimé, et à détester tout ce qui ne Te plaît pas »
Et pour savoir comment se positionner du coté des forces divines ou du bien, il n’y a pas à notre sens meilleure disposition spirituelle à adopter de celle conseillée par les béatitudes suivantes :
- Bénis sont les pauvres (c’est-à-dire ceux qui n'ont aucune possession dans le monde matériel, qui n'essaient pas d'obtenir la richesse matérielle) en esprit (plus correctement, par l'esprit, c’est-à-dire par sa propre décision, par sa propre volonté ou philosophie), parce qu’à eux est le Royaume des Cieux! - Bénis sont ceux qui pleurent (c’est-à-dire ceux qui éprouvent du remords face à leurs méfaits qui ont une importance morale), parce qu’ils seront confortés!
- Bénis sont les doux (c’est-à-dire ceux exempts d’arrogance et de prétention), parce qu’ils hériteront de la terre!
- Bénis sont ceux qui sont affamés et assoiffés de droiture, car ils seront comblés!
- Bénis sont les compatissants, car ils obtiendront la miséricorde!
- Bénis sont les purs de cœur (c’est-à-dire ceux qui suivent la Volonté de Dieu, qui n’oeuvrent que pour le Bien), car ils verront Dieu! (comme nos Ancêtres Bienheureux ayant été admis dans la sphère divine) - Bénis sont les conciliateurs (c’est-à-dire ceux qui aiment et désirent la paix, qui font la paix entre les Hommes, en sachant qu’un récepteur de paix a l’obligation d’être un fournisseur de paix), car ils seront appelés Fils de Dieu.
- Bénis sont ceux qui sont persécutés pour des motifs nobles (c’est-à-dire des causes justes, au service du Peuple et des faibles), car le Royaume des Cieux est à eux!
- Bénis vous êtes quand les autres vous insultent et vous persécutent et disent toutes sortes de méchanceté contre vous faussement dans Mon intérêt! (c’est-à-dire l’intérêt du Chemin vers Dieu, que Jésus est). Réjouissez-vous et soyez heureux, car grande est votre récompense dans les Cieux!
Ndzana Seme, http://www.africanindependent.com
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