Au SDF, on n’accepte pas d’être contrarié
Selon toute vraisemblance, la dérive autoritaire qui a toujours existé au sein du Social democratic front (Sdf) et dont les conséquences sont visibles au niveau du déploiement de cette formation politique, est loin d’être abandonnée. Les dirigeants de cette formation, qui ont souvent clamé les vertus du dialogue, de la liberté, de la justice et de la démocratie, ne prêchent pas toujours par le bon exemple.Les dernières décisions du Bureau national exécutif, le fameux (Nec), excluant et suspendant des militants et responsables de cette formation politique, au rang desquels un député et un vice-président national, démontrent que le Sdf n’est cette formation politique où le débat est libre. C’est l’image que dans ce parti, l’on n’accepte pas d’être contrarié.
Au lieu d’un débat d’idées, l’on assiste plutôt à des revirements qui ne sont pas loin de la dictature de la pensée unique. A quelques mois des prochaines échéances électorales, il est clair que si John Fru Ndi et ses compères du Nec ne font pas une introspection, il y a de fortes chances que le Sdf soit confiné à une petite région, ce qui serait contraire aux ambitions nationales dont le parti peut pourtant se prévaloir.
© Source : La Nouvelle Expression
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