Le président camerounais Biya visé par une plainte à Paris
Le CCD (Conseil des Camerounais de la Diaspora), une association de Camerounais vivant en France, a déposé plainte ce mardi 02 février 2010 au parquet de Paris, selon le récépissé de la plainte consulté par l'AFP.
Cette plainte, qui vise le chef de "recel de détournements de fonds publics", est dans la droite ligne des plaintes déposées ces deux dernières années par plusieurs associations comme Transparency international visant trois chefs d'Etat africains: Denis Sassou Nguesso du Congo, Teodoro Obiang Nguema de Guinée-Equatoriale et le défunt chef d'Etat gabonais Omar Bongo.
La doyenne des juges d'instruction du tribunal de grande instance de Paris, Françoise Desset, avait donné son feu vert en mai 2009 à l'ouverture d'une information judiciaire après le dépôt de ces plaintes mais le parquet avait saisi la cour d'appel de Paris qui a finalement rejeté cette enquête au motif que les plaignants n'avaient pas subi de préjudice direct lié à d'éventuels détournements.
"Cette plainte contre M. Biya est le fait d'une association de Camerounais, et non d'une ONG française, nous sommes directement concernés par d'éventuels détournements," a expliqué le président du CCD, Robert Waffo-Wanto, au cours d'une conférence de presse tenue ce mardi 02 février 2010 à 15h sis au 19, rue du Chalet 75018 à Paris, Métro BELLEVILLE.
Selon les plaignants, le patrimoine acquis en France par M. Biya, à la tête du Cameroun depuis 1982, pourrait atteindre plusieurs centaines de millions d'euros.
"Si une enquête était ouverte en France, cela permettrait de savoir enfin ce que détient M. Biya, qui vit dans le luxe avec sa famille alors que la pauvreté progresse sans cesse au Cameroun", a estimé le vice-président du CCD, Celestin Djamen.
Le parquet de Paris peut désormais ouvrir une information judiciaire, confiée à un juge d'instruction, mener lui-même une enquête préliminaire ou classer sans suite cette plainte.
Conseil des Camerounais de la Diaspora 39 Bd Ney 75018 Paris. Contact : +336 30 19 50 61 / +336 25 34 65 45
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ça recommence. Le RDPC va encore préparer des motions de soutien. Mais cette fois c'est fouttu car ce sont des camerounais qui ont déposé plainte et non une association française. ils ont donc intérêt à déposer cette plainte qui va être recevable. La justice suivra donc son cours.
RépondreSupprimerMais est-il nécessaire d'arriver à ces extrêmes ? Pourquoi voulons nous faire juger nos dirigeants par des étrangers ? C'est la preuve de notre incapacité à régler nos problèmes entre nous. Nous avons l'obligation de protéger la fonction présidentielle comme le font les blancs chez eux. Je demande donc de la retenue dans nos actions.
Cette affaire va encore chauffer. Que va faire le chef de l'Etat ? que vont faire ses proches ? Les motions de soutien ne suffisent plus. En organisant des élections transparentes, il peut peut-être s'en sortir.
RépondreSupprimerEst ce dire que cet homme insensible aux souffrances du peuple va enfin passer devant la justice? si c'est la cas c'est une bonne chose pour nos enfants.
RépondreSupprimerVous etes jaloux du chef de l'Etat camerounais qui se bat pour éradiquer la corruption. Honte à tous ceux qui pensent à livrer un chef de l'Etat africain à la justice de l'occident.
RépondreSupprimerChers opposants au régime démocratique du Cameroun dirigé par le Président BIYA, vous allez mordre la terre. Sachez que nous ne vous laisserons jamais tranquille tant que vous vous engagez dans la délation et le mensonge. Vous avez une haine pour le Président mais il est là et il sera encore là demain. Bande de voyous.
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