APA-Yaoundé (Cameroun) Le leader de la Révolution camerounaise du peuple uni (RCPU), Abba Aboubakar, a été mis sous mandat de dépôt vendredi soir par le procureur du tribunal de première instance de Yaoundé et écroué à la prison centrale de la ville, a appris APA auprès de sa famille.
Il lui est reproché d’avoir porté plainte à la Cour suprême contre le chef de l’Etat Paul Biya, le 1er mars dernier, pour la non organisation d’élections législatives partielles suite aux décès de 6 élus depuis le début de la législature actuelle en 2007.
Abba Aboubakar demandait à cette instance judiciaire, de « constater et prononcer », contre le président de la République, la violation de la loi fixant les conditions d’élection des députés à l’Assemblée nationale.
Au lendemain de cet acte, le président de la RCPU avait été interpellé et entendu dans les services du renseignement.
« Les questions ont tourné autour de mon initiative, de sa finalité, des causes qui me déterminent et, surtout, de mes intentions au cas où la Cour suprême ne donne pas de suite à ma saisine », avait-il alors affirmé à APA.
Ses interrogateurs, avait-il alors expliqué, semblaient préoccupés par la paix civile, cherchant à savoir s’il était prêt à mobiliser des gens pour descendre dans la rue.
« Je leur ai dit que j’avais saisi la justice parce que je crois qu’elle doit dire le droit, le Cameroun se voulant un Etat de droit. Après on verra. Mais j’irai jusqu’au bout, mais démarche est citoyenne. »
© FCEB/of/APA
Il lui est reproché d’avoir porté plainte à la Cour suprême contre le chef de l’Etat Paul Biya, le 1er mars dernier, pour la non organisation d’élections législatives partielles suite aux décès de 6 élus depuis le début de la législature actuelle en 2007.
Abba Aboubakar demandait à cette instance judiciaire, de « constater et prononcer », contre le président de la République, la violation de la loi fixant les conditions d’élection des députés à l’Assemblée nationale.
Au lendemain de cet acte, le président de la RCPU avait été interpellé et entendu dans les services du renseignement.
« Les questions ont tourné autour de mon initiative, de sa finalité, des causes qui me déterminent et, surtout, de mes intentions au cas où la Cour suprême ne donne pas de suite à ma saisine », avait-il alors affirmé à APA.
Ses interrogateurs, avait-il alors expliqué, semblaient préoccupés par la paix civile, cherchant à savoir s’il était prêt à mobiliser des gens pour descendre dans la rue.
« Je leur ai dit que j’avais saisi la justice parce que je crois qu’elle doit dire le droit, le Cameroun se voulant un Etat de droit. Après on verra. Mais j’irai jusqu’au bout, mais démarche est citoyenne. »
© FCEB/of/APA
Décidément, le régime de Monsieur Biya est très dangereux. Ce régime n'accepte pas ni l'opposition, ni la contradiction. Honte pour cette dictature vieillissante. Vive la démocatie et la paix au Cameroun.
RépondreSupprimerCe régime ne supporte pas les vrais opposants comme ce monsieur; il préfère de faux opposants comme Fru Ndi qui mange avec eux. Il faut sensibiliser la communauté internationale sur cette violation manifeste des dreoits de l'homme par le clan au pouvoir au Cameroun.
RépondreSupprimerPourquoi travestir la vérité, le président du RCPU est en prison pour abus de confiance, rien de politique dans son inculpation.
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