La liberté, rien que la liberté

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mardi 23 novembre 2010

Cameroun : Le régime dictatorial de Paul BIYA n'a pas encore réussi à tuer Yves Michel FOTSO

Yves Michel FOTSO écrit au vice-Premier ministre chargé de la Justice


L'ancien Administrateur Directeur général de la Camair vient d'envoyer une correspondance au vice-Premier ministre chargé de la Justice pour lui demander de mettre sur la place publique tout ce qui lui est reproché et faire arrêter cette torture psychologique.

Excellence,
Monsieur le Vice-Premier Ministre,
Depuis mon passage à la direction de la défunte compagnie aérienne nationale Cameroon Airlines (Camair) - de juin 2000 à novembre 2003 -, je fais l'objet d'une virulente campagne médiatique sur fond de désinformation jamais égalée dans notre pays. Ceux qui en sont les auteurs tendent à imprimer dans l'opinion, l'idée selon laquelle je serais le responsable de la cessation d'activités de cette société. De plus, tout est fait comme si la Camair a été créée le 20 juin 2000 à ma nomination et liquidée le 3 novembre 2003 à mon départ.Pour ma part, j'ai conscience d'avoir donné le meilleur de moi-même au service de cette compagnie et de mon pays durant cette période.

J'ai conscience d'avoir posé des actes patriotiques que peu de mes compatriotes, nantis des mêmes responsabilités, auraient osés.

Au détriment de ma propre sécurité, j'ai eu à prendre des décisions courageuses et audacieuses, parfois contre l'avis de certaines hautes personnalités dans la hiérarchie de l'Etat, en précaution tant pour la sécurité du Président de la République que pour celle de mes compatriotes, sans m'en prévaloir.Pourtant et bien malheureusement, je fais l'objet d'une campagne destructrice et haineuse depuis l'année 2002.

Elle a atteint son pic durant l'été 2008, au point où il s'est trouvé des personnes dans l'appareil gouvernemental qui en sont venues à ! » satisfaire l'opinion réclamer mon arrestation pour «.
Jusqu'à présent, je garde confiance en la justice de mon pays, quand bien même celle-ci m'a livré en pâture à celle d'un pays étranger depuis fin 2005 (la justice helvétique en l'occurrence), fort heureusement en pure perte de temps jusqu'à ce jour.

J'aurais certainement continué à subir en silence ces campagnes de dénigrement et de déstabilisation si celles-ci n'avaient, comme c'est le cas depuis la semaine du 1er novembre 2010, pris une nouvelle tournure exclusivement destinée à me décrédibiliser sur le plan international en pleine négociation avec des investisseurs étrangers pour la reprise du contrôle de ma banque, la Commercial Bank – Cameroun (CBC).En effet, alors que j'ai obtenu la confiance de deux Groupes bancaires de renom, la prestigieuse Qatar Islamic Bank (QIB) et le Groupe NSIA de Côte d'Ivoire, le mandataire de l'Organe de régulation du secteur bancaire en Afrique Centrale (COBAC), constatant des avancées substantielles dans les négociations engagées, n'a rien trouvé de mieux que d'entrer en contact avec les potentiels investisseurs pour distiller des allégations incroyablement alarmistes sur la situation de la CBC d'une part, et plus encore, sur celle de son promoteur, Monsieur Yves Michel Fotso, qui serait en sursis et son arrestation imminente d'autre part.

Excellence,
Cette nouvelle offensive de ceux qui veulent et œuvrent à tout prix pour ma déchéance voire ma mort physique ne peut me laisser indifférent. Aussi, suis-je contraint d'appeler à témoin l'opinion publique camerounaise et la justice de mon pays que vous de façon définitive et de la représentez pour que la situation soit clarifiée manière la plus objective.

Une quête effrénée et déterminée d'un motif d'inculpation, par rapport à mon passage à la tête de la Camair, est menée depuis huit ans déjà. Et ceci, en dépit des investigations du Contrôle Supérieur de l'Etat menées en Mars 2006 uniquement sur ma seule période de gestion de la ; investigations, faut-il le rappeler, qui avaient abouti en septembre Camair 2006 à un rapport nous dédouanant de la totalité des accusations rocambolesques et mensongères et des calomnies proférées à notre encontre. En dépit de cela, la ; avec l'espoir pour ceux de mes détracteurs qui ont depuis recherche perdure quelque temps tombé le masque, de voir enfin relevée quelque faute, dont peut du reste être coupable tout gestionnaire, mais de bonne foi. A l'évidence, cela pourrait bien finir par arriver un jour.

En attendant, je vous prie, en votre âme et : conscience, à la date d'aujourd'hui :
= de porter les affaires dans lesquelles je suis ou pourrais être impliqué à la connaissance des camerounais, des représentations diplomatiques, des représentants de la Banque Mondiale et du FMI derrière lesquels mes oppresseurs (pour des intérêts personnels et »; mise à mort financiers) se cachent pour exiger ma «
= de dire au camerounais si le refus du Commissaire Spécial de l'aéroport de Douala de me délivrer une attestation de confiscation de mon passeport d'une part, et le retrait de mon passeport le 8 novembre 2010 à la demande du Délégué Général à la Sureté Nationale sans qu'il ne me soit signifié un quelconque motif d'autre ; part, relèvent des procédures légales de la République du Cameroun
= de porter à la connaissance de l'opinion nationale et internationale tout dossier pouvant justifier mon arrestation prochaine (déjà annoncée par certaines personnalités de la République), que vous auriez, en tant que représentant de la Justice au Cameroun, sur votre bureau.
= Bien évidemment, je n'ai point la prétention, comme n'importe quel citoyen de notre pays, de croire que jamais vous ne disposerez d'un motif pour me faire interpeller. Mais la question lancinante, en cette quatrième semaine de novembre 2010, est celle de savoir si la Justice camerounaise serait en droit, légalement, sans enfreindre ses propres » sans qu'un dossier aujourd'hui lois et règlements, de me faire arrêter « ? d'inculpation ou acte d'accusation ait été dressé contre moi.
Excellence,
Monsieur Le Vice Premier Ministre,
Votre probité morale et votre sens de l'objectivité ont droit de cité. Votre attachement à une action basée sur des faits probants est reconnu par certains de vos collaborateurs qui clament par ailleurs votre sens de l'humilité et votre capacité à reconnaitre et corriger les torts qui résultent des actes d'injustice.
Je lance aujourd'hui un cri du cœur. Un cri citoyen. Celui d'un simple être humain qui a aussi ses limites. Face à moi, ceux qui usent et abusent du pouvoir régalien de l'état à des fins personnelles, comptent entretenir cette torture psychologique pendant des années, en espérant me voir craquer.
au droit de la Jusqu'à présent, « ». C'est pourquoi j'ai décidé d'appeler la force du droit », j'ai opposé « force le peuple camerounais et la communauté internationale à témoin, avant d'être, éventuellement, victime d'une rupture d'anévrisme, d'un accident vasculaire cérébral, d'une crise cardiaque ou tout simplement avant d'être emporté par la mort dans des conditions suspectes comme cela a été le cas pour mon pauvre chauffeur il y a une dizaine de jours.

En tout état de cause, je vous saurais infiniment gré de bien vouloir solennellement informer le public de toute action judiciaire qui existerait à ce jour contre moi dans les juridictions camerounaises et qui justifierait les torts que je subis avec toutes les conséquences incalculables et inimaginables que cela entraine tant sur ma santé que dans les affaires du Groupe dont j'ai la charge.

Dans cette attente et vous en remerciant d'avance,
Je vous prie de croire, Excellence, Monsieur le Vice-premier Ministre, à l'assurance de ma haute et parfaite considération. /

Douala le 22 novembre 2010

Par Yves Michel Fotso *
* Ancien Dg de la Camair, Pca de la CBC

2 commentaires:

  1. Pensez-vous qu’en parent peut tuer son propre fils ? Yves Michel Fotso a choisit la justice populaire, celle qui consiste à utilisé les médias de manière constante, au détriment de la justice du droit. Je suis toujours surpris de lire ceux qui indexent ou incrimine le Président Biya dans une affaire où il n’est nullement impliqué. D’ailleurs je vous renvoie aux dernières déclarations du Ministre des Finances, que je résume : Que Yves Michel Fotso rembourse les sommes qu’il doit à la CBC et dont il a lui-même creuser et mis en malle la trésorerie. Je ne crois pas que monsieur Biya qui signe au nom de Fotso ! Arrêtez vos manipulations honteuses !

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  2. Ekiée !!! c’est même quoi cette histoire de Yves Michel Fotso qui fait la Une de plusieurs journaux au Cameroun. Il ne faut pas procéder à la manifestation et surtout prendre l’opinion à témoin dans un problème qui relève de la justice. Pourquoi Yves Michel Fotso gesticule t-il tant? s’il ne se reproche de rien, qu’il reste tranquille. Il n’ya pas un problème entre le Renouveau et les Fotso, bien au contraire, Yves Michel est un fils de ce Renouveau, mais la justice camerounaise est impartiale, Voilà tout !!!!

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