Tribune Libre : Ne critique pas Paul Biya Tu risques un assassinat.
Je suis maintenant convaincu qu’il n’y a pas de démocratie en Afrique et qu’il n’y en n’aura jamais si les dictateurs comme Sassou, Paul Biya, Ali Bongo, Faure Gnassigbé. Compaoré, Idriss Deby, Bozizé ne dégageaient pas. Lorsque les libertés d’expression sont bafouées par des canards boiteux, comment voulez-vous qu’on puisse parler de la démocratie en Afrique?
Les frères pro-biya du Cameroun nous le démontrent déjà. Car pour eux, critiquer Paul Biya, c’est un crime. Il faut voir avec quelle agressivité les soldats camerounais répriment les populations civiles aux mains nues à Douala, et ailleurs! Le régime dictatorial de Paul Biya ne respecte pas les principes de droits de l’homme au Cameroun. Ces crimes ne sont pas dénoncés par Sarkozy et son gouvernement. Quel horreur! L’opposition camerounaise est phagocytée par un régime criminel; et dictatorial. Que l’on mène des enquêtes.
Plus grave encore, certains pro-Biya vivant en occident menacent de mort, tous ceux qui critiquent le régime sanguinaire de Paul Biya. Nous avons côtoyé certains jeunes camerounais qui en parlent en catimini, question de ne pas être remarqué. Vous comprendrez que même ici en occident, lorsque des citoyens camerounais parlent en cachette, cela veut dire que c’est très grave! Certains disent que les ambassades ont également leurs antennes dans les rues des villes occidentales pour mieux regarder les opposants.
La vérité est toujours la vérité. C’est un problème d’éducation pour certains pro-biya de se comporter en véritables criminels dans le monde. Mais, ce que ces individus oublient, c’est que malheureusement, l’occident n’est pas le Cameroun. Cette haine barbare qui fait que l’on profère des menaces mêmes à moi militant de droit de l’homme, parce que je critique dans mes articles le dictateur Paul Biya président du Cameroun, cela risque de ternir l’image de ce beau pays qui a le plus grand nombre d’intellectuels de haute qualité en Afrique et dans le monde. Un jeune espion camerounais a fini même se faire avoir en écopant une expulsion.
Je n’y croyais pas. Je le crois maintenant. Je ne croyais pas que des individus ratés se proclamant pro-Biya en occident, pouvaient autant, sans même se brosser les dents, proférer des menaces de mort à celui qui critique un dictateur. Oui, qui peut oublier que Paul Biya est un dictateur au Cameroun? Quel courage dans la honte! Quelle honte enveloppée de courage! Je vois certains toujours avec une bouille tendue de haine comme s’ils avaient un problème particulier qui les turlupine.
La vérité c’est encore de la vérité. Si les peuples Africains eux-mêmes ne prenaient pas l’engagement de critiquer des régimes dictatoriaux, lesquels viendront le faire à leur place? Si un Noir complote avec un Blanc pour tuer un autre Noir : qui est le plus idiot?
Est-ce que c’est le Blanc ou le Noir? Répondez chers messieurs! Les peuples d’Afrique centrale sont des peuples les plus divisés au monde. Ce qui se passe en Côte d’Ivoire est moins grave et en Afrique de l’ouest. En Afrique de l’Ouest, une fois que les gens aient trouvé des solutions sur un problème, les rancœurs s’effacent, les gens circulent. Or en Afrique centrale, ce n’est pas le cas.
Un congolais de Brazzaville est l’ennemi juré d’un Gabonais, un Camerounais est l’ennemi juré d’un centrafricain, un Gabonais est l’ennemi juré d’un Equato-Guinéen et vice versa. Les raisons, il faut les trouver dans le fétichisme, les croyances démoniaques emballées dans des considérations ethniques et religieuses.
La bible à la main en faisant semblant de fureter des chapitres et de versets, mais au fond du cœur, l’homme est au service des réseaux démoniaques. De même les femmes, elles passent des veillées de prières uniquement pour avoir un mari blanc. Je ne vous dis que la vérité. De tels comportements rétrogrades prouvent bien que certaines femmes d’Afrique centrale n’ont aucune éducation et c’est cette gangue qui a endoctriné toutes les jeunes filles déroutées qui ont fini par abandonner l’école.
Je vais prendre l’exemple du Cameroun pour deux raisons. Un pays si beau, si riche, mais que la corruption a gangrené. Quel est la cause de cette corruption? La première cause c’est Paul Biya, ce monsieur et son ethnie qui colonisent le Cameroun depuis des décennies.
Si cela n’est pas la vérité, vous la retrouverez toujours cette vérité. Lorsqu’on demande à Paul Biya pourquoi le Cameroun baigne-t-il dans la corruption, comme un bébé gâté, le président camerounais ne prend pas de la peine de convaincre dans ses réponses. Ensuite, ses partisans ethniques passent rapidement aux menaces. Oui, de graves menaces. Les camerounais sont dans une prison à ciel ouvert à cause de Paul Biya. Sarkozy a sûrement des yeux fermés qui l’empêchent de bien distinguer Paul Biya à Laurent Gbagbo, le défenseur des intérêts de l’Afrique.
Disons que tous les pays occidentaux, tant qu’ils tirent des gros intérêts au Cameroun, ils ont des yeux fermés devant une dictature dure, mûre et pure, pratiquée par Paul Biya. En ma qualité de militant de défense des droits de l’homme, ajouté à cela mon rôle d’analyste politique des pays d’Afrique centrale, la famille Biya peut faire des menaces de morts à tout le monde, moi, je n’ai rien à cirer. Il est grand temps de sauver le peuple camerounais des griffes d’un tyran.
Une révélation qui nous a été faite il y’a quelques mois, parmi les personnes qui voyagent dans le monde occidental en provenance du Cameroun, dans le lot, vous trouverez des flics parfois déguisés en pasteurs, des jeteurs des sorts, des charlatans, des magiciens, des marabouts qui viennent chasser leurs compatriotes camerounais de l’opposition qui combattent contre Paul Biya le dictateur. Il y’a même des hommes du pouvoir inscrits dans les universités pour contrôler les activités de tous ceux qui critiquent le régime biya. De véritables flics. La vérité, c’est déjà la vérité. (Sources : ce sont des jeunes camerounais qui en parlent).
Ces gens porteurs de deuil, pensent qu’on ne les connaît pas.
Dites-moi chers messieurs : Paul Biya est un président qui viendrait du ciel? Non, c’est la somme d’élucubrations qui caractérisent l’homme noir, une fois placé à un certain niveau des responsabilités.
Le crime : là aussi, je dis la vérité, rien que la vérité.
Un jeune Camerounais et, pour sa sécurité, je tais son nom, dans une causerie amicale après que j’aie fini d’animer une conférence sur l’excision en Afrique, il me dit : «Gervais, moi je te connais bien. Tu es actif sur des questions de défense des droits de l’homme, je te prie d’écrire un article sur ce qui se passe dans mon pays le Cameroun, à condition de ne pas citer mon nom…». Ce dernier m’a donné des repères avec mes propres recherches, j’ai vite compris qu’il y’a des choses bien réelles.
Plus loin, il m’a parlé de la situation politique de son pays en me citant tant d’exemples. Je lui ai demandé, mais : « mon cher frère, votre pays le Cameroun est en paix, ce n’est pas comme le mien ou il y’a eu plusieurs guerres civiles accompagnées de centaines de milliers de morts!».
Mon frère Camerounais me regarde, puis, il ajoute des propos durs en maugréant : «Gervais, tu vois bien qu’il y’a des Camerounais pro-biya qui débarquent en occident, mais attention! Même le cardinal Tumi est emmerdé au Cameroun.
Par ailleurs, parmi nous, il y’a des agents du mal que le pouvoir de Biya envoie pour nous filer ici en occident. Ils suivent tout à la lettre, ils regardent les gens que nous abordons, les choses que nous avançons en critiquant le président Biya. Ils font de fiches et une fois que nous allons rentrer au Cameroun après les études, nous risquons d’avoir des difficultés pour trouver du travail…». Eh oui! Là, je l’ai compris, car, je connais des amis camerounais à Montréal qui ont juré ne pas repartir au Cameroun tant que Paul Biya Bi Mvondo y règne encore.
Et, j’ai secoué la tête en lui disant : mais, n’est-ce pas nous sommes en démocratie?
Puisque tout le monde peut sagement lire des dérives de biya, selon des occasions, puisque tout le monde peut regarder comment la brise vous chatouille, la peau, selon la sensation dont on fait l’objet. J’ai rencontré un autre jeune camerounais dont le regard a effleuré le mien, je constatais quelque chose d’étrange dans sa manière de marquer le pas. Il m’a dit qu’il est étudiant, ensuite, il m’a dit qu’il habite sur le campus. Il m’a encore dit qu’il est là depuis quelques noix de coco de temps, car il venait droit de son pays.
Belle hommage pour celui qui vient du continent, notre beau continent qui aime les gens et dont les gens aiment autant. Mon cher étudiant me demande quel est mon nom. Je lui dis soyez le bienvenu, moi on m’appelle Gervais Mboumba, tout en lui expliquant que Mboumba, selon ma coutume, c’est la sirène des montagnes capable de faire du bien et rendre de bons services à l’humanité. Je n’ai même pas eu de la peine à lui demander son nom. Il me lâche sans tarder : qu’il est étudiant en sciences po et qu’il s’appelle Nicol. Point barre.
On a sympathisé, puis, comme dans mes habitudes, je lui ai offert mes amitiés légendaires. Puis, je lui ai demandé, connais-tu Mbia, cette fois-ci c’est le nom d’une fille. Il ne m’a pas compris pourquoi j’ai posé une telle question. Pour moi, c’est une référence pour une habituée fille qui joue le même rôle de flicaille tropicale en occident, selon qu’un autre camerounais m’ait donné l’information, en me disant : «Gervais, avec une telle fille fais attention».
J’avais tout compris. Mais, je lui ai aussi dit que je m’en tape, je continue de faire la défense des droits de l’homme. Il faut que les gens de tous les pays nous comprennent. C’est l’unique combat noble dans la vie. Défendre les causes justes.
Nicol ne dit rien. Un jour, je me suis rappelé d’un autre camerounais qui a étudié quelque part, une fois rentré au Cameroun, à son retour à Montréal, il est décédé mystérieusement. On a simplement dit qu’il est mort de mort naturelle.
Un autre jour, le jeune étudiant qui me félicita pour mon engagement dans la défense des droits de l’homme, crut bonde me revoir. On s’est salué. Deux bonnes patates douces de minutes avaient-elles suffit pour que je regarde passer le fameux Nicol. Ainsi, je l’appelai et il répondit gentiment à ma demande. Ensuite, lorsque je l’ai invité de manière à le présenter auprès de son compatriote camerounais, comme font des ivoiriens et des Maliens de l’étranger, question de raffermir leur unité en tant que compatriotes venus de loin. Nicol le camerounais, m’expédie un niet surprenant en refusant de se parler avec son frère originaire du même pays. Que craignait-il?
Je le rassure en lui disant : «ne te fait pas de mal, c’est un jeune camerounais doctorant, il est très aimable, en plus, c’est un croyant. Puis Nicol, me rétorque sans ménagement : «Bien qu’il soit croyant, alors! Moi je vais le voir pourquoi?» «Il ne me connaît pas, moi, je ne le connais pas».
Je lui dis : « oui, voilà l’occasion pour vous faire la connaissance! ».
Nicol prit l’option fatale, celle de me quitter brusquement. Il est parti vers un jeune Gabonais venant d’Ottawa la capitale du Canada. Ils semblent soupçonnés par des jeunes camerounais. Leurs distances inquiétaient d’autres camerounais. Je fus surpris du comportement de Nicol. Je commençai à aiguiser mon sixième sens, comme cela se dit chez mes jeunes frères congolais d’à peine 16 ans.
Nicol arrive à nouveau, je commençai à rigoler car, parfois le rire, c’est nettoyer le système nerveux, selon la parole de ma grand-mère qui était décédée depuis 1967. Nicol me brandit une information, en me disant qu’il venait de finir sa session, il va s’en aller. Je lui demande, mais : «tu as terminé pour de bon?» Il me dit qu’il avait déjà eu du boulot, ensuite, il me brandit la carte professionnelle de la douane, je l’ai encouragé. Ensuite, je lui dis dans quel service travailles-tu? Il n’a pas répondu.
Je lui demande : «Pourquoi tu m’as menti que tu vis sur le campus, alors que tu vis à Montréal?». Il me dit : « comment l’as-tu su?».
Je lui dis : «c’est celui qui était avec toi hier dans la ville de Montréal qui me l’a dit». Il me demande : «qui était avec moi à Montréal?». J’ai ris car son air était grave puisqu’il me trouva étrange de le dénicher d’une manière inattendue. Je lui ai dit que : «tu as un ami au nom de Patrick». Je lui ai encore dit que : «tu as mangé hier avec lui, accompagné d’une personne de race blanche au nom de Ricky».
Lorsque j’ai dit tout ça, J’ai vu Carol en bain de sueur. Il ne comprenait pas, il n’en revenait pas. Il me posa la question de savoir : « comment peux-tu être au courant de mes relations, même sur les moindres détails, sur les choses que j’ai faites, alors que tu n’étais pas avec moi?». J’ai encore ri, en lui disant que le monde est petit.
Les jours suivants, carol a disparu.
Je suis allé voir le premier camerounais, c'est-à-dire, l’étudiant au doctorat qui m’avait chargé d’écrire un article sur le régime de Biya au Cameroun. Je lui ai fait le compte rendu de la conversation que j’ai eue avec Carol le flic camerounais. Ce jeune doctorant me dit à nouveau qu’ils sont nombreux au Canada, en France, aux États-Unis, les pro-biya et leur rôle qui est surveiller les autres camerounais de l’opposition. Surtout à la veille d’une élection.
-Finalement : je me demande si certains Camerounais pro-biya, peuvent savoir quel est le danger qu’ils peuvent provoquer un jour en occident avec de tels comportements?
-Est-ce que de tels individus peuvent mesurer les graves conséquences à long terme sur eux-mêmes et sur d’autres personnes non-originaires du Cameroun?
-Nombreux sont des africains qui se permettent tout, sans lire leur propre avenir.
-D’autres promettent la mort à cause des fesses des femmes, comme si cela était une préoccupation.
-Si celui qui promet tuer son prochain croit qu’il est le premier homme que Dieu a créé sur terre, et qui continue de vivre, il faut que ce dernier nous dise s’il ne mourra pas.
-Est-ce que critiquer un dictateur comme Paul Biya, est un crime?
-Pour qui se prennent certains pro-biya du Cameroun? -
Est-ce que c’est un mensonge par rapport à la dictature de Biya qui se vit et sévi au Cameroun et qui soumet un peuple intelligent et bien cultivé dans une prison à ciel ouvert?
À tous les criminels pro-biya venus du Cameroun, pour ma part, si vous voulez que je vous donne toutes mes adresses, je vais vous les donner. je vous invite de passer me voir, Je suis celui qui critique Paul Biya pour une raison claire : Biya s’est accaparé du pouvoir en pillant son pays. Je connais certains jeunes pro-biya qui menacent tout le monde. Et, j’ai reçu des menaces de mort. Nous n’allons pas nous arrêter là. Prenez même mes nombreuses photos sur la toile, j’en ai à chier.
Mais, ne me dites pas que Paul Biya n’est pas dictateur, auquel cas, vous serez ridiculisés devant l’histoire.
Par définition, un dictateur c’est celui qui passe trop du temps au pouvoir en abusant de son peuple. Si Vous commettez un crime sur moi, Je deviendrai un héros comme Lumumba, comme Thomas Sankara, comme Marien Ngouabi, comme Félix Mumié, mort par poison à Genève. Une journaliste camerounaise, une autre au Canada m’avaient déjà envoyé des emails quelque peu désobligeants. Ce sont des pièces à conviction que je publierai bientôt.
Un conseil : après m’avoir tué, mon corps sera bien mangé par vous, commencez à me manger par la tête. C’est par là qu’il y’a toute mon intelligence. Ensuite mangez également mon nombril, vous serez en bonne santé. Ne jetez pas mes dents, s’il vous plait, ce sont les plus belles dents au monde. Ensuite, je vous dirais de jeter mes cheveux dans la mer, ce n’est pas une pollution, mais mes cheveux ont été travaillés par Dieu pour bénir les poissons.
Gervais Mboumba, militant des droits de l’homme : http://www.lvdpg.com/Tribune-Libre
Le régime de Paul biya est extrêmement dangereux. Il tire sur tout ce qui bouge contre sa politique. Il vaut mieux les critiquer en étant à l'étranger, et pas ouvertement.
RépondreSupprimer