La liberté, rien que la liberté

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lundi 7 septembre 2009

REPRESSION POLITIQUE AU CAMEROUN



Mboua Massok condamné à payer une amende de 100.000 F cfa

La dictature de Monsieur BIYA cherche à venir à bout du célèbre combattant. Va-t-elle y parvenir un jour ?



Le Tpi de Douala Bonanjo a rendu son verdict à propos de la dégradation de biens publics, dont le « rebelle » est accusé. Vendredi 04 septembre 2009, le Tribunal de première instance (Tpi) de Douala Bonanjo a condamné Camille Mboua Massok à payer une amende de 100.000 francs Cfa. Le combattant était poursuivi pour « dégradation des biens publics ». Il y a quelques mois, il avait badigeonné de rouge le monument du Général le Leclerc, situé en face de la poste centrale de Bonanjo. Madoché Ekwe, son coaccusé, quant à lui, a été condamné à payer collectivement avec Camille Mboua Massok, la somme de 25.000 F cfa, représentant les frais de procédure judiciaire.
Madoche Ekwe était poursuivi pour « complicité à l’acte», pour avoir filmé à l’aide d’une camera la dégradation du monument.
Le procès du combattant Mboua Massok n’a duré que quinze minutes. De manière expéditive, le président du tribunal a prononcé la culpabilité des prévenus en l’absence de Me Binyom, l’avocat de la défense. Dans ses réquisitions, le ministère public avait demandé que les prévenus soient punis d’une amende de 100.000 francs Cfa. Le président du tribunal a donc appliqué à la lettre les réquisitions du procureur de la République.
Le verdict est tombé aux environs de 17 heures. Me Biyom, l’avocat des prévenus arrivé cinq minutes après le verdict, s’est dit surpris par la décision de la cour. Les prévenus, quant à eux, ont qualifié le procès de « mascarade politique ». Aux alentours de 18 heures, les accusés ont payé l’amende demandée par le tribunal.
© Le Jour : Christelle Kouétcha (Stagiaire)

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