La liberté, rien que la liberté

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jeudi 1 octobre 2009

Destruction de l'ambassade de Guinée à Paris


Les suites des crimes de DADIS en Guinée

Après la sanglante répression d'une manifestation de l'opposition lundi, qui aurait fait 157 morts et plus de 1200 blessés à Conakry, des ressortissants guinéens ont saccagé mardi leur ambassade à Paris.
Située 51 rue de la Faisanderie, l'ambassade de Guinée a été investie mardi à 9h15 par des ressortissants guinéens révoltés par la répression de lundi. La salle d'attente a été mise à sac, du matériel a été dégradé, mais aucun violence physique n'a été rapportée.

Suite à l'intervention rapide de la police du XVIe arrondissement, située au n° 75 de la même rue, 21 d'entre eux ont été arrêtés. Selon le parquet de Paris, joint par Libération.fr, seules 10 personnes, dont une femme, seront déférés devant la 29e chambre du tribunal correctionnel le 30 novembre prochain à 9H.

Même scène au Gabon

Le même jour, pour les mêmes raisons, la représentation guinéenne à Libreville, au Gabon, a également été attaquée par des Guinéens en colère, qui ont notamment incendié les véhicules garés sur le parking du bâtiment.

Dimanche après-midi, soit la veille du massacre de Conakry, plusieurs centaines de Guinéens avaient manifesté entre la place de la République et la gare de l'Est contre le régime de Moussa Dadis Camara, le chef de la junte au pouvoir depuis le coup d'Etat du 23 décembre 2008.

Libération

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