La liberté, rien que la liberté

La liberté, rien que la liberté

mercredi 7 octobre 2009

Génocide au Rwanda


Arrestation à Kampala du "boucher de Butare"

KAMPALA — Idelphonse Nizeyimana, un ancien officier rwandais surnommé le "boucher de Butare", accusé d'avoir été l'un des principaux instigateurs du génocide de 1994, a été arrêté lundi à Kampala et transféré mardi au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR).
Le suspect a été interpellé par la police ougandaise dans un petit hôtel d'un quartier populaire de Kampala, selon la porte-parole de la police nationale, Judith Nabakooba. "Nous l'avons attrapé. Il était dans un hôtel et nos services secrets l'ont localisé. Grâce à Interpol, la police a pu s'assurer de son identité", a-t-elle déclaré.
Le suspect a été transféré mardi après-midi au centre pénitentiaire du TPIR, siégeant à Arusha (nord de la Tanzanie), a précisé à l'AFP le porte-parole du tribunal, Roland Amoussouga.
Le parquet général rwandais, par la voix de son porte-parole Augustin Nkuzi, a qualifié l'arrestation de "résultat positif", soulignant le fait que le suspect est "recensé dans la catégorie des principaux planificateurs du génocide" pour la région de Butare.
Idelphonse Nizeyimana a été arrêté lundi après-midi grâce notamment au bureau ougandais d'Interpol et à l'équipe de traque (tracking team) du TPIR, selon M. Amoussouga.
Selon la police, il serait entré sur le territoire ougandais aux alentours du 1er octobre, en provenance de la République démocratique du Congo (RDC) voisine, par le poste frontière de Bunagana (sud-ouest).
L'arrestation a été rendue possible grâce à un "tuyau", a révélé le directeur adjoint d'Interpol en Ouganda, Elly Womanya, précisant que le suspect était, au moment de son arrestation, "peut-être en route pour Nairobi ou la Tanzanie".
Une récompense allant jusqu'à 5 millions de dollars était promise par les Etats-Unis à toute personne fournissant des renseignements susceptibles de conduire à sa capture.
Recherché par le TPIR, Idelphonse Nizeyimana était en fuite depuis 1994.
Originaire de la préfecture de Gisenyi (ouest du Rwanda), il était officier de renseignements au sein de l'armée rwandaise au moment du génocide. Il était un membre présumé de "l'Akazu", l'entourage du président de l'époque Juvénal Habyarimana, considéré comme les instigateurs et planificateurs du génocide.
Poursuivi par le TPIR notamment pour génocide et complicité de génocide, il est accusé d'être l'un des principaux protagonistes et exécutants des massacres dans la préfecture de Butare (sud), où il était surnommé "le boucher de Butare".
"Nizeyimana était célébré dans des chansons locales pour sa haine virulente à l'égard des Tutsi", écrivait à son sujet l'historienne américaine Alison Des Forges dans son livre "Aucun témoin ne doit survivre".
Hutu et Tutsi vivaient depuis des années en parfaite harmonie dans cette préfecture, où le génocide n'a commencé qu'après la mi-avril 1994, après le limogeage du préfet tutsi Jean Baptiste Habyarimana et l'intense propagande du gouvernement intérimaire pour mobiliser les populations locales Hutu.
Le "boucher" y aurait notamment organisé le massacre d'enseignants et d'étudiants tutsi de l'université, et aurait ordonné l'exécution d'une ancienne reine rwandaise, veuve du Roi Mutara III, Rosalie Gicanda, une figure symbolique pour tous les Tutsis.
M. Nizeyimana figurait sur la liste des 12 accusés toujours recherchés par le TPIR, dont la plupart pourraient se cacher en RDC, selon le tribunal.
Le "boucher de Butare" était surtout l'un des quatre principaux fugitifs du TPIR, avec Félicien Kabuga, Augustin Bizimana, et Protais Mpiranya.
AFP

1 commentaire:

  1. moeurs récoltés sous leur régime nazi.
    les autorités africaines devraient remettre ces créatures directement à la justice rwandaise. Pour exemple, ISRAËL.
    en ce qui me concerne, je suis prêt à traquer ces vampires sur le territoire de l'Afrique Central qui sera tôt ou tard, victime des guerres ancestrales des pays limitrophes des grands Lacs. Pour preuve le ZAIRE ( RDC).
    Que nos soeurs africaines ( Camerounaises, Gabonaises, Congolaises......) ne se livrent pas à ces gens là, de peur de créer une race hybride qui sera hanté et bercé par les démons de leurs géniteurs.
    Que l'Éternel Chef des Armées épargne notre territoire des tristes desseins de SATAN.

    RépondreSupprimer