La liberté, rien que la liberté

La liberté, rien que la liberté

mardi 6 octobre 2009

Le dictateur Paul BIYA porté disparu


Le dictateur introuvable


Sept jours après être parti de New York pour une destination inconnue, les Camerounais sont toujours sans nouvelles du chef de l'Etat.C'est un communiqué diffusé dans les différentes tranches d'information de la Crtv le mercredi 30 septembre dernier qui donnait les dernières informations sur le président de la République. Le communiqué dont le nom du signataire n'était pas signalé, indiquait que le chef de l'Etat qu'accompagnait son épouse Mme Chantal Biya, en visite à New York aux Etats-Unis dans le cadre des travaux de la 64ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies, avait quitté la ville qui abrite le siège de l'Organisation des Nations unies la veille mardi 29 septembre 2009 à 23 heures (heure de Yaoundé). Sans lieu de destination quelconque.Hier en début d'après midi, soit six jours après que Paul Biya et sa délégation eurent quitté la cité américaine de New York, le président.
Paul Biya n'était pas toujours signalé dans la capitale où son retour est généralement marqué d'un rituel. Pour en savoir plus sur la destination prise par le chef de l'Etat et soucieux d'informer de nombreux camerounais qui n'ont plus eu des nouvelles du président de la République depuis près d'une semaine, nous avons pu joindre d'autres responsables de la cellule de communication de la présidence de la République qui ont notamment indiqué que " Le chef de l'Etat est effectivement parti de New York mardi soir. Il a effectivement achevé sa mission. Il s'est arrêté en Europe où il se trouve en ce moment. Il continue cependant de travailler et de suivre les affaires du pays. En témoignent, les messages de circonstance qu'il envoie à ses homologues et les décrets qu'il signe. " Sur le retour au bercail du chef de l'Etat, la cellule de communication de la présidence de la République indique : " le président Paul Biya regagnera le Cameroun dans les tous prochains jours… "Sans autres précisions sur la destination finale prise par la délégation présidentielle. Il a peut-être fallu attendre hier pour savoir que c'est du côté de l'Europe que se trouve le président Paul Biya depuis son départ de New York il y a exactement une semaine. Le cabinet civil ayant pourtant pris l'habitude d'informer les Camerounais même lorsque celui-ci quittait le Cameroun pour des " brefs séjours privés en Europe " comme ce fut le cas en août 2009 lorsqu'il s'est rendu à La Baule, pour des vacances qui ont fait couler tant d'encre et de salive.Si, aujourd'hui, l'on ne sait toujours pas avec précisions où se trouve le chef de l'Etat (l'Europe, c'est tellement grand et vague), et si l'on ignore tout de la date exacte de son retour au Cameroun, on peut indiquer que l'ensemble des autres chefs d'Etat ayant pris part à la 64e Assemblée générale des Nations unies n'ont pas fait de mystère particulier sur leur agenda. Tous ont regagné leurs pays respectifs, certains après avoir honoré d'autres rendez vous internationaux à travers le monde.
Rappelons que durant son séjour à New York, le chef de l'Etat a pris la parole devant la tribune des Nations Unies le 25 septembre dernier comme la plupart des leaders du monde qui ont répondu à l'invitation de Ban Ki-Moon. Dans un discours d'une vingtaine de minutes, Paul Biya est revenu sue la crise financière internationale avec ses implications sur les Etats africains. Il a notamment insisté sur la morale dans les finances internationales en prônant une fois de plus " la création au sein des Nations Unies d'un Comité mondial pour l'éthique " après avoir rappelé que la crise actuelle est tout simplement la conséquences de " dérives morales et de graves entorses à l'éthique. " L'autre sujet abordé par le président de la République au cours de cette adresse avait trait aux changements climatiques dont les répercussions sur l'Afrique sont déjà assez graves. Le continent étant pourtant l'un de ceux qui polluent le moins.
Mutations, Jean Francis Belibi

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire