Incendie au marché central de Douala : Le RDMC dénonce la faillite générale du pouvoir dictatorial de Paul BIYA
Les années se suivent et se ressemblent malheureusement au Cameroun. Après les accidents ferroviaires qui ont endeuillés Yaoundé, il y a quelques mois, les inondations à Douala, voilà à nouveau cette ville victime d’une catastrophe, l’incendie du Marché central. Lequel a provoqué non seulement des intoxications dues à l’émanation des gaz mais aussi de nombreux dégâts matériels fragilisant encore plus les commerçants en bute déjà de manière récurrente aux tracasseries administratives, fiscales et policières.De nombreux cas similaires se sont produits à travers le pays (Yaoundé, Bafoussam etc.…)
Le RDMC constate la capitulation des pouvoirs publics indiquant soit que les autorités compétentes ne prennent pas la mesure de la gravité de la situation soit qu’elles ne prennent pas les dispositions adéquates pour réduire de tels risques. On doit dire que les interventions des sapeurs pompiers au Cameroun laissent sans commentaires eu égard aux moyens matériels rudimentaires utilisés et aux ressources humaines déployées en pareille circonstance.
La première pensée de notre parti va aux nombreuses victimes économiques qui ont perdu tout leur fond de commerce, et qui pour beaucoup d’entre eux, voient leur vie brisée. Qu’ils trouvent ici l’expression de notre compassion et de notre soutien moral. En l’absence d’assurances qui pourraient couvrir ces pertes, et dans l’attente des enquêtes qui établiront peut-être les responsabilités, il est impératif que l’état vienne en aide à ceux qui ont tout perdu.
En réalité ces incendies à répétition résultent d’une politique à court terme de la ville faite de demi-mesures, de solutions provisoires, de replâtrage.
On ne peut s’empêcher de dénoncer à cette occasion l’inacceptable état de délabrement et d’encombrement du marché central de Douala. La promiscuité et la saleté qui y règnent étaient certainement des facteurs favorisant le déclenchement et la propagation du feu. Un pouvoir dirigé par le RDMC construirait des marchés et en nombre et en surface suffisants pour couvrir les besoins commerciaux de nos villes et de nos villages. Douala en particulier, lieu de transactions commerciales pour toute l’Afrique centrale, doit bénéficier d’une attention à la hauteur de son importance commerciale nationale et internationale. Les campagnes de salubrité organisées ces dernières années dans ces marchés vétustes, certes nécessaires, ne remplaceront jamais les marchés modernes, équipés d’installations électriques aux normes, de postes incendies appropriés.
Il est urgent de mettre donc en place une politique gouvernementale volontariste permettant aux élus locaux de la ville de Douala tout comme celles des autres principales villes du pays, d’élaborer et de mettre en œuvre rapidement un vaste plan pluriannuel de construction de marchés couplés avec des casernes de pompiers.
Il s’agirait de façon urgente de construire premièrement, à la lisière de nos grandes villes, près des nœuds de communication, des M.I.N (Marché d’Intérêt National) qui serviraient de plateforme d’achats et ventes de gros de produits, puis deuxièmement de marchés secondaires dans les différents arrondissements.
Mais ce n’est pas tout de construire des marchés, il faut aussi les entretenir et les gérer convenablement. Cette gestion et cet entretien devraient être confiés aux usagers eux-mêmes. Ceux-ci veilleraient bien plus consciencieusement à leur outil de travail que les agents municipaux qui viennent sans cesse rançonner les commerçants et malmener les pauvres « Bayam selam ». Le rôle des autorités tant nationales que municipales serait alors de faire respecter par l’organisme autonome qui gère le marché les exigences du maintien de bons rapports entre les usagers, de l’entretien régulier et de la salubrité des lieux.Il est inadmissible par ailleurs que Douala et Yaoundé, grandes métropoles, ne disposent chacune que deux casernes de pompiers.Quelque soit leur équipement et leur bravoure, ces soldats du feu ne peuvent en aucun cas couvrir, par leur intervention, l’ensemble de ces villes.
Comment financer ce plan d’urgence?
Le RDMC propose au gouvernement de faire adopter par le parlement, pour cette année de démarrage du plan d’urgence, un collectif budgétaire à la loi des finances 2010 qui vient d’être voté.Celui-ci sera alimenté par les ressources provenant de la réduction des dépenses inutiles de fonctionnement notamment de carburants prévues pour certains départements ministériels au premier rang desquels la Présidence de la République.
Rien ne justifie que les provisions de carburant pour cette institution puissent s’élever à plus de 3 milliards de FCFA alors que les fonctionnaires qui y sont affectés résident en grande majorité dans la capitale et qu’aucun sommet de l’envergure de Copenhague, potentiellement budgétivore en carburant, n’est prévu durant l’année 2010 dans notre pays.
Le RDMC constate la capitulation des pouvoirs publics indiquant soit que les autorités compétentes ne prennent pas la mesure de la gravité de la situation soit qu’elles ne prennent pas les dispositions adéquates pour réduire de tels risques. On doit dire que les interventions des sapeurs pompiers au Cameroun laissent sans commentaires eu égard aux moyens matériels rudimentaires utilisés et aux ressources humaines déployées en pareille circonstance.
La première pensée de notre parti va aux nombreuses victimes économiques qui ont perdu tout leur fond de commerce, et qui pour beaucoup d’entre eux, voient leur vie brisée. Qu’ils trouvent ici l’expression de notre compassion et de notre soutien moral. En l’absence d’assurances qui pourraient couvrir ces pertes, et dans l’attente des enquêtes qui établiront peut-être les responsabilités, il est impératif que l’état vienne en aide à ceux qui ont tout perdu.
En réalité ces incendies à répétition résultent d’une politique à court terme de la ville faite de demi-mesures, de solutions provisoires, de replâtrage.
On ne peut s’empêcher de dénoncer à cette occasion l’inacceptable état de délabrement et d’encombrement du marché central de Douala. La promiscuité et la saleté qui y règnent étaient certainement des facteurs favorisant le déclenchement et la propagation du feu. Un pouvoir dirigé par le RDMC construirait des marchés et en nombre et en surface suffisants pour couvrir les besoins commerciaux de nos villes et de nos villages. Douala en particulier, lieu de transactions commerciales pour toute l’Afrique centrale, doit bénéficier d’une attention à la hauteur de son importance commerciale nationale et internationale. Les campagnes de salubrité organisées ces dernières années dans ces marchés vétustes, certes nécessaires, ne remplaceront jamais les marchés modernes, équipés d’installations électriques aux normes, de postes incendies appropriés.
Il est urgent de mettre donc en place une politique gouvernementale volontariste permettant aux élus locaux de la ville de Douala tout comme celles des autres principales villes du pays, d’élaborer et de mettre en œuvre rapidement un vaste plan pluriannuel de construction de marchés couplés avec des casernes de pompiers.
Il s’agirait de façon urgente de construire premièrement, à la lisière de nos grandes villes, près des nœuds de communication, des M.I.N (Marché d’Intérêt National) qui serviraient de plateforme d’achats et ventes de gros de produits, puis deuxièmement de marchés secondaires dans les différents arrondissements.
Mais ce n’est pas tout de construire des marchés, il faut aussi les entretenir et les gérer convenablement. Cette gestion et cet entretien devraient être confiés aux usagers eux-mêmes. Ceux-ci veilleraient bien plus consciencieusement à leur outil de travail que les agents municipaux qui viennent sans cesse rançonner les commerçants et malmener les pauvres « Bayam selam ». Le rôle des autorités tant nationales que municipales serait alors de faire respecter par l’organisme autonome qui gère le marché les exigences du maintien de bons rapports entre les usagers, de l’entretien régulier et de la salubrité des lieux.Il est inadmissible par ailleurs que Douala et Yaoundé, grandes métropoles, ne disposent chacune que deux casernes de pompiers.Quelque soit leur équipement et leur bravoure, ces soldats du feu ne peuvent en aucun cas couvrir, par leur intervention, l’ensemble de ces villes.
Comment financer ce plan d’urgence?
Le RDMC propose au gouvernement de faire adopter par le parlement, pour cette année de démarrage du plan d’urgence, un collectif budgétaire à la loi des finances 2010 qui vient d’être voté.Celui-ci sera alimenté par les ressources provenant de la réduction des dépenses inutiles de fonctionnement notamment de carburants prévues pour certains départements ministériels au premier rang desquels la Présidence de la République.
Rien ne justifie que les provisions de carburant pour cette institution puissent s’élever à plus de 3 milliards de FCFA alors que les fonctionnaires qui y sont affectés résident en grande majorité dans la capitale et qu’aucun sommet de l’envergure de Copenhague, potentiellement budgétivore en carburant, n’est prévu durant l’année 2010 dans notre pays.
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Le RDMC exige également du gouvernement qu’il diligente une enquête dont la célérité et les moyens devraient être au moins à la hauteur de celle en cours concernant le cambriolage de l’appareil militaire Français survenu récemment à l’aéroport de Nsimalen.
Si besoin avec les sanctions exemplaires comme celles que le Ministre chargé de la défense vient de prendre à l’encontre des responsables de la gendarmerie en charge de la sécurité dans le centre et particulièrement de l’aéroport.
Le RDMC demande aussi, sans toutefois se faire d’illusion que le Président-candidat Paul BIYA, à son retour de voyage, aille sur les lieux apprécier personnellement la gravité des pertes qui ont une incidence directe sur l’économie nationale et de soutenir les victimes.Si tel est le cas nous ne pourrions mieux saisir le sens de l’appel à bâtir l’avenir avec Paul BIYA que lancent ses partisans qui feignent d’ignorer pour des raisons électoralistes que nos compatriotes sont habitués à être abandonnés à leur sort depuis 27 ans.
Pour la cellule de communication du RDMC.
Augustin MEUTCHEDJE Porte Parole, Adrien Macaire LEMDJA Conseiller
© Correspondance : Cellule de communication du RDMC, camer be
Le RDMC exige également du gouvernement qu’il diligente une enquête dont la célérité et les moyens devraient être au moins à la hauteur de celle en cours concernant le cambriolage de l’appareil militaire Français survenu récemment à l’aéroport de Nsimalen.
Si besoin avec les sanctions exemplaires comme celles que le Ministre chargé de la défense vient de prendre à l’encontre des responsables de la gendarmerie en charge de la sécurité dans le centre et particulièrement de l’aéroport.
Le RDMC demande aussi, sans toutefois se faire d’illusion que le Président-candidat Paul BIYA, à son retour de voyage, aille sur les lieux apprécier personnellement la gravité des pertes qui ont une incidence directe sur l’économie nationale et de soutenir les victimes.Si tel est le cas nous ne pourrions mieux saisir le sens de l’appel à bâtir l’avenir avec Paul BIYA que lancent ses partisans qui feignent d’ignorer pour des raisons électoralistes que nos compatriotes sont habitués à être abandonnés à leur sort depuis 27 ans.
Pour la cellule de communication du RDMC.
Augustin MEUTCHEDJE Porte Parole, Adrien Macaire LEMDJA Conseiller
© Correspondance : Cellule de communication du RDMC, camer be
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