La liberté, rien que la liberté

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jeudi 29 avril 2010

Cameroun : Lorsque l’Etat devient criminel





Le CODE lance “l’Opération Ambassades mortes les 24 et 25 mai”



Alors que Paul Biya, sa famille et la clique de kleptocrates qui l’entourent se pavanent en Europe et se livrent aux orgies et la luxure avec l’argent volé aux Camerounais, le tyran de Mvomeka laisse mourir dans ses prisons infestes des journalistes, dont le seul crime est d’être soupçonnés de détenir des documents compromettants sur ses dérives criminelles.

Le journaliste Bibi Ngota n’a jamais détourné l’argent des Camerounais, à l’instar des bandits qui ont pris en otage le Cameroun. Il n’a jamais tué, et il n’a jamais fait du mal a personne. Mais, pour mériter sa place aux yeux de dictateur Paul Biya, Laurent Esso, un nazi qui croit sans doute détenir un droit de vie et de mort sur les Camerounais, l’a fait jeter en prison, et a veillé personnellement qu’il privé de soins, et qu’il meurt à petit feu. Apres sa mort, sa dépouille a été enroulée dans un sale linceul en lambeaux, déposée sur la chaussée comme un chien, avant d’être embarquée dans la male arrière d’une vieille voiture réquisitionnée pour parfaire l’humiliation. Le traitement que ce régime de ripoux a réservé à la dépouille de Bibi Ngota est révoltant, inhumain, et inacceptable. Nous savions que le régime de Paul Biya avait perdu la tête. Maintenant, il a perdu son âme.

Le Peuple Camerounais ne peut plus rester, croiser les bras, et regarder ce régime tyrannique assassiner avec une telle cruauté ses enfants. De nombreux autres Camerounais crèvent ainsi tous les jours dans l’ignorance et l’indifférence à l’intérieur de ces camps de concentration qui font office de prison au Cameroun. Et, dans la ligne de mire de ces criminels, il y aujourd’hui Lapiro de Mbanga, et Paul Eric Kingue, qu’on assassine tranquillement au camp de New Bell à Douala.

Au nom du martyr Bibi Ngota, mort simplement pour être né CamerounaisAu nom de tous ses amis qui souffrent encore dans le camp concentration de Kondengui.
Au nom de Paul Eric Kingue qui n’a rien fait d’autre que de dénoncer la mafia de la Francafrique qui pille sans vergogne les terres de Penja.
Au nom de Lapiro de Mbanga dont les dénonciations foirent les plans des ripoux Au nom de tous les prisonniers d’opinions que Paul Biya persécute dans ses geôles infestes.

Le CODE lance « l’Opération Ambassades Mortes » dans toute l’Europe le lundi 24 mai 2010 pour

Dénoncer l’assassinant de Bibi Ngota, et exiger que tous les coupables soient arrêtés et que sa famille soit dédommagée, même si nous sommes convaincus que cette demande ne sera pas possible sous le régime de Paul BiyaExiger que les journalistes arrêtés en même temps que Bibi Ngota soient immédiatement remis en liberté et dédommagés ;

Exiger que Lapiro de Mbanga et Eric Kingue soient jugés, ou libérés immédiatementExiger la libération immédiate de tous les prisonniers politiques qui croupissent dans les camps de concentration de Paul Biya, y compris Titus Edzoa qui a purgé ses 14 ans pour les faits de détournements qui lui étaient reprochés, et dont le maintien en prison ne peut plus se justifier que par des motivations politiques

Le CODE souhaite associer à « l’Opération ambassades mortes » tous les correspondants des media camerounais basés en Europe, toutes les organisations Patriotiques et citoyennes de la Diaspora et toutes les Camerounaises et tous les Camerounais qui en ont assez de voir tuer impunément les filles et fils du Cameroun.

Le CODE demande aux Camerounais, et à tous les usagers qui ont une démarche à entreprendre auprès des ambassades du Cameroun particulièrement à Londres, Bruxelles, et Bonn, d’éviter la journée du 24 mai 2010, et du 25 mai a l’ambassade du Cameroun à Paris

Brice Nitcheu, Président du CODE
Fait à Londres, le 24 avril 2010
© Correspondance du CODE : Brice Nitcheu

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