Et si Pius NJAWE avait été tué sur commande !
Pius, le célèbre combattant de la liberté est tombé les armes à la main. Il s’était acharné ces dernières années à trouver des stratégies non violentes pour faire partir Paul BIYA du pouvoir. Le Président de la République du Cameroun, depuis 1982 (soit 28 ans), n’en finit pas non plus de multiplier ses stratégies à lui pour y demeurer : truquage d’élections, modifications de la constitution, bâillonnement de journalistes (que l’on se souvienne de Eric Tchinjé, mais surtout Daniel Zock Ambassa, Bibi Ngota assassiné, Pius Njawé avant sa mort, pour avoir divulgué la vérité sur l’état de santé déliquescent du Chef de l’Etat), incarcération de quelques élus locaux éclairés à l’instar de Paul Eric Kingué, Lambou Pierre Roger dit Lapiro de Mbanga… A 77 ans, M. Paul BIYA envisage encore de se représenter en 2011, convaincu qu’il est « Le Président naturel des camerounais ». Hérésie !
Président de Free Media Group, entreprise éditrice de le messager, dont il était par ailleurs le directeur de publication, Puis NJAWE s’était rendu aux Etats-Unis d’Amérique où il séjournait depuis vendredi 9 juillet 2010, pour prendre part à une convention tenue le samedi 10 juillet 2010 à Washington District of Columbia (DC), sous la houlette de la diaspora camerounaise pour le changement (CAMDIAC). L’occasion était idoine pour le liquider et discréditer tous ceux qui, de l'extérieur, tentent de faire avancer la démocratie au dans notre pays, c'est-à-dire la Diaspora.
Au Cameroun, le décès de Pius NJAWE aurait certainement soulevé d’énormes soupçons à l’égard du régime en place contre lequel il siégeait ce samedi aux côtés de gens tout autant indésirables pour le régime dictatorial que Adamou Ndam Njoya, Célestin Bedzigui, Hameni Mbieuleu, Mboua Massok, Guerandi Mbara, Bernard Muna, Christopher Fomunyu et autres…
En tout cas, pour M. Paul BIYA et ses hommes de main, il était crucial que Pius NJAWE ne vécût pas 2011. C’est cela, pour reprendre un combattant des libertés américain, le problème des démocraties modernes : il y a toujours un farfelu qui croit qu’à lui seul, il peut faire changer les choses, mais il faut que les détenteurs du pouvoir l’éliminent pour lui faire comprendre qu’il a tout faux. En d’autres termes, il faut toujours, en "démocratie camerounaise", en sacrifier un pour que vive le système.
En tout cas, pour M. Paul BIYA et ses hommes de main, il était crucial que Pius NJAWE ne vécût pas 2011. C’est cela, pour reprendre un combattant des libertés américain, le problème des démocraties modernes : il y a toujours un farfelu qui croit qu’à lui seul, il peut faire changer les choses, mais il faut que les détenteurs du pouvoir l’éliminent pour lui faire comprendre qu’il a tout faux. En d’autres termes, il faut toujours, en "démocratie camerounaise", en sacrifier un pour que vive le système.
Celui actuel du Cameroun promeut le maintien au pouvoir à tout prix, alors même que physiquement et intellectuellement on ne se sentirait plus soi-même apte. Un changement actuel serait regardé comme une injure au système démocratique camerounais. Il fallait y penser !
© L. P. K. Amougou
© L. P. K. Amougou
Au regard de ce que Ndzana Seme a écrit sur ce sujet, je pense que la police politique du régime a saboté la voiture qui transportait cet homme de la liberté. Ils peuvent aussi avoir utilisé la voie mystique. Le Cameroun est décidément un pays de non libertés.
RépondreSupprimerPourquoi essayer de diaboliser les autres. Dans ce registre, d’incriminations et accusations mensongères pour discréditer les autres, je dirais que Pius Njawe a été tué par ses amis de CAMDIAC, car seuls eux savent pourquoi ils l’ont invité aux USA à cette convention inutile et saugrenue et seuls les membres du CAMDIAC connaissaient son emploi du temps. L’heure a sonné, le ver est dans le fruit. ASSUMEZ…
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