Misérables parents à la veille de la rentrée scolaire du fameux fer de lance de la nation au pays de Paul BIYA
Le degré de développement d’un pays se situe inéluctablement à la qualité de la politique sociale intégrante, la santé et l’éducation. Au Cameroun, le gouvernement de Monsieur BIYA a orienté sa politique vers les détournements, la corruption, le tribalisme et le clientélisme.
Les hôpitaux sont devenus les véritables centres de criminalité, et les structures en fonctionnement la chasse gardée de responsables du ministère de la santé ou du parti RDPC, sur le dos des pauvres malades.
S’agissant du système éducatif, on note que tous les ministres de BIYA et lui-même ont bénéficié des bourses pour faire leurs études dans les meilleures universités du monde. La qualité de la formation devrait être au service de la cause du Cameroun. Que non ! Elle constitue un prestige, un moyen pour le gouvernement BIYA de piller les caisses de l’état et de prendre la jeunesse camerounais en otage.
Pas d’infrastructures scolaires : une salle de classe pour 100 élèves au moins, dont certains assis a même le sol. Par ailleurs, interdiction est faite aux enseignants de dénoncer cette injustice ambiante, sinon la barbarie sévira pour redresser les réfractaires. Tant pis pour la formation des jeunes camerounais. A Douala par exemple, un directeur d’école a été relevé de ses fonctions pour avoir autorisé la prise de vue de ses élèves assis a même le sol.
La résolution des problèmes des infrastructures est évidemment laissée au CERAC, pour une fois de plus parler de l’ambassadrice de l’Unesco de bonne volonté.
Les diplômes délivrés par l’administration camerounaise sont évidemment sans valeur. Au Baccalauréat, on est admis avec 8,50/20. De plus en plus, on assiste a la ruée de jeunes camerounais à la quête du bac tchadien, visiblement désabusés par l’attitude irresponsable du gouvernement BIYA.
Sous l’ère BIYA, l’après formation pour l’emploi obéit aux critères de tribalisme et de cooptation, si ce n’est par les pratiques anales et sectaires.
Le gouvernement BIYA reste impassible face à cette dégradation du système éducatif. Bien au contraire, il fait tout pour entretenir la médiocrité si chère à une classe politique vieillie et sclérosée, complètement trempée dans divers scandales. BIYA et son entourage de gangsters encouragent la prolifération des faux diplômes que l’on retrouve en grandeur au sein de son administration publique, y compris à l’université. Sinon, qu’en est-il des clauses des états généraux de l’éducation de 1993 ?
Pourtant les pauvres parents ne se découragent pas, soucieux de donner une éducation de qualité à leur progéniture. Ils sont confrontés aux problèmes d’achats de fourniture scolaires et d’inscription. Dans certains cas, afin de nourrir les hommes du régime nommés à la tête des établissements scolaires, ils doivent acheter une place pour l’inscription de leur enfant dans un établissement public. C’est un péage obligatoire, largement entretenu par des réseaux mafieux à la solde du clan BIYA. Les montants varient entre 100 000 francs cfa pour les classes de 6e, et 50 000 ou 70 000 francs cfa pour les autres classes. Cet argent va évidemment dans les caisses d’un proviseur ou d’un directeur, qui doit redistribuer une partie au délégué régional des enseignements, puis au ministre. A ces frais s’ajoutent environ 5000 francs pour l’informatique, 12 000 francs pour l’APE, en plus des tenues et vêtements de sport.
Il ya de cela 6 ans, un décret de Monsieur BIYA, un de plus sans effet, supprimait les frais d’écolage au niveau primaire, et instaurait le paquet minimum. La réalité en est autre. C’est en effet une nouvelle porte de détournements que Paul BIYA a grandement ouvert à ses ministres de la corruption. Les pauvres parents doivent, comme par le passé, faire l’impossible pour trouver de quoi inscrire leurs enfants au primaire.
Paul BIYA se moque du peuple camerounais. Sinon, pourquoi n’est-il pas capable d’attribuer des allocations scolaires de l’ordre de 350 euros par enfant aux parents d’élèves camerounais comme cela se passe dans le pays ou il a été fait citoyen d’honneur pour avoir loué 43 chambres à prix d’or. Cet homme est vraiment cynique. Sa politique, largement teintée de tribalisme et manifestement orientée vers la corruption, l’amène à prendre des vacances paradisiaques avec les dépenses ostentatoires, se servant de l’argent de la sueur du peuple camerounais.
La crise du système éducatif camerounais a d’ailleurs été reconnue internationalement, même au niveau de l’enseignement supérieur. En effet, le récent classement de 100 universités d’Afrique n’a pu intégrer une seule université camerounaise. Lorsque l’on a à la tête des universités camerounaises de cancres recteurs, faussaires, tricheurs et corrompus, nommés de surcroît par décret de Monsieur BIYA, on comprend aisément les raisons de ce déclin.
Courages pauvres parents, en cette période de rentrée scolaire. Le changement viendra certainement de l’éducation que vous donnez à votre progéniture, et non de celle du gouvernement irresponsable de Monsieur BIYA qui voyage avec des enseignants pour ses enfants afin de maintenir la dynastie. Et cet homme ose parler de l’égalité entre les camerounais.
© Pr. Jean GATSI, Agrégé des facultés de droit, université de Douala - Cameroun
bel article. tout ce que vous dites est juste. bravo.
RépondreSupprimerdécidément, vous avez raison. pour cette rentrée, nous parents souffons deaucoup alors que ce monsieur s'offre 43 chambres pour 27 millions par jour. c'est une honte;
RépondreSupprimercomme à son habitude, paul biya n'a rien proposé aux pauvres parents camerounais à la rentrée scolaire. cet homme est vraiment égoïste car il veut tout pour lui et rien pour les autres. Cet homme ne comprend pas qu'un président doit être avec son peuple. nous espérons que Dieu va nous sauver de sa dictature.
RépondreSupprimerdebout chers camerounais pour faire face à la dictature de paul biya. il faut dénoncer cet homme à la justice internationale qui doit l'appréhender. il est vraiment dangereux
RépondreSupprimeraprès tout, c'est Dieu qui décide
RépondreSupprimerpauvre camerounais, pauvre africain, pauvre citoyen du monde. Tu ne connaitras jamais la paix de l'âme. Biya et sa clique ont décidé de tout détruire. Alors que faire ? pleurer ? se suicider ou faire autre chose ? je ne crois plus en rien avec ces histoires à la con. tous les jours c'est la même chose, c'est le même président qui dépense, ce sont les mêmes personnes qui volent. pourquoi ne pas changer un tout petit peu. la vérité c'est que le diable hante les dirigeants camerounais. le diable est avec eux, et le fait d'appeler le pâpe à chaque fois ne change rien.
RépondreSupprimerpardon paa poul laisse nous tranquille. rentre au village boire du vin de palme. tu as déjà tout perdu.
RépondreSupprimervous allez lui faire quoi ? c'est mon oncle et je l'aime. allez vous faire foutre.
RépondreSupprimerbiya est simplement un malade mental qui n'aime pas son pays. c'est pour cela qu'il le détruit au quotidien.
RépondreSupprimerest ce normal qu'un président de la république ne connaisse pas les villes et villages de son pays? bya passe son temps à l'étranger. Evidemment, il ne peut pas comprendre les problèmes des camerounais. il ne connait pas le prix d'un kilo de sucre ou d'un bonbon alcoolisé. c'est cela l'homme. toujours parti, toujours moqueur, toujours dépensier, toujours inconscient. pourvu que lui et sa famille vivent bien. quel culot ?
RépondreSupprimerles camerounais devraien s'inscrire massivement sur les listes électorales pour chasser ce monsieur du pouvoir/
RépondreSupprimerpaul biay est un grand danger pour le cameroun. ce texte décrit le travail misérable de l'homme lion à la tête du Cameroun. Il n'a jamais construit quelque chose, il a détruit tout ce qui a été fait par ahidjo. Et pour ce qui est resté, il y a placé tous ses frères pour manger et détruire. c'est un destructeur maléfique. Prions DIEU tout puissant afin qu'il nous donne la solution.
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