Des pirates frappent au large de la zone pétrolière de Mandalè (BAKASSI)
L’attaque du chalutier KELLY DANIEL intervenue dans la nuit de mardi a fait un disparu et de nombreux blessés.
Hier mercredi 7 octobre, atour de 2 heures du matin, une bande d’assaillants a attaqué un bateau de pêche au large des eaux camerounaises. De source proche de la gendarmerie à Douala, l’incident s’est produit vers Mandalè, non loin de la zone pétrolifère où opèrent plusieurs compagnies multinationales dans la presqu’île de Bakassi. « Les assaillants étaient au nombre de dix à peu près.
Tous cagoulés, ils s’en sont pris aux occupants du bateau, munis d’armes artificielles », a confié un gendarme au Jour, tout en précisant que les enquêtes se poursuivent, en vue de faire la lumière sur l’incident. Une autre source a ajouté que les pirates qui ont attaqué le chalutier baptisé « Kelly Daniel » ont opéré comme s’ils avaient une parfaite maîtrise des eaux et de l’itinéraire du bateau victime de l’assaut.Le bilan de l’assaut contre le «Kelly Daniel » est important. Daniel Kenmogne, l’un des marins opérant dans l’appareil est toujours porté disparu, après avoir effectué une plongée pour échapper aux assaillants. Le capitaine du bateau et son second, dont les noms n’ont pas été rendus publics, ont été grièvement blessés, à en croire des sources locales dans la zone de Bakassi. Une somme de 2 millions de Fcfa aurait également été emportée par les pirates qui ont par ailleurs récupéré les téléphones portables des victimes. Une source militaire, citant les témoignages recueillis dans le sillage de l’enquête en cours, a indiqué que les assaillants ont fait irruption dans le Kelly Daniel à travers le pont arrière. « Ils ont menacé de mort les occupants, saccagé la cabine, avant d’emporter deux radios », a précisé notre source.De sources proches des chefs pirates qui opèrent dans la zone de Bakassi, l’incident d’hier matin aurait été perpétré par des éléments des Bakassi Freedom Fighters, agissant sous les ordres du nouveau chef du mouvement, le commandant Jerry Owei. Les lieutenants de Jerry Owei contactés par Le Jour ont implicitement revendiqué l’attaque. « Nous ferons tout pour que notre voix soit entendue », ont-ils déclaré.
Le jour, Denis Nkwebo
Hier mercredi 7 octobre, atour de 2 heures du matin, une bande d’assaillants a attaqué un bateau de pêche au large des eaux camerounaises. De source proche de la gendarmerie à Douala, l’incident s’est produit vers Mandalè, non loin de la zone pétrolifère où opèrent plusieurs compagnies multinationales dans la presqu’île de Bakassi. « Les assaillants étaient au nombre de dix à peu près.
Tous cagoulés, ils s’en sont pris aux occupants du bateau, munis d’armes artificielles », a confié un gendarme au Jour, tout en précisant que les enquêtes se poursuivent, en vue de faire la lumière sur l’incident. Une autre source a ajouté que les pirates qui ont attaqué le chalutier baptisé « Kelly Daniel » ont opéré comme s’ils avaient une parfaite maîtrise des eaux et de l’itinéraire du bateau victime de l’assaut.Le bilan de l’assaut contre le «Kelly Daniel » est important. Daniel Kenmogne, l’un des marins opérant dans l’appareil est toujours porté disparu, après avoir effectué une plongée pour échapper aux assaillants. Le capitaine du bateau et son second, dont les noms n’ont pas été rendus publics, ont été grièvement blessés, à en croire des sources locales dans la zone de Bakassi. Une somme de 2 millions de Fcfa aurait également été emportée par les pirates qui ont par ailleurs récupéré les téléphones portables des victimes. Une source militaire, citant les témoignages recueillis dans le sillage de l’enquête en cours, a indiqué que les assaillants ont fait irruption dans le Kelly Daniel à travers le pont arrière. « Ils ont menacé de mort les occupants, saccagé la cabine, avant d’emporter deux radios », a précisé notre source.De sources proches des chefs pirates qui opèrent dans la zone de Bakassi, l’incident d’hier matin aurait été perpétré par des éléments des Bakassi Freedom Fighters, agissant sous les ordres du nouveau chef du mouvement, le commandant Jerry Owei. Les lieutenants de Jerry Owei contactés par Le Jour ont implicitement revendiqué l’attaque. « Nous ferons tout pour que notre voix soit entendue », ont-ils déclaré.
Le jour, Denis Nkwebo
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