La liberté, rien que la liberté

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vendredi 2 octobre 2009

La Dictature de Paul BIYA viole les libertés


Mboua Massok gardé à vue à la police judiciaire


Le combattant a été interpellé hier, jeudi, au moment où il badigeonnait de peinture le monument du général Leclerc.
Hier jeudi 1er octobre 2009, Mboua Massok a été gardé à vue dans la cellule de la division régionale de la Police judiciaire du Littoral, aux environs de 19h. Le président de la Nouvelle Dynamique nationaliste africaine, a été interpellé par les policiers de ce commissariat alors qu’il badigeonnait de peinture le monument du général Leclerc situé en face de la poste centrale, au quartier Bonanjo. Aux environs de 8h30mn, muni d’un pinceau, il a peint la statue de couleurs vert, rouge et jaune. Le « rebelle» a également porté deux inscriptions sur le monument. La première, inscrite au centre du muret qui est derrière la statue, était libellée : «Nos héros et martyrs d’abord ».
La seconde phrase, quant à elle, a été écrite au bas du muret : « Nous insistons ! Par nous le Cameroun a parlé. Vive Douala Manga Bell !». Sur la statue du général Leclerc, le combattant s’est contenté de badigeonner une cuisse de la statue de peinture rouge. Pour finir, Mboua Massok a dessiné le drapeau du Cameroun à côté du général.
Trente minutes après que Mboua Massok eut achevé son acte, il a été encerclé par une vingtaine de policiers du commissariat du premier arrondissement. Les seaux de peinture et les pinceaux ont été confisqués. Après avoir refusé d’entrer dans le car Hiace de la police, Mboua Massok a contraint les policiers à l’emmener au commissariat en marchant. Trois personnes, dont son fils aîné, Massok, qui l’accompagnaient, n’ont pas été inquiétées. Autour de 10h, deux autres policiers se sont rendus près du monument du général Leclerc pour faire un constat. Joint au téléphone, le combattant a confié au Jour qu’il a été auditionné pendant près de quatre heures de temps. Selon une source au commissariat du premier arrondissement, le combattant a été présenté devant le procureur de la République aux environs de 18h. Celui-ci a demandé qu’il soit reconduit dans sa cellule de la division régionale de la Police judiciaire du Littoral pour complément d’enquête.
Le 04 septembre dernier, Mboua Massok avait déjà été condamné à payer 100.000 francs Cfa d’amende pour avoir badigeonné de peinture le même monument. Selon les militants de son parti politique, l’acte de leur président était une manière pour eux de fêter la réunification des deux Cameroun.
Christelle Kouétcha, Le jour

2 commentaires:

  1. s'il y'en a un qui aime profondement son pays, c'est bien MBOUA MASSOK! Un véritable combattant de la liberté. Ne serait-il pas le seul Leader politique à être elevé à l'école de l'écoute de son peuple, du respect de l'autre? CAMEROUNAIS,cessez d'emprisonner votre conscience, cessez de vous dévaloriser par l'injustice.

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  2. combien de camerounais peuvent avoir le courage de dire la vérité sur l'histoire du cameroun construite sur du sang de nos compatriotes donc le regime en place beneficie des acquis aujourd'hui. Que savons de notre pays
    Bravo Mbuoa massock

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