La liberté, rien que la liberté

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jeudi 7 janvier 2010

Cameroun : Le Combattant MBOUA MASSOK défie le régime

MBOUA MASSOK affronte Paul BIYA



Sur les 1200 km que doivent parcourir le combattant Mboua Massok et ceux qui se joindront à lui le long de ce parcours, plus de 250 km ont déjà été franchis. L’équipe des marcheurs est arrivée dans la capitale politique du Cameroun, le siège des institutions. C’est là qu’elle compte « affronter les auteurs de la situation que vit la population camerounaise actuellement ». Cette arrivée dans la ville de Yaoundé marque la fin du premier tronçon, Douala-Yaoundé, avec ses deux revendications préélectorales à savoir le respect du mandat présidentiel en cours et la publication du recensement général de la population.

Tout au long du parcours du premier tronçon, aucun incident n’a été signalé. Le groupe des marcheurs n’a pas été inquiété, ni par les autorités administratives, ni par les forces de l’ordre. C’est ce qui ressort du point de presse donné lundi 4 janvier 2010 par la division coordination et communication de cette opération baptisée « Le pas décisif ». Pour son coordonnateur, Mewe Muhammad H. Yaya, « au départ de Douala, le comportement des forces de l’ordre a été tempéré. Elles ont accompagné les marcheurs et ont même semblé diriger la circulation par moment pour éviter les dérapages jusqu’à la sortie de la ville. Et le reste du chemin est parcouru sans signe visible desdites forces ». Selon lui, cette marche dans ce premier tronçon a reçu l’adhésion des populations.

Remake
« Depuis Douala, on a entendu des compatriotes dire au combattant Mboua Massok qu’ils sont avec lui. Il faut également noter les klaxons des voitures et des motos qui marquent leur soutien à cette action et à son leader. Nous avons aussi noté des gens qui se sont organisés qui pour l’accueillir, qui pour donner un macabo, qui pour donner une bouteille d’eau ou de jus, qui pour donner 500 ou 1 000 Fcfa en guise d’effort de guerre, qui pour marcher avec lui ». Ce qui lui permet de conclure que « Tous ces dons constituent un fait nouveau dans l’environnement politique au Cameroun. Car tout le monde ou presque est aliéné par le pouvoir corrupteur en place qui, par une suggestion soutenue, est parvenu à mettre dans la tête de chacun que l’homme politique véritable est celui qui a une voiture dans laquelle il leur apporte nourriture, boisson et argent. Ce comportement nouveau du peuple nous raffermit davantage ».

Faut-il le rappeler, la Nouvelle dynamique nationaliste africaine, NODYNA, parti politique dont Mboua Massok se trouve être le Secrétaire général par intérim, a lancé une campagne nationale de souveraineté, qui est une démarche citoyenne de réappropriation par le peuple de la plénitude de sa souveraineté «compromise depuis 1960 par le système néocolonial français sur la base de ces accords dits de coopération par la France des gouvernants imposés au Cameroun». Dans cette démarche se trouve en première ligne « Le pas décisif » qui est cette marche continue de 1 200 km à travers 6 des 10 régions que compte le Cameroun. Il est question de favoriser l’implication des populations, surtout jeunes, au processus électoral de la présidentielle d’octobre 2011. C’est une réactualisation de l’opération «Grand pas du millénaire», marche pour la paix, initiée en janvier 2000 par feu Révérend Robert Kenne du service oecuménique pour la paix et le combattant Mboua Massok de la rébellion morale. « Le pas décisif » selon ses initiateurs, est le moyen choisi pour une nette expression patriotique et citoyenne de 12 principales exigences préélectorales dites ou murmurées au sein du peuple.
Le messager

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