L’opération Epervier attrape des proches de Paul BIYA depuis 2006
Chronologie des actions contre tous ceux qui, ayant pourtant servi le régime, ont voulu à un moment donné s’associer pour prendre la place du Président de la République
Année 2006
- 21 février : Emmanuel Gérard Ondo Ndong, Gilles Roger Belinga et Joseph Edou sont interpellés et respectivement poursuivis pour gestion malsaine du Feicom, de la SIC et du Crédit foncier.
- 28 février : Siyam Siwé est placé sous mandat de dépôt à Douala.
Année 2007
- 28 juin : Emmanuel Gérard Ondo Ndong, ancien DG du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale, est condamné à 50 ans de prison ferme. Il doit verser avec ses complices plus de 57 milliards de FCFA au Feicom. Cette peine a été réduite en appel à 20 ans de prison, mais l’ex-DG a été condamné à verser 25 milliards de FCFA (environ 50 de dollars) au lieu de 13 milliards de FCFA (environ 26 millions de dollars) du premier jugement.
- 27 septembre : Gilles Roger Belinga, ex-DG de la Société Immobilière du Cameroun (SIC), est condamné avec une vingtaine d’autres personnes à 35 ans de prison ferme et sont appelés à verser plus de 8 milliards de FCFA (environ 16 millions de dollars) à la SIC.
- 13 décembre : Siyam Siwé, ancien DG du Port autonome de Douala (PAD) et ex-ministre des Mines, de l’Eau et de l’Energie, détenu depuis 2006, est condamné à 30 ans de prison ferme.
- 13 décembre : L’ex-président du Conseil d’administration du PAD, l’ancien colonel de l’armée Edouard Etonde Ekoto, écope pour sa part de 15 ans d’emprisonnement ferme.
L’ex-ministre et sa bande (22 au total) sont condamnés à verser près de 40 milliards de FCFA (environ 80 millions de dollars) au PAD au titre de dommages et intérêts.
Année 2008
- 17 septembre : Jean Louis Edou Olo’o, ex-trésorier payeur général de Douala, est arrêté et écroué dans cette métropole économique camerounaise. Il lui est reproché la distraction de 2,9 milliards de FCFA (environ 5,8 millions de dollars).
- 1er août : Jean-Marie Atangana Mebara, ancien secrétaire général de la présidence de la République (2002-2007), également cité dans l’affaire de "l’Albatros", est mis sous les verrous.
- 17 juillet : André Booto A Ngon, ancien ministre et ancien député, jugé impliqué dans des malversations en tant que ex- président du Conseil d’administration du Crédit Foncier (CFC) du Cameroun, comparaissant libre, est condamné à 40 ans de prison ferme et écroué à la prison de Yaoundé.
- 7 mai : Zachaeus Forjindam, ancien DG du Chantier naval du Cameroun, est arrêté puis transféré à la prison de New Bell à Douala. Il est soupçonné d’avoir distrait 1 milliard de FCFA (environ 2 millions de dollars).
- 31 mars : Polycarpe Abah Abah, ancien ministre des Finances (2004-2007) et ancien DG des Impôts (1999-2004) est interpellé avant d’être placé sous mandat de dépôt le 8 avril à la prison de Yaoundé pour avoir détourné 8,5 milliards de FCFA (environ 17 millions de dollars) lorsqu’il était DG des impôts. Somme réduite finalement à 2,6 milliards de FCFA (environ 5,2 millions de dollars US) le 30 septembre 2009, selon les informations diffusées dans la presse citant le juge d’instruction.
- 31 mars : Urbain Olanguena Awono, ancien ministre de la Santé publique (2004-2007), également interpellé. Il lui est reproché, de sources judiciaires citées par la presse, d’avoir distrait des fonds alloués dans la lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose.
- 13 mars : Paulin Abono Moampamb, secrétaire d’Etat aux Travaux publics (2007-2008) est interpellé pour sa gestion en tant que maire (2002-2007) de la commune de Yokadouma, dans la région de l’Est du Cameroun.
Année 2009
- 1er septembre : Jean Baptiste Nguini Effa, ancien directeur général (DG) de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP) est arrêté et jeté à la prison centrale de Yaoundé. Il venait d’être condamné par le Contrôle supérieur de l’Etat à verser plus d’un million d’euros soit 955 millions de FCFA à l’Etat du Cameroun.
- 15 avril : Jérôme Mendouga, ancien ambassadeur du Cameroun aux Etats-Unis d’Amérique, est arrêté et écroué à Yaoundé. Son nom est cité dans l’achat d’un avion présidentiel défectueux du nom de l’Albatros en 2003.
- 9 mars : Paul Ngamo Hamani, ex-administrateur provisoire de la Cameroon Airlines (Camair), est arrêté et écroué à Douala. Il est soupçonné d’avoir détourné 127 milliards de FCFA (environ 254 millions de dollars).
- 5 février : Gervais Mendo Ze, ancien DG de l’Office de la radio et de la télévision nationale (CRTV), est reconnu par le Contrôle supérieur de l’Etat débiteur envers le trésor public de la somme de 2.616 millions de FCFA (environ 5,2 millions de dollars) représentant le préjudice causé à la CRTV.
Année 2010
- 7 janvier : interpellation par la police judiciaire de l’ex-ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances chargé du Budget Henri Engoulou et de l’ancienne secrétaire d’Etat aux Enseignements secondaires Catherine Abena
- 6 janvier : interpellation par la police judiciaire à Yaoundé de l’ancienne ministre de l’Education de base (2004-2009) Haman Adama et de l’ancien directeur général des Aéroports du Cameroun (ADC) (2003-2009) et de l’Autorité civile aéronautique (2000-2002) Roger Ntongo Onguéné.
Avec tout ce qu'on lit ici, on voit que le Président Paul BIYA lutte vraiment contre la corruption et les détournements de deniers publics. Il faut vraiment le féliciter.
RépondreSupprimerBonne recompense d'incivisme aux concernés et merçi de l'action du président. J'aurais souhaité qu'il fasse plus d'effort en se penchant de même vers les institutions de base(délégations)qui en plus de fonds public détournés ne cessent de ruiner de plus en plus la population à travers des pots de vins avant chaque traitement de leur dossier. Quelle honte pour ces diables. je m'adresse en particulier à un certain chef de service à la délégation de l'éducation national de bafoussam qui ne cesse de bloquer les dossiers de création d'établissements scolaires contre 400000FCFA de pot de vin. Je ne manquerais pas à vous communiquer son identité prochainement. Au diable à toute cette bande des cons.
RépondreSupprimeravant toute accsation ke le dit president en question songe a verifier les accusation porté sur ces personnes et de plus la justice Camerounounaise a mon avis n'est pas veridique
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