Le président de l’Acdic dans une interview accordée au journal Le Jour soutient que le ministre de la Communication a tenu des propos mensongers à son égard.
Avez-vous porté plainte contre l’Etat camerounais comme le déclare le ministre de la Communication ?
Je n’ai jamais porté plainte contre l’Etat camerounais. Quand j’entends parler de plainte, je tombe des nues. Où ai-je porté plainte ? Je ne sais pas si celui qui a parlé de cette plainte peut dire dans quelle institution internationale je l’ai fait. Jamais l’Acdic n’a porté plainte, Bernard Njonga non plus. Je reste pantois, car je n’ai déposé aucune plainte contre l’Etat du Cameroun.
De quoi est-il alors question?
La plainte que j’ai portée au sujet des fonds liés à la subvention de la filière maïs concerne les 47 fonctionnaires camerounais impliqués dans ces détournements de fonds et ceux-ci ont été cités dans le rapport de la Conac (Commission nationale anti-corruption, ndlr) au niveau du programme maïs. Ça c’est tout autre chose. La Conac nous a d’ailleurs donné raison dans cette affaire.
Qu’avez-vous à dire sur les propos de Issa Tchiroma qui dit que vous avez perdu un procès contre l’Etat du Cameroun ?
C’est un grossier mensonge. C’est un grossier mensonge. Je me demande même si c’est de l’Acdic qu’on parle au cours de ce point de presse, si c’est de Bernard Njonga qu’on parle. Je n’ai jamais imaginé qu’un ministre tienne des propos aussi mensongers. Issa Tchiroma a menti au peuple camerounais et j’en suis vraiment scandalisé. Je ne sais pas pourquoi il s’est lancé dans de telles déclarations.
Quelle suite comptez-vous donner à ces déclarations du ministre de la Communication ?
Je suis très clair et je tiens à dire que nous allons d’abord exiger un droit de réponse auprès de tous les médias qui ont diffusé cette conférence de presse. Ensuite, nous allons user de tout ce que la juridiction camerounaise nous donne comme possibilité pour que ce tort soit réparé. C’est quand même une faute lourde, ce sont des accusations très fortes. Je pense que nous allons profiter de tout ce que la juridiction camerounaise prévoit pour avoir gain de cause. Ce qui est sûr, le ministre de la Communication va devoir s’expliquer, on ne peut pas rester les bras croisés, il va devoir nous dire d’où lui viennent toutes ces informations. Je pense qu’on va insister, on va chercher à savoir d’où vient ce mensonge.
Source Le Jour
Ce ministre est non seulement un menteur, mais également un traitre. Il a trahi les militants de son parti pour rejoindre le régime, ce qui montre bien qu'il fait la politique du ventre. Dans ces conditions, il ne peut que mentir.
RépondreSupprimerLe Ministre de la communication a dit la vérité et rien que la vérité. Ce monsieur Njonga est un gros menteur, un opposant au régime. Il crée des histoires pour être vu et obtenir l'asile politique chez les blancs. Il ne faut pas accuser le Ministre pour rien.
RépondreSupprimerCe ministre est nul en droit. il aurait du se payer les conseils d'un étudiant de deuxième année. C'est dommage pour un pays comme le Cameroun de présenter un tel folklore. Soyez sérieux, mettez l'homme qu'il faut à la place qu'il faut au lieu de tout politiser. Ce ministre est un ancien opposant qui a trahi ceux qui croyaient en lui pour rejoindre le pouvoir. il est donc malhonnête.
RépondreSupprimerAu fait que reprochez vous au ministre de la communication ? Il fait la politique pronée par le Chef de l'Etat, et il le fait bien. Que faut-il d'autre pour marquer son soutien sans faille? En tout cas, nous sommes au pouvoir et vous criez parce que vous avez faim. Nous n'allons rien lâcher un morceau pour atténuer vos souffrances. Vous vous opposez ça fait quoi ? Nous avons le pays en mains.
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