La liberté, rien que la liberté

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mardi 23 février 2010

Cameroun : L’escroquerie politique des « Grandes Ambitions »




"Les Grandes Ambitions" sont une escroquerie politique


Par définition, une ambition est un désir de gloire ou de tout ce qui peut honorer l’amour propre. Pour le Renouveau National, elle traduit un désir de vengeance, c’est une série d’actions ayant pour objectif de changer le regard rationnel des camerounais, d’emmener nos vaillants citoyens à courber l’échine et à vénérer le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais et ses dirigeants.Les grandes ambitions sont nées de l’étroitesse d’esprit et de la pauvreté morale qui attisent les flammes ardentes du RDPC. Celles-ci n’ont cessé de consumer nos rêves, même les plus infimes.

Afin d’y résister, les plus faibles ou les plus malins dirons certains, pour ne pas dire les arrivistes ont accepté volontiers de se faire clochardiser et de jouer le jeu du RDPC ou de fermer leur gueule. Dans cette catégorie, l’on peut citer le chairman du SDF Ni John FRU NDI, le secrétaire général du l’UPC Augustin Frédérick KODOCK, le ministre de la communication Issa TCHIROMA BAKARY, le président de l’UNDP Maïgari BELLO BOUBA. Sans oublier EDZOA TITUS qui supprima les bourses aux universités camerounaises non sans avoir instauré des frais de scolarité …

Peut-on objectivement être téléspectateur dans cet océan d’ignominie en laissant Catilina et ses compagnons nous spolier de notre dernière lueur d’espoir symbolisée par le changement au sommet de l’Etat du Cameroun en 2011 ? Changement incarné par le Docteur Louis-Tobie MBIDA, cet homme de principe et de probité dont tout le monde parle même au sein du RDPC et des représentations diplomatiques.

Le RDPC est actuellement au bord de l’implosion car comme le faisait remarquer son secrétaire général René SADI, son ennemi n’est pas loin, il peut se manifester en son propre sein en ce sens que ses supposées réserves de voix sont désormais neutralisées, dans le cadre d’une élection présidentielle, par le Parti des Démocrates Camerounais et son jeune leader charismatique Louis-Tobie MBIDA. Certaines mauvaises langues voudront toujours nous faire croire que l’ami René parlait des groupes obscurs sans tête ni queue tels que « Essingan, Brutus ou G11 ». Mais voici ce que René SADI déclara à Sagmelina le 5 décembre 2009 : « ceux qui, ayant volontairement choisi de s'exiler, croient pouvoir divertir et mystifier les camerounais en distillant en boucle, sur Internet ou par d'autres canaux, notamment ceux qu'on dit aujourd'hui numériques des contre vérités sur le Cameroun et ses dirigeants. Ces gens-là ont-ils le don d'ubiquité ? Si l'on veut servir son pays, est-ce de l'étranger que l'on peut mieux le faire ? Est-ce à l'étranger que l'on trouvera meilleure tribune pour ce faire ? Ou est-ce à l'étranger que l'on doit aller chercher l'onction nécessaire ? ».

Aussi, les leaders fantoches de ces pseudos groupes ou corpuscules ne peuvent pas être plus crédibles que le moule qui les a fabriqués. Ce ne sont donc pas des alternatives valables car monsieur BIYA restera toujours meilleur qu’eux. Des personnalités politiques telles que FRU NDI, BELLO BOUBA, ATANGANA MEBARA, TITUS EDZOA ou ABAH ABAH sont là pour nous confirmer que le chef spirituel du RPDC (ex. UNC) a toujours une longueur d’avance sur ses fils et filles spirituelles fussent-ils illégitimes. Ces gourus peuvent donc se tenir à carreau, l’épervier n’emporte pas que des poussins, il sait différencier les poussins bien engraissés des poules, il ne fait pas de distinction entre les petits et les grands donateurs du parti des flammes, surtout lorsqu’il s’agit de faire des sacrifices. Jean Bernard NDONGO ESSOMBA, président du groupe parlementaire RDPC en a pris note. Madame Halimatou MAHONDE épouse HAMAN ADAMA en sait désormais quelque chose. Peu importe qu’elle soit malade, peu importe qu’elle ait combattu la dictature sous Ahidjo, peu importe qu’elle ait fait mieux que les frères et sœurs HAYATOU dans l’instauration de la dictature ou du système BIYA au Cameroun, pour l’homme de Mvomeka’a, seul compte le prochain septennat.

Au Cameroun il existe trois familles politiques : le PDC, le RDPC et l’UPC. Les deux dernières ont donné naissance à plusieurs fils et filles. En ce qui concerne le RDPC, ses enfants sont : le SDF, l’UNDP, le RDMC etc. Pourquoi s’étonner alors quand leurs cadres, leurs militants et leurs sympathisants retournent à la maison RDPC du moment où ils ont enfin ouvert les yeux et constaté que leurs chairmans respectifs sont avares et/ou exécrables en tout point de vue.

Les grandes ambitions sont synonymes de grand appétit. Un appétit immodéré du pouvoir qui s’illustra en 2008 par la modification de la constitution et le refus catégorique de doter le Cameroun de toutes les institutions qui font d’un Etat une Nation forte. Pour le Renouveau National, la démocratie consiste en 2010, à fausser le jeu démocratique en permettant au Président de la République de désigner 30% des sénateurs de la République du Cameroun qualifiée à juste titre de « république bananière ». Les grandes ambitions sont donc une grande cupidité, c’est une passion ardente et excessive de la possession et des biens matériels : c’est l’amour de l’argent ! Les caciques du RDPC seraient capables de faire n’importe quoi par cupidité, même voler des bonbons s’il le faut. Grégoire OWONA ne démentira pas cette assertion. D’ailleurs, ils viennent de nous le démontrer avec le pamphlet « Paul BIYA : l’appel du peuple, The people’s call ».

Au Parti des Démocrates Camerounais, nous n’avons pas été surpris d’apprendre qu’une bande d’étudiants proches du RDPC ait décidé de marcher dans la ville de Yaoundé afin de soutenir ou mieux de glorifier le chef de l’Etat pour la flatterie des 3 milliards de FCFA qui ne constitue en rien une solution, même temporaire voire partielle, aux problèmes des universitaires camerounais. Puis, il vient d’où cet argent ? Quoi de plus normal, les grandes ambitions sont un désir de gloire ou de tout ce qui peut honorer l’amour propre. Aussi, personne ne sait, ni même les membres du comité central du Renouveau, le véritable projet de société du RDPC si ce n’est le père spirituel du parti des flammes lui-même. C’est ce qui amena alors peut-être Jacques FAME NDONGO à affirmer: « un chef est, par essence, imprévisible et difficilement décryptable ».

Les grandes ambitions sont une prétention. Dans son discours de fin d’année, le chef de l’Etat camerounais Paul BIYA a parlé de Sénat. Le chapitre 4 de la loi des Sénateurs, stipule en son article 11, alinéa 1, « Les sénateurs sont élus dans chaque région par un collège électoral composé des conseillers régionaux et des conseillers municipaux ». Au Cameroun, les Collectivités Territoriales Décentralisées n’ont pas encore été mises en place, elles n’ont pas vu le jour après 16 ans. Par conséquent, il n’existe donc pas de conseillers régionaux. Nous sommes donc dans le dilatoire, de la préméditation et de l’escroquerie politique.

Les grandes ambitions sont un dessein c’est-à-dire une arrière-pensée ou une intention d’exécuter quelque chose. En fin de septennat, nous pouvons légitiment nous poser la question de savoir quels étaient les plans du RDPC ? Les a-t-il exécuté ou juste pensé ?

Il semble important de rappeler ici, comme dirai l’autre, que les grandes ambitions cachent un besoin de reconnaissance de la part des autres, besoin né de la réalisation de son propre échec : le RDPC a lamentablement échoué. Au Cameroun, le régime a réussi à faire croire aux masses et aux notables que le respect est proportionnel aux nombres de maitresses, de grosses cylindrées, de belles maisons, bref que la respect doit être caractérisé par beaucoup d’argent ou de « bling bling ». De ce fait, les grandes ambitions sont un outil d’ascension sociale pour les caciques du RDPC et de leurs pontes, elles sont révélatrices du profond degré d’insatisfaction tiré de leurs multiples vies. Ces hommes n’ont pas compris le sens profond du Chant de Ralliement Camerounais que fit voter André-Marie MBIDA en 1957 à l’Assemblée Législative et dont les paroles ont été modifiées honteusement en 1970 par Ahmadou AHIDJO. Notre chant dit : « Te servir que ce soit leur seul but », « Pour remplir leurs devoirs toujours », « Nous travaillons pour te rende prospère », « Espérant que tes jeunes enfants, T’aimeront sans bornes à Jamais ».

Parler de dessein suppose que l’on maitrise le temps. François MATTEI l’a bien compris. Dans son livre, le « code BIYA », il nous apprend que le chef de l’Etat camerounais est « maitre du temps ». Pourtant, il est enseigné aux croyants que seul Dieu est maitre du temps. Néanmoins, l’homme du 6 novembre est officiellement un fidèle de l’église catholique romaine. Si l’on paraphe le britannique Oscar Wilde alors, on peut affirmer sans risque de se tromper que les grandes ambitions sont le dernier refuge du raté autrement dit, de l’échec du Renouveau National et des Hommes dont il est le géniteur.

Au Parti des Démocrates Camerounais, on sait que l’on ne peut pas être ambitieux sans nuire aux autres, voilà pourquoi nous préférons le courage, le travail et la persévérance que les grandes ambitions. Nous voulons bâtir un Cameroun de propriétaires. Nous trouvons injuste que dans un pays où la densité de population est à peine de 34 habitants au kilomètre carré, d’après les estimations, que le mètre carré d’un lopin de terre varient non pas seulement entre 7.500 FCFA et 12.000 FCFA mais coûte parfois plus de 50. 000 FCFA alors que le SMIG vaut 28.216 FCFA depuis juin 2008. Il est inacceptable que des enseignants ou des médecins aillent au boulot à pied, qu’un contractuel de l’administration se ballade avec des chaussures usées, que des titulaires d’une maîtrise ou d’un master fassent de la vente à la sauvette ou du moto taxi et que des familles camerounaises où les deux parents dont le moyenne d’âge avoisine les 45 ans ayant deux emplois n’aient jamais gouté à la sensation que peut procurer des vacances bien méritées hors de leur localité d’origine ou de résidence. Nous réprimerons fermement la corruption et lutterons contre toutes les formes d’archaïsmes institutionnalisés par les hommes du Renouveau. Nous rendrons les camerounais fier de leur patrie. En trois ans, nous allons doter le Cameroun de toutes ses institutions démocratiques. Ce que vous n’avez pas été capable de faire en seize ans au RDPC. Nous ne sommes plus dans du rafistolage ou des coups de chaux sur deux ou trois murs le long d’une petite route indigne d’une république aux multiples atouts. Les Démocrates Camerounais voient Grand et aimeraient que le Cameroun soit un leader africain aux côtés du Nigeria et de l’Afrique du Sud. Nous disposons de ressources pour y parvenir et nous y parviendrons.

Au Parti des Démocrates Camerounais, nous sommes averse aux risques que représente l’élection ou la réélection d’un homme de près de 80 piges qui a de surcroit lamentablement échoué. Le Cameroun étant vraiment malade, nous préférons nous adressez à un vrai médecin. Nous l’aiderons à changer la vision infâme et médiocre que vous les hommes du Renouveau proposez aux camerounais en 2035 dans votre Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) ! Qui vous a trompé que nous les camerounais allions continuer à vous faire confiance jusqu’à une date aussi lointaine que 2035 ? « Les gars, vous avez menti !» comme l’on dit souvent à Etoa-Méki, Bessengue ou PK14.

Nous invitions tous les camerounais, quelque soit leur chapelle politique à préparer d’ores et déjà toute la paperasse nécessaire aux inscriptions sur les listes électorales. Dès que le coup de sifflet sera donné par ELECAM, inscrivez vous massivement afin de sanctionner le RDPC et ses alliées en 2011. Eloignez vous tous de ce parti et de ses ramifications, votez tous pour le Parti des Démocrates Camerounais et son leader Louis-Tobie MBIDA. Tous ensemble, plaçons le prochain septennat sous le signe du « Cameroun Prospère, Solidaire et Dynamique ». Seuls vos voix aideront les Démocrates Camerounais à faire de vous des hommes fiers d’être camerounais !

Aidez nous à vous apporter tout le réconfort dont vous rêvez tant en votant pour le PDC aux prochaines échéances.
© Camer.be : Alexandre MANGA ZOA, Membre de la cellule de communication du Parti des démocrates Camerounais (PDC) France

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