La liberté, rien que la liberté

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mercredi 3 mars 2010

Cameroun : Limiter la casse contre le Président BIYA




Plainte contre Biya à Paris : Franck Hubert Ateba répond à Célestin Djamen et Cie

Après la plainte déposée auprès du parquet du Mfoundi contre les membres du CCD l’association humanitaire Afrique avenir a donnée une conférence de presse jeudi dernier à Yaoundé. Objectif, mettre fin aux attaques antipatriotiques et inciter la diaspora camerounaise à être plus responsable. Ceux des journalistes qui croyaient assister à une conférence de presse au cours de laquelle il serait essentiellement question de vulgariser l’association humanitaire « Afrique avenir Cameroun » en présentant son chapelet de réalisations sur l’étendue du territoire depuis 2003, ont du se raviser. Il n’en était rien. Bien loin d’une campagne de promotion et de charme, les hommes de médias ont eu droit à un véritable mémoire sur la diaspora camerounaise et ses aléas. Franck Hubert Ateba, président de ladite association a pour l’occasion, décrier les actes anti-patriotiques, sujet de plusieurs polémiques ces derniers mois. La plus récente étant cette plainte déposée contre Paul Biya par le Conseil camerounais de la diaspora (CCD) en date du 02 février 2010. Laquelle plainte a inéluctablement drainée au sein de l’opinion public remous, supputations, prises de positions et contre vérités. Le thème retenu donc pour cette conférence à savoir : « Diaspora camerounaise : responsabilités, engagement patriotique et participation à l’aube du cinquantenaire », était comme l’affirme Franck Hubert Ateba, une « occasion d’attirer l’attention des camerounais sur le fait qu’au centre de cette campagne destabilisatrice, se trouve le président de la République. C’est-à-dire celui là qui œuvre depuis 27 ans pour la paix, l’unité et la stabilité de ce pays ». Une situation qui porte à la fois préjudice à l’honneur de tous les camerounais et surtout ceux vivant hors du pays ; sabotant au passage toutes les initiatives tendant à faire intéresser la destination Cameroun aux potentiels investisseurs.

C’est donc dans le but de trouver des ponts de communication susceptibles de limiter la casse si ce n’est de mettre fin à ces attaques antipatriotiques et contre productifs auxquelles nul n’en tire profit, que l’association Afrique Avenir Cameroun entend mobiliser tous les camerounais pour les inviter à faire table rase sur ces accusations sans preuves et participer à la vie socio politique et économique du Cameroun. C’est pourquoi « nous souhaitons apporter notre modeste contribution dans l’identification des citoyens camerounais vivant à l’étranger et sensibles aux difficultés socio-économique de notre pays et partisans à la recherche des initiatives de décollage pour une prospérité réelle et durable ; la moralisation des comportements à l’intérieur du pays comme à l’extérieur, la mobilisation des ressources intellectuelles, humaines, matérielles et financières pour concrétiser les projets et programmes élaborés. Ce qui impliquera la création d’un cadre permanant de concertation, de suivi des initiatives en partenariat avec les institutions gouvernementales techniques et les chancelleries internationales », a promis le président d’Afrique avenir.

Dans cette démarche qui n’est pas aisée, Afrique avenir souhaite montrer l’exemple à ceux là qui se revendiquent être de la diaspora. Ceci en influençant les décisions qui engagent le pays, son devenir, l’unité nationale, et la paix car « l’on ne peut pas prétendre aimer son pays et porter atteinte à son honneur autant qu’à sa dignité comme le font certains groupuscules de la diaspora camerounaise en Europe ces dernières années. Ces gens là doivent comprendre que soit on est avec le peuple camerounais, et on pose des actes patriotiques qui encouragent les investissements, participent au développement du pays et à l’épanouissement de ses citoyens en soutenant par des actions visibles ce qui existe comme initiatives d’efforts et de politique du pays en matière d’aide aux populations nécessiteuses ».

L’association qui se refuse être le porte-parole de Paul Biya, entend également créer en son sein la conférence nationale de la jeunesse camerounaise (CONAJEC), fruit du partenariat entre la Diaspora Camerounaise et les institutions gouvernementales et internationales. La CONAJEC apprend-t-on, constituera le cadre d’expression, de capitalisation et de dialogue entre les jeunes et tous ceux qui sont sensibles à apporter leurs contributions pour bâtir le pays dans la paix et la stabilité.
© Le Messager

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