Massacres de février 2008 au Cameroun : Le SDF répond à René Sadi
Le Secrétaire Général du RDPC a rendu public un communiqué de presse daté du 25 février 2010 dans lequel il « dénonce l’attitude d’un certain compatriote qui a cru devoir saisir le Secrétaire Général des Nations Unies d’une pétition aux fins de constitution d’une commission d’enquête internationale sur les événements de février 2008 au Cameroun ». M. René SADI – ainsi que ses comparses qui ne s’alarment que quand l’image de Paul Biya est mise en difficulté sur la scène internationale et notamment en France et aux Etats-Unis - a cru devoir justifier ses mensonges en affirmant toute honte bue qu’il n’y a pas eu de massacres de populations civiles au Cameroun pendant lesdits événements tragiques tout en insinuant que les arrestations, les condamnations arbitraires et la torture qui ont suivi respectaient l’état de droit. Il s’est par ailleurs déclaré être surpris du parallèle, d’ailleurs pleinement justifié, fait avec les événements tragiques de Septembre 2009 à Conakry.
Tout patriote de progrès ne saurait se taire devant ce sacrilège qui a pour but de dédouaner le massacre perpétré contre des civils à mains nues par le régime de Yaoundé dont il n’est qu’une fabrication. Cette attaque contre la mémoire de nos jeunes compatriotes tombés sous les balles en février 2008 dévoile le véritable visage du signataire du communiqué malsain du 25 février dernier. Sa dangerosité publique est désormais établie. Sa sortie pathétique et laborieuse n’est que le résultat de ses comportements faits de mépris vis-à-vis du devoir de mémoire et surtout de ses jeux troubles dictés par son incroyable désir d’exister avant et pendant la prochaine élection présidentielle. Son révisionnisme rampant et monstrueux le disqualifie totalement à l’avenir de l’exercice de toute charge publique.
Le SDF tient à rappeler avec force qu’une grande tragédie s’est déroulée au cours des émeutes de février 2008. Le 10 mars 2008, le Minatd avait d’ailleurs confirmé la réalité des massacres en esquissant dans le cadre d’un point de presse - qui avait fait l’objet d’un article le lendemain dans le quotidien gouvernemental Cameroon tribune - un bilan humain non exhaustif faisant état de 40 morts et de nombreux blessés enregistrés dans 10 des 31 villes affectées par les émeutes.
Le SDF trouve regrettable que des individus, dans leur obsession frénétique à vouloir sauver à tout prix l’image de leur Président National et à le maintenir au pouvoir par tous les moyens, aient manifestement perdu le sens du patriotisme qui commande la défense des intérêts de la Nation, l’attachement et le dévouement à la patrie et non au Président d’un parti politique ou d’une République !
Pour ce qui concerne les évènements de février 2008, la position du SDF est claire depuis : Le commandement opérationnel et la répression de février 2008 au Cameroun entre autres, sont et demeurent des crimes contre l’humanité dans la définition onusienne et dans les faits ».
Au lieu de distraire les Camerounais avec des sorties médiatiques ridicules qui seront bientôt suivies de communications gouvernementales à la « Saeed al-Sahaf», le gouvernement qui est l’émanation du parti des flammes –dont le symbole en dit long sur la tentative d’incendie et de réécriture de l’Histoire - ferait mieux :
1- de mettre sur pied une commission d’enquête indépendante qui recensera les victimes et établira les responsabilités.
2- d’indemniser les familles des victimes des massacres de février 2008.
3- de ratifier le Statut de Rome sur la Cour Pénale International qui permettra au procureur d’enquêter sur ces évènements tragiques de février 2008 et de rendre le verdict qui établira la vérité.
L’acte que vient de poser M. Célestin BEDZIGUI aux Nations Unies n’est que la conséquence de l’absence d’un dialogue politique inclusif qui débouchera à terme sur des déflagrations sociales de forte amplitude.
Par ce que la justice doit être rendue au nom du peuple camerounais, le SDF soutient cette action patriotique et invite le gouvernement camerounais à s’y soumettre s’il n’a rien à se reprocher.
La gravité de la situation politique, sociale et économique au Cameroun qui devient de plus en plus invivable impose au parti des flammes un arrêt d’émotions et de motions inspirées du troisième Reich. S’engager d’avantage dans cette logique de pensée unique ne milite pas en faveur de l’émancipation de notre patrie cinquantenaire. La seule motion républicaine importante et utile consiste à améliorer les conditions de vie des populations qui ont besoin par exemple d’un meilleur accès à l’électricité et à l’eau qui sont devenues des denrées extrêmement rares dans notre pays, jadis prospère et respecté, qui dispose pourtant d’atouts importants. La lutte contre la corruption, la gabegie, la prévarication et la concrétisation de la bonne gouvernance ont été des slogans creux durant 28 années d’immobilisme. L’accomplissement sans tabou d’une alternance démocratique en 2011, la mise sur pied des institutions fortes, le dialogue national inclusif, une croissance économique pour toutes les classes sociales, une économie de plein emploi axée autour des intérêts des camerounais et non des intérêts mafieux étrangers constituent les défis majeurs pour notre pays. La paix sociale tant scandée se fera à ce prix. L’image de M. Biya – dont le règne arrive à terme l’année prochaine – en dépend.
© Correspondance : Joshua N. OSIH, 2e Vice Président National SDF
Le SDF tient à rappeler avec force qu’une grande tragédie s’est déroulée au cours des émeutes de février 2008. Le 10 mars 2008, le Minatd avait d’ailleurs confirmé la réalité des massacres en esquissant dans le cadre d’un point de presse - qui avait fait l’objet d’un article le lendemain dans le quotidien gouvernemental Cameroon tribune - un bilan humain non exhaustif faisant état de 40 morts et de nombreux blessés enregistrés dans 10 des 31 villes affectées par les émeutes.
Le SDF trouve regrettable que des individus, dans leur obsession frénétique à vouloir sauver à tout prix l’image de leur Président National et à le maintenir au pouvoir par tous les moyens, aient manifestement perdu le sens du patriotisme qui commande la défense des intérêts de la Nation, l’attachement et le dévouement à la patrie et non au Président d’un parti politique ou d’une République !
Pour ce qui concerne les évènements de février 2008, la position du SDF est claire depuis : Le commandement opérationnel et la répression de février 2008 au Cameroun entre autres, sont et demeurent des crimes contre l’humanité dans la définition onusienne et dans les faits ».
Au lieu de distraire les Camerounais avec des sorties médiatiques ridicules qui seront bientôt suivies de communications gouvernementales à la « Saeed al-Sahaf», le gouvernement qui est l’émanation du parti des flammes –dont le symbole en dit long sur la tentative d’incendie et de réécriture de l’Histoire - ferait mieux :
1- de mettre sur pied une commission d’enquête indépendante qui recensera les victimes et établira les responsabilités.
2- d’indemniser les familles des victimes des massacres de février 2008.
3- de ratifier le Statut de Rome sur la Cour Pénale International qui permettra au procureur d’enquêter sur ces évènements tragiques de février 2008 et de rendre le verdict qui établira la vérité.
L’acte que vient de poser M. Célestin BEDZIGUI aux Nations Unies n’est que la conséquence de l’absence d’un dialogue politique inclusif qui débouchera à terme sur des déflagrations sociales de forte amplitude.
Par ce que la justice doit être rendue au nom du peuple camerounais, le SDF soutient cette action patriotique et invite le gouvernement camerounais à s’y soumettre s’il n’a rien à se reprocher.
La gravité de la situation politique, sociale et économique au Cameroun qui devient de plus en plus invivable impose au parti des flammes un arrêt d’émotions et de motions inspirées du troisième Reich. S’engager d’avantage dans cette logique de pensée unique ne milite pas en faveur de l’émancipation de notre patrie cinquantenaire. La seule motion républicaine importante et utile consiste à améliorer les conditions de vie des populations qui ont besoin par exemple d’un meilleur accès à l’électricité et à l’eau qui sont devenues des denrées extrêmement rares dans notre pays, jadis prospère et respecté, qui dispose pourtant d’atouts importants. La lutte contre la corruption, la gabegie, la prévarication et la concrétisation de la bonne gouvernance ont été des slogans creux durant 28 années d’immobilisme. L’accomplissement sans tabou d’une alternance démocratique en 2011, la mise sur pied des institutions fortes, le dialogue national inclusif, une croissance économique pour toutes les classes sociales, une économie de plein emploi axée autour des intérêts des camerounais et non des intérêts mafieux étrangers constituent les défis majeurs pour notre pays. La paix sociale tant scandée se fera à ce prix. L’image de M. Biya – dont le règne arrive à terme l’année prochaine – en dépend.
© Correspondance : Joshua N. OSIH, 2e Vice Président National SDF
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