Le CPJ appelle à la libération immédiate des deux journalistes détenus par les services de sécurité
Les services de sécurité du Cameroun détiennent depuis vendredi dernier deux journalistes qui enquêtaient sur des allégations de malversation financière autour de l’achat d’un bateau de luxe pour le compte de la société nationale des hydrocarbures (SNH), selon des journalistes locaux et des médias. Les agents de renseignements tenteraient apparemment d’arracher de ces journalistes les sources d’une note confidentielle qui compromettrait un haut responsable de la présidence, selon les mêmes sources. Pouvons-nous lire dans un communiqué du CPJ datant du 9 février 2010 reçu ce jeudi à la rédaction de Camer.be
A travers son communiqué, le CPJ rapporte que Simon Hervé Nko'o, reporter de l’hebdomadaire Bebela a été saisi par des éléments de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE), qui ont également perquisitionné son domicile, selon des médias. L’autre journaliste, Serge Sabouang, directeur de publication du bimensuel La Nation, est également détenu au siège de la DGRE à Yaoundé, la capitale camerounaise.
Deux journalistes camerounais, Serge Sabouang et Hervé Nko’o, respectivement directeur de publication du bimensuel La Nation et reporter à l’hebdomadaire Bebela, sont détenus depuis le week end dernier dans les cellules de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) à Yaoundé, la capitale camerounaise.
Interpellés sans mandat d’amener, il leur serait reproché, selon des sources sures, de détenir un document « confidentiel » mais qui serait un faux, impliquant le secrétaire général de la présidence de la République (SG/PR), Laurent Esso, dans une transaction financière ‘’douteuse’’.
Ce document, daté du 20 juin 2008, est une instruction donnée par M. Esso à l’administrateur- directeur général de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), Adolphe Moudiki, de payer une commission globale de 1,342 milliard FCFA à MM. Dooh Collins, Antoine Bikoro Alo’o et Dayas Mounouné, respectivement consultant, directeurs généraux du Chantier naval et du Port autonome de Douala, la métropole économique.
Selon CPJ, Ni M. Esso, ni aucun autre responsable de la SNH n’a officiellement commenté sur le document alors que la polémique sur son authenticité anime les débats publics. Le ministre camerounais de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, n’a pas répondu aux appels du CPJ ce mardi pour des commentaires sur cette affaire.
© Camer.be : La rédaction
A travers son communiqué, le CPJ rapporte que Simon Hervé Nko'o, reporter de l’hebdomadaire Bebela a été saisi par des éléments de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE), qui ont également perquisitionné son domicile, selon des médias. L’autre journaliste, Serge Sabouang, directeur de publication du bimensuel La Nation, est également détenu au siège de la DGRE à Yaoundé, la capitale camerounaise.
Deux journalistes camerounais, Serge Sabouang et Hervé Nko’o, respectivement directeur de publication du bimensuel La Nation et reporter à l’hebdomadaire Bebela, sont détenus depuis le week end dernier dans les cellules de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) à Yaoundé, la capitale camerounaise.
Interpellés sans mandat d’amener, il leur serait reproché, selon des sources sures, de détenir un document « confidentiel » mais qui serait un faux, impliquant le secrétaire général de la présidence de la République (SG/PR), Laurent Esso, dans une transaction financière ‘’douteuse’’.
Ce document, daté du 20 juin 2008, est une instruction donnée par M. Esso à l’administrateur- directeur général de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), Adolphe Moudiki, de payer une commission globale de 1,342 milliard FCFA à MM. Dooh Collins, Antoine Bikoro Alo’o et Dayas Mounouné, respectivement consultant, directeurs généraux du Chantier naval et du Port autonome de Douala, la métropole économique.
Selon CPJ, Ni M. Esso, ni aucun autre responsable de la SNH n’a officiellement commenté sur le document alors que la polémique sur son authenticité anime les débats publics. Le ministre camerounais de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, n’a pas répondu aux appels du CPJ ce mardi pour des commentaires sur cette affaire.
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