Le Casino de Pierre Kwemo fermé
Situé à l’hôtel Sawa, il a été scellé mardi dernier par l’Administration territoriale.
Le vigile affecté à l’entrée du «Casino Grand Prix» est toujours en poste. «C’est fermé depuis hier. Le boss n’est pas là pour vous donner les informations. Repassez un autre jour», lance-t-il, le ton ferme, avant de continuer à deviser avec des «bendskineurs» qui attendent les clients tout à côté. En cette mi-journée de mercredi 3 février, l’entrée principale du Casino «Grand prix» est fermée avec du contreplaqué qui barre hermétiquement la porte. Si le célèbre casino de Douala est scellé, «les employés réussissent tout de même à entrer par la porte arrière», confie un autre vigile posté à l’entrée principale de l’hôtel Sawa. A l’intérieur, une source dédouane l’établissement hôtelier d’être à l’origine de cette sanction : «Si on a demandé à l’agence Le Car qui était dans nos locaux de partir, ce n’est pas le cas pour le Casino ‘’Grand Prix’’. Nous sommes surpris autant que vous par cette fermeture. Peut-être c’est un problème avec le fisc», laisse entendre un agent de l’hôtel Sawa.
Mais en réalité, la note du préfet du Wouri du 2 février 2010, qui scelle les portes du Casino appartenant à l’ancien député du Social Democratic Front (Sdf) Pierre Kwemo, soulève une autre raison. «Sur décision du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd), le Casino ‘’Grand prix’’ appartenant à la Société camerounaise de divertissement et du commerce (Socadic), représentée par Pierre Kwemo, est fermé d’accès au public pour violation des dispositions du décret n° 92/050/PM du 17 février 1992 fixant les modalités d’autorisation, d’exploitation et de contrôle des jeux divertissement et des jeux de hasard», peut-on lire dans le communiqué signé par Bernard OKALIA BILAÏ. Voilà qui explique la fermeture depuis mardi dernier du Casino de l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale.
A l’hôtel Sawa, on semble d’ailleurs se réjouir du fait que ces locaux soient scellés dans l’espoir que «cette salle nous reviendra pour qu’on puisse mieux l’exploiter», confie une source qui n’a pas souhaité décliner son identité.
Le vigile affecté à l’entrée du «Casino Grand Prix» est toujours en poste. «C’est fermé depuis hier. Le boss n’est pas là pour vous donner les informations. Repassez un autre jour», lance-t-il, le ton ferme, avant de continuer à deviser avec des «bendskineurs» qui attendent les clients tout à côté. En cette mi-journée de mercredi 3 février, l’entrée principale du Casino «Grand prix» est fermée avec du contreplaqué qui barre hermétiquement la porte. Si le célèbre casino de Douala est scellé, «les employés réussissent tout de même à entrer par la porte arrière», confie un autre vigile posté à l’entrée principale de l’hôtel Sawa. A l’intérieur, une source dédouane l’établissement hôtelier d’être à l’origine de cette sanction : «Si on a demandé à l’agence Le Car qui était dans nos locaux de partir, ce n’est pas le cas pour le Casino ‘’Grand Prix’’. Nous sommes surpris autant que vous par cette fermeture. Peut-être c’est un problème avec le fisc», laisse entendre un agent de l’hôtel Sawa.
Mais en réalité, la note du préfet du Wouri du 2 février 2010, qui scelle les portes du Casino appartenant à l’ancien député du Social Democratic Front (Sdf) Pierre Kwemo, soulève une autre raison. «Sur décision du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd), le Casino ‘’Grand prix’’ appartenant à la Société camerounaise de divertissement et du commerce (Socadic), représentée par Pierre Kwemo, est fermé d’accès au public pour violation des dispositions du décret n° 92/050/PM du 17 février 1992 fixant les modalités d’autorisation, d’exploitation et de contrôle des jeux divertissement et des jeux de hasard», peut-on lire dans le communiqué signé par Bernard OKALIA BILAÏ. Voilà qui explique la fermeture depuis mardi dernier du Casino de l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale.
A l’hôtel Sawa, on semble d’ailleurs se réjouir du fait que ces locaux soient scellés dans l’espoir que «cette salle nous reviendra pour qu’on puisse mieux l’exploiter», confie une source qui n’a pas souhaité décliner son identité.
L’argument brandi par le Minatd emmène toutefois certains observateurs à s’interroger sur les vrais mobiles de la fermeture du Casino «Grand prix», qui, selon les témoignages, existe depuis plus d’une décennie. Par quelle alchimie peut-on expliquer que ce n’est que 18 ans après la publication du décret n° 92/050/PM du 17 février 1992 que l’autorité constate que le Casino situé à l’intérieur de l’hôtel Sawa est illégal ?
Une sanction qui coïncide avec un autre châtiment de son parti, le Sdf, à l’issue de la réunion du Comité exécutif national du samedi 30 janvier dernier à Bamenda. En effet, Pierre Kwemo, 1er vice président du Sdf et Serge Siméon Noumba, député Sdf «ne pourront plus occuper une fonction au sein du Sdf pour une période indéterminée».
© Eric Roland Kongou, Mutations
Le régime camerounais ne supporte pas les opposants à sa politique. Ce monsieur n'a qu'à adhérer au RDPC et il n'aura plus de problèmes. Ainsi va la vie.
RépondreSupprimerUn régime démocratique doit supporter la présence des opposants. pourquoi menace-t-on cet opposant qui en tant que opérateur économique crée des emplois pour les jeunes camerounais ? Dommage, vraiment dommage de consacrer tant d'énergies pour détruire des compatriotes.
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